Dune
Dune
Dans
un futur lointain de l'humanité, le duc Leto Atréides reçoit de l'Empereur le
fief de la très profitable et très dangereuse planète désertique Arrakis.
Également connue sous le nom de Dune, cette planète est la seule source de la
substance la plus précieuse de l'Imperium, l’Épice, une drogue qui prolonge la
vie humaine, immunise contre les poisons et procure des facultés mentales
surhumaines. L’Épice rend notamment possible la navigation interstellaire, base
de toute l'économie impériale. Bien que Leto sache que cette opportunité est un
piège complexe tendu par ses ennemis, il emmène avec lui sa concubine Bene
Gesserit, dame Jessica, son jeune fils et héritier Paul et ses soldats les plus
fiables sur Arrakis. Leto prend le contrôle de l'extraction d’Épice, rendue
périlleuse par la présence de vers de sable géants qui attaquent toute source
de vibrations. Mais, après une trahison amère, Paul et Jessica arrivent
jusqu’aux Fremen, le peuple autochtone d'Arrakis qui vit dans le désert profond
de la planète. Les Fremen sont dans l'attente du Mahdi, le messie qui suscitera
le soulèvement et les libérera de l'oppression de l'Imperium.
Dune
Réalisation
: Denis Villeneuve
Scénario
: Eric Roth, Jon Spaihts et Denis Villeneuve, d'après
le roman de Frank Herbert
Musique : Hans
Zimmer
Production : Legendary
Pictures
Genre : Science-Fiction
Titre
en vo : Dune
Pays
d’origine : États-Unis, Canada
Parution
: 15
septembre 2021
Langue
d'origine : anglais
Durée
: 155
min
Casting :
Timothée
Chalamet : Paul Atréides, l'héritier ducal de la
Maison Atréides
Rebecca
Ferguson : Dame Jessica, la concubine officielle du
duc Leto Atréides et mère de Paul
Oscar
Isaac : le Duc Leto Atréides, chef de la Maison
Atréides et père de Paul
Jason
Momoa : Duncan Idaho, le maître d'armes de la
Maison Atréides et l'un des mentors de Paul
Stellan
Skarsgård : le Baron Vladimir Harkonnen, chef de la
Maison Harkonnen et ennemi juré de Leto, précédent intendant d'Arrakis
Stephen
McKinley Henderson : Thufir Hawat, le fidèle mentat et
maître des Assassins de la Maison Atréides
Josh
Brolin : Gurney Halleck, un lieutenant de
confiance de la Maison Atréides et l'un des mentors de Paul
Javier
Bardem : Stilgar, le chef de la tribu Fremen au
Sietch Tabr, dans le désert d'Arrakis
Sharon
Duncan-Brewster : Liet Kynes, la mère de Chani et
principale écologiste et gardienne de la paix d'Arrakisa
Chang
Chen : le docteur Wellington Yueh, un médecin
de l'école Suk au service personnel de la famille Atréides, et l'un des mentors
de Paul
David
Bautista : Glossu Rabban, le neveu brutal du Baron
Harkonnen
David
Dastmalchian : Piter de Vries, le mentat tordu du Baron
Harkonnen
Zendaya
: Chani, une jeune femme de la tribu Fremen sur
Arrakis
Charlotte
Rampling : Gaius Helen Mohiam, une Révérende Mère
du Bene Gesserit, par ailleurs Diseuse de vérité de l’Empereur Shaddam IV
Babs
Olusanmokun : le héraut du changement
Mon
avis : Aussi incroyable que cela puisse
paraitre, et je pèse mes mots, je n’ai jamais eu l’occasion de lire ce qui est,
sans aucun doute possible, l’une des plus grandes sagas de science-fiction de
tous les temps, je veux, bien entendu, parler de Dune. Œuvre de
Frank Herbert, composé de six ouvrages – depuis complété à de multiples repris
par son fils, Brian Herbert et par Kevin J. Anderson pour un résultat
fatalement moins somptueux – Dune est, sans aucune
contestation possible, un des maitres étalons du genre qui ne tient la
comparaison qu’avec le fameux Fondation d’Isaac Asimov. Or,
alors que je suis un grand amateur de littérature fantastique – dans le sens le
plus large possible – jamais je ne me suis décidé à me plonger dans la lecture
de ce monument de la science-fiction. La raison ? Franchement, je ne sais
même pas pourquoi ? Disons que cette œuvre fait probablement partie de
celles que je me dit que je lirais bien un jour mais que je repousse sans cesse
– bon, là, il serait tout de même temps que je m’y attèle ! Ceci étant
dit, histoire de compléter la chose, je n’ai jamais eu l’occasion de regarder
l’adaptation cinématographique de David Lynch et qui date de 1984. Là aussi,
même si ce film est plutôt critiquer depuis sa sortie, il faut reconnaitre
qu’il avait, pour celles et ceux de ma génération, un certain attrait non
négligeable, mais bon, là aussi, je suis passé à coté de celui-ci, a croire,
finalement, que l’univers de Frank Herbert ne m’attirait absolument pas et que
j’allais me contenter, jusqu’à ma mort, de quelques connaissances éparses sur
celui-ci – la planète déserte Arrakis, les vers des sables géants, des luttes
de familles, etc. Et puis, finalement, il y eut ce qui fut un des événements de
l’année 2021, c’est-à-dire, vous l’avez compris, la sortie, dans les salles
obscures, d’une nouvelle adaptation de Dune et là, finalement,
alors que j’approchais à grands pas de mes 47 ans, j’avais enfin découvert
l’univers du sieur Herbert, et ce, ma foi, au vu du résultat final, de la plus
belle des manières ce qui explique que, tout juste quelques mois plus tard,
alors que, entretemps, ce blog à débuté, j’ai eu envie de le revoir, ce qui me permettait,
au passage, de vous proposer la critique de ce film… Œuvre du sieur
Denis Villeneuve qu’il est, selon moi, inutile de présenter, il apparait que
ce Dune est une réussite absolue : jugé comme étant
inadaptable, l’œuvre de Frank Herbert se retrouve, ici, complètement magnifiée
à l’écran et même si je ne peux pas comparer le film au roman – n’ayant pas
encore lu celui-ci – vu les nombreuses critiques positives de la part de fans
de ce dernier, je pense ne pas me tromper en affirmant que le sieur Villeneuve,
sur ce point, à réussi son pari. Visuellement, déjà, il ne serait pas exagérer
d’affirmer que cette adaptation de Dune est tout bonnement
grandiose : ainsi, que ce soit les paysages, les décors, les costumes, les
divers plans, nous frôlons avec la perfection et nombreuses seront les scènes
qui nous éblouissent tout au long du film. De plus, afin que celles-ci soient
magnifiées, il y a la bande son de Hans Zimmer qui ne nous livre peut-être pas
ici son plus beau travail mais qui nous propose tout de même des morceaux qui
collent parfaitement à l’ambiance générale du film et qui, par moments,
dupliquent totalement le coté impressionnant que l’on voit à l’écran. Ajoutons
à cela un casting que l’on peut qualifier de cinq étoiles et qui est pour
beaucoup pour la réussite de ce film – Rebecca Ferguson magnifique, Oscar
Isaac, Jason Momoa, Josh Brolin, Javier Bardem et même Timothée Chalamet qui
est fort crédible en Paul Atréides et qui fut, pour moi, une belle
révélation – et l’on comprendra que, dès le départ, tous les éléments étaient
en place pour faire de cette adaptation de Dune une belle
réussite… Il restait tout de même un souci, plutôt de taille, c’est-à-dire,
captiver le spectateur néophyte qui ne serait pas perdu par le fort complexe
univers de Dune. Et là, force est de constater que Denis
Villeneuve s’en sort très bien et qu’il se donne le luxe de nous faire
encaisser un nombre d’informations pour le moins impressionnantes sans être
perdu le moins du monde et, accessoirement, sans qu’il y ait le moindre
sentiment de lassitude tout au long du film qui, malgré sa durée conséquente –
deux heures et demi – ne possède pas le moindre temps mort. Bref, vous l’avez
compris, ce Dune de Denis Villeneuve est une réussite
incontestable et son plus gros défaut, finalement, est le fait que celui-ci
n’est qu’une première partie d’un projet nettement plus conséquent : en
effet, celui-ci ne représente que la première moitié du premier volet du cycle
de Frank Herbert et, pour la petite histoire, la suite ne sortira pas avant la
fin d’année prochaine. Bref, vous l’avez compris, j’ai été totalement conquis
par ce Dune de Denis Villeneuve et, naturellement,
je n’ai qu’une hâte, découvrir le second volet de la saga, en 2023, mais bon, d’ici
là, je pense ne pas me tromper en affirmant que je me plongerais dans la
lecture du Cycle de Dune, histoire de
découvrir, enfin, ce qui est une des plus grandes sagas de la science-fiction :
après tout, le cinéma, c’est bien mais l’œuvre originale, c’est tout de même
autre chose, n’est ce pas ?!
Points
Positifs :
-
Une adaptation somptueuse de ce qui est, sans aucune contestation possible, un
des plus grands chefs d’œuvres de la science-fiction. Jugé comme étant
complètement inadaptable, le Dune de Denis Villeneuve
apparait, incontestablement, comme étant une formidable réussite qui frôle avec
la perfection et qui nous prouve deux choses : que la SF en a encore sous
le coude mais aussi qu’une œuvre d’auteur, plus complexe, a de quoi tenir la
draguée haute aux traditionnelles superproductions hollywoodiennes du même
genre…
-
Denis Villeneuve réussit la gageure de nous entrainer dans l’univers oh combien
complexe de Frank Herbert et ce, sans que le néophyte ne soit perdu par une
masse oh combien conséquente d’informations. Par ailleurs, de par sa mise en
scène et son rythme, Dune, malgré sa durée, est captivant de bout
en bout !
-
Un casting cinq étoiles qui est pour beaucoup pour la réussite de ce
film : Rebecca Ferguson, Oscar Isaac, Jason Momoa, Josh Brolin, Javier
Bardem, pour ne citer que les plus connus, tiennent le haut du pavé, quand à
Timothée Chalamet, force est de constater qu’il est plus que crédible
en Paul Atréides.
-
Paysages magnifiques, décors cyclopéens et superbes, effets spéciaux de
qualité, costumes complètement hallucinants : bref, on se croirait sur
Arrakis et on entre de plein pied dans l’univers d’Herbert.
-
Si Hans Zimmer à déjà fait mieux auparavant, force est de constater que l’on
reconnait une fois de plus sa touche si spéciale et que sa bande originale est
excellente.
Points
Négatifs :
-
Ce n’est que la première partie du film auquel nous avons eu droit ici – en
fait, la moitié du premier tome de la saga – et comme il n’y a aucune certitude
qu’une suite soit tournée, il y a de quoi éprouver quelques craintes à ce
sujet. Forcément, si celle-ci ne voit jamais le jour, comment ne pas considérer
ce Dune comme étant une des plus grosses déceptions de
l’histoire du septième art !?
-
De par son univers, sa conception, sa mise en scène, son coté absolument pas
tape à l’œil, l’univers de Dune n’est pas vraiment destiné au
grand public qui est davantage attirer par les productions sans âme de
chez Marvel ou les derniers Star Wars. Du coup, je
pense ne pas me tromper en affirmant que le long métrage du sieur Villeneuve ne
plaira pas à tout le monde…
-
Bien entendu, si vous êtes totalement allergique à la science-fiction, Dune n’est
pas fait pour vous.
Ma
note : 8,5/10
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