Marshal
Bass – Maître Bryce
Fin
août 1877, River Bass prépare le repas dans le jardin du Delilah’s General Store. C’est jour de fête pour la famille Bass,
car c’est le baptême du petit Joe. Tout le monde est réuni, y compris le
révérend Dollar. Ce dernier est un ventre sur patte. D’après lui, c’est un
traumatisme de la guerre de Sécession. Un autre invité, Washington Beef, a vécu
la guerre et son souvenir est cruel. Alors qu’il participait à sa première
bataille, son principal souvenir est ce sentiment de peur jusqu’au premier
corps touché par une balle, puis dans un second temps, son instinct de survie
prend le dessus. Le plus cruel de ses souvenirs est lorsqu’il à dû s’allonger
parmi les corps mis en scène par le photographe de propagande, car il n’y avait
pas assez de corps à proximité pour immortaliser la bataille victorieuse. Au
cours du repas, le révérend voulant en savoir plus sur son hôte demande d’où
vient le nom de River, car d’après lui, ce n’est pas son nom de baptême. A ce
moment, les yeux de Bass se figent et son esprit plonge dans le passé à l’été
1854...
Marshal Bass – Maître Bryce
Scénario
: Darko Macan
Dessins
: Igor Kordey
Couleurs : Nikola
Vitkovic
Couverture
: Igor Kordey
Editeur
: Delcourt
Genre : Western
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution
: 05
janvier 2022
Nombre
de pages : 56
Mon
avis : Volume après volume, je commence à
me poser pas mal de questions au sujet de ce fameux Marshal Bass…
Il faut dire que, depuis ses débuts, le western mettant en scène le tout
premier marshal noir, œuvre du sieur Darko Macan pour ce qui est du scénario et
de l’inimitable Igor Kordey pour ce qui est des dessins n’aura connu pas la
moindre faiblesse. Bien au contraire, petit à petit, j’ai l’impression que,
qualitativement parlant, c’est de mieux en mieux ! Ainsi, après Los
Lobos qui s’était avéré être le meilleur volet de la saga jusqu’à présent,
comment ne pas reconnaitre que, son successeur immédiat, Maître Bryce, est tout aussi bon ? Pourtant, dans ce septième
volet de Marshal Bass, Darko Macan
fait une pause dans son récit et nous dévoile, enfin, le passé de son héros.
Incontestablement, ce flashback qui occupe tout cet album est plutôt le
bienvenu et ce, pour deux raisons : premièrement, parce que River Bass est
un personnage complexe et intéressant, deuxièmement, en raison du fait que, en
plus de découvrir les jeunes années de notre héros, nous avons droit à un récit
captivant qui nous tient en haleine de la première à la toute dernière page.
Ainsi, dans ce septième volet de Marshal
Bass, le lecteur va découvrir les origines de River Bass, le lien complexe
qui le lie à son maitre qui, malgré le fait que ce dernier est un salopard
finit, ne l’aura guère maltraité, sans oublier, pour finir, la première
rencontre entre notre héros et celle qui deviendra sa femme – accessoirement,
la fin du flashback sert de lien avec la paix retrouvée au sein du couple.
Bref, c’est passionnant, pour peux, naturellement, que vous soyez fan de Marshall Bass et si l’on ajoute à cela,
bien entendu, un Igor Kordey qui livre une fois de plus une superbe prestation
et dont le talent, indéniable, n’est plus à prouver, alors, vous comprendrez à
quel point, mon enthousiasme, n’a pas varié d’un iota depuis que je me suis
plongé dans cette série !
Points
Positifs :
-
Après un sixième volet qui s’était avéré être le meilleur de la saga depuis ses
débuts, ce septième tome s’avère être tout aussi bien et confirme
définitivement Marshal Bass comme
étant une des meilleures productions, si ce n’est la meilleure du duo Macan et
Kordey. Une belle réussite dont on ne se lasse nullement !
-
Ce septième volet de Marshal Bass
nous offre un long flashback qui nous dévoile le passé de notre héros et, ma
foi, entre son lien ambigu avec son maitre, son passé pour le moins cruel et sa
rencontre avec celle qui deviendra son épouse, force est de constater que c’est
un pur régal.
-
Igor Kordey livre une fois de plus une prestation que l’on peut qualifier
d’excellente et, si vous êtes fans de l’artiste croate, force est de constater
que vous allez vous régaler, surtout que l’ambiance western lui va à ravir.
-
Encore une double page pour le moins sublime : cette fois ci, c’est la
plantation où River Bass à passer sa jeunesse qui est mise à l’honneur.
-
Une couverture sobre mais terriblement efficace.
Points Négatifs :
-
Comme il est de coutume de le dire avec Igor Kordey, celui-ci possède un style
particulier qui fait que, soit on adore, soit on déteste, du coup, ce n’est pas
ici que ses détracteurs changeront d’avis a son sujet…
Ma note : 8/10
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