dimanche 30 avril 2023

Géo Histoire 68 – Égypte, les derniers Mystères


Géo Histoire 68 – Égypte, les derniers Mystères
Avril/Mai 2023

Géo Histoire 68 – Égypte, les derniers Mystères
- Edito : Renouer les fils de l’histoire
- Carte : Le long du fleuve sacré, l’éveil d’un monde
- Chronologie : L’empire qui voulait être divin
- Les fouilles : Ces sites qui parlent plus que jamais
C’était le temps des pyramides
- Les grandes questions : 12 énigmes et leurs explications
- Gizeh : Khéops ressuscité par la technologie
Une grande puissance apparait
- La grande naissance d’un pays : Et le lotus s’unit au papyrus
- Les offrandes : Mystérieux compagnons momifiés
Gloire et chute des Pharaons
- Le couple : Un duo de choc
- Un règne de légende : Ramsès II, l’âge d’or de la communication ?
- La Nubie : L’héritage retrouvé des Pharaons noirs
- La chute : La menace qui venait d’Orient
La redécouverte du pays d’Osiris
- L’entretient : Scanner des momies, c’est bien. Mais il faut poursuivre les recherches dans la vallée du Nil.
- La résurrection : L’Aigle et la Sphinx
- Les hiéroglyphes : Champollion ou la bote secrète du copte
- Les découvertes : Une civilisation sortie des sables
- Les découvertes : Toutankhamon, l’affaire du siècle ?
- Les restitutions : L’odyssée de l’Obélisque d’Aksoum
- L’histoire continue : Quand Pharaon rimait avec révolution
L’actu de l’Histoire
- Hitler, la guerre des images
- À lire, à voir
 
Mon avis :
 Je ne vais pas vous mentir, j’ai longuement hésité avant de me décider, finalement, à me procurer ce numéro printanier de Géo Histoire. La raison ? Elle est toute simple : en effet, qui a-t-il de moins original qu’un énième dossier consacré à l’Égypte antique ? Un dossier sur la Première ou la Seconde Guerre Mondiale, un dossier sur Louis XIV, un autre sur la Révolution Française, sur les Vikings, Rome, la Grèce Antique ? Oui, vous l’avez compris, dans le petit monde toujours aussi passionnant de l’Histoire, certaines thématiques, certaines périodes, certaines civilisations reviennent régulièrement et ce, bien entendu, au détriment d’autres qui mériteraient, elles aussi, être mises sous les feux des projecteurs. Et donc, vous l’avez compris, tandis que j’aurais été plutôt enthousiaste si j’avais eu affaire a un dossier consacré à la Mésopotamie voir même aux Hittites – là, on aurait put parler d’originalité absolue – disons que me coltiner l’Égypte pour la centième fois, eh bien, disons que ce n’était pas vraiment aussi passionnant. Pourtant, j’ai franchis le pas, ce, même si je n’attendais ni monts ni merveilles de ce numéro et, quelque part, ce fut une fort bonne décision de ma part puisque, si je dois reconnaitre que, dans l’ensemble, ce dossier consacré à l’Égypte antique ne brille absolument pas par son originalité, force est de constater qu’il n’en reste pas moins bon, très bon même ! Une bonne surprise ? Oui, incontestablement ! Ainsi, si ce dossier reprend naturellement tout un tas de thématiques, de figures historiques et d’événements connus de tous – ou presque – cela ne m’empêche pas de  reconnaitre que tout cela est fort bien traité, au point même d’en devenir intéressant. Qui plus, plutôt que de revenir pour la énième fois sur la construction des pyramides ou l’âge du Sphinx, ici, les auteurs ont préféré mettre l’accent sur l’histoire, a proprement parlé, de l’Égypte, revenant au passage sur les différentes dynasties qui se sont succédées mais aussi, en prolongeant l’expérience, allant au-delà même de la période des Pharaons pour mettre en avant ceux qui leurs ont succéder, premièrement, puis en faisant un bon en avant de plusieurs siècles afin de s’attarder sur la redécouverte de la civilisation égyptienne tout en nous montrant comment celle-ci, encore aujourd’hui, est présente. Bref, d’un sujet mille fois traité et pas original pour un sou, ce numéro de Géo Histoire à réussit le tour de force de nous pondre un dossier bien plus intéressant que prévu qui, je n’en doute pas, captivera les amateurs de la civilisation égyptienne. Naturellement, les spécialistes pourront passer outre tout en regrettant, une fois de plus, un certain manque de courage de la part de la presse spécialisé, mais bon, pour une fois que la qualité est tout de même au rendez vous, il serait dommage de s’en priver !
 

Points Positifs
 :
- Malgré le fait que la civilisation égyptienne de l’antiquité ne soit pas le sujet le plus original qui soit, le dossier de ce numéro de Géo Histoire n’en reste pas moins comme étant une belle réussite : complet, par moments captivant, il nous prouve que l’on peut parfaitement faire du neuf avec du vieux !
- Même si l’Égypte des Pharaons n’est pas le sujet le plus original qui soit, il faut reconnaitre que cette civilisation n’en reste pas moins toujours aussi fascinante, ce qui est fort bien prouvé dans ce dossier.
- La mise en avant de la chute des Pharaons, de la redécouverte de l’Égypte antique et de sa présence encore présente de nos jours dans le pays, le lien étant plutôt intéressant entre celle-ci et la révolution de 2011.
- Les amateurs de Géo Histoire retrouveront avec plaisir la qualité habituelle de ce magazine : articles clairs et instructifs, illustrations nombreuses et de qualité, bref, on ne s’ennui pas une seconde.

Points Négatifs :
- Bien entendu, il est difficile de ne pas reconnaitre que nous avons affaire, avec la civilisation égyptienne, a un sujet qui n’est pas vraiment original, bien au contraire, ce qui peut finir par en lasser plus d’un…
- Un dossier plutôt bon voir très bon dans l’ensemble mais qui ne peut, par la force des choses, sentir le déjà-vu par moments.
- Les spécialistes de l’égyptologie pourront passer outre l’achat de ce numéro.

Ma note : 7,5/10

Géo Histoire 66 – Pompéi


Géo Histoire 66 – Pompéi
Novembre/Décembre 2022

Géo Histoire 66 – Pompéi
- Visite privée : Avec le Vésuve pour témoin
- Les origines : Pompéi avant Pompéi
- Carte : Un modèle d’urbanisme au premier siècle
- La vie quotidienne : vingt-quatre heures dans la cité de la joie
- Une maison bourgeoise : Bienvenue chez Trebius Valens
- La condition féminine : Les Pompéiennes, des femmes sous contrôle ?
- Les résidences secondaires : À Herculanum, farniente et Dolce Vita
- Le sexe : L’empire des sens
- Les arènes : La gloire et le sang
- Les dernières heures : L’apocalypse
- Aux premières loges : Pline l’Ancien, l’attraction fatale
- La renaissance : Et Pompéi ressuscita
- Naissance d’un mythe : Les premiers jours de Pompéi retrouvé
- Les dernières découvertes : Aujourd’hui encore, de fascinantes trouvailles
- L’entretien : Chaque visite à Pompéi est un voyage intérieur
L’actu de l’Histoire
- Péninsule Arabique : Et Katara devint le Qatar
- À lire, à voir
 
Mon avis :
 Nouvelle critique de la revue Géo Histoire, il faut reconnaitre, d’entrée de jeu, que le dossier de ce numéro, consacré, comme vous l’avez remarquer, à Pompéi, est nettement moins original que celui dont je vous avais parler dans ma critique précédente et qui, pour rappel, s’intéressait au Portugal. Cependant, cela ne signifie aucunement que la qualité ne sera pas au rendez vous et, effectivement, s’il faut reconnaitre que Pompéi n’est peut-être pas le sujet historique le plus original qui soit – après tout, cette cité romaine détruite par une éruption du Vésuve en l’an 79 de notre ère connait depuis longtemps une célébrité certaine – force est de constater que celle-ci, deux mille ans après sa destruction, fascine encore les scientifiques mais aussi le grand public. Bien entendu, le fait que cela fait déjà quelques siècles que les ruines de Pompéi ont été retrouvées auraient put nous faire croire qu’il n’y avait plus grand-chose de véritablement neuf à nous mettre sous la dent, pour peu, naturellement, que l’on soit un tant soit peu connaisseur de cette période historique. Or, comme on s’en rend parfaitement compte en lisant ce numéro de Géo Histoire, il n’en n’est rien et il apparait que bon nombre de mystères attendent encore que les archéologues les déterrent… Qui plus est, en parcourant le dossier, le lecteur ne peut que découvrir une cité finalement plus méconnue qu’il aurait put le croire de prime abord, une cité imposante, assez vaste et qui n’avait rien à envier à certaines villes côtières de l’Italie moderne – toutes proportions gardées, cela va de soit. Ainsi, de ses origines méconnues à sa destruction en passant par sa redécouverte, c’est une Pompéi bien singulière qui nous apparait mais aussi, une Pompéi fascinante qui, au demeurant, n’a pas encore livrée tous ses secrets, ce qui fait que la lecture du dossier qui lui est consacré ici ne pourra que vous captiver... Alors, si vous souhaitez en découvrir davantage au sujet de cette légendaire cité romaine, n’hésitez pas une seule seconde, ce numéro de Géo Histoire est fait pour vous !
 

Points Positifs
 :
- Un numéro complet et fort instructif qui nous permet de mieux connaitre ou de découvrir la célèbre et fascinante cité antique que fut Pompéi. Ainsi, que vous soyez un parfait néophyte ou un connaisseur, ce numéro de Géo Histoire ne vous décevra nullement !
- Les origines de Pompéi, son histoire, la vie de la cité, la place des femmes au sein de celle-ci, ses loisirs, sa destruction, bien entendu, sa redécouverte à l’époque moderne sans oublier les divers chantiers qui se sont succéder afin de nous permettre de redécouvrir ses ruines. Bref, un dossier complet et captivant.
- On ne va pas se mentir, Pompéi n’est pas le sujet le plus original qui soit, mais bon, cela n’est pas un énorme défaut au vu de la qualité du dossier qui nous est proposer ici.
- Les amateurs de Géo Histoire retrouveront avec plaisir la qualité habituelle de ce magazine : articles clairs et instructifs, illustrations nombreuses et de qualité, bref, on ne s’ennui pas une seconde.
 
Points Négatifs :
- Le peu de place faite aux citées voisines, détruites elles aussi pas l’éruption du Vésuve – je pense à Herculanum, principalement.
- Le second dossier, bien plus court heureusement, consacré à l’histoire du Qatar tombe un peu comme un cheveu dans la soupe. Quel dommage tout de même que cette revue ne se contente pas de nous proposer un seul et unique dossier principal !
 
Ma note : 7,5/10

samedi 29 avril 2023

Géo Histoire 65 – Portugal


Géo Histoire 65 – Portugal
Septembre/Octobre 2022

Géo Histoire 65 – Portugal
- Chronologie : La saga d’une nation ouverte sur les mers
- Panorama : Les feitorias, des comptoirs pour contrôler le monde
- Lexique : Les douze mots qui ont fait le Portugal
- Les origines : Henrique, le petit prince qui a vu grand
- L’esclavagisme : Sao Tomé, la cruelle entreprise du roi Sévère
- Le partage du monde : Tordesillas, la belle manœuvre portugaise
- Les découvertes : Ils étaient les héros de la mer
- Lisbonne : Et Lisbonne devint la perle de la Renaissance
- La guerre : Un empire terrassé par une société marchande
- Le despote éclairé : Le Marquis de Pombal, un héros controversé
- Les invasions françaises : Le cauchemar de Napoléon
- La révolution libérale : Pastel de Nata, la grande histoire d’un petit flan
- L’humiliation : L’ultimatum anglais ou la fin du rêve africain
- Les traditions : Dans l’œil des premiers photographes
- La religion : A Fatima, la Vierge au chevet de la nation
- La dictature : L’énigme Salazar
- La démocratie : 1968-1976, la longue marche vers la démocratie
- L’entretien : Yves Léonard
L’actu de l’Histoire
- Pasteur, de coups d’essai en coups de dés !
- À lire, à voir
 
Mon avis :
 Poursuivons à présent avec la critique d'un autre numéro de la revue Géo Histoire – une de mes revues préférées même si je dois reconnaitre que, contrairement à ce qui est le cas avec Les Cahiers de Science & Vie, je n’achète pas forcément tous les numéros – avec un dossier qui était, naturellement, particulier à mes yeux puisque celui-ci traitait du Portugal… Bien entendu, étant d’origine lusitanienne, je ne pouvais qu’être intéressé par cette revue surtout que, il faut bien le reconnaitre, on ne peut pas vraiment dire que le Portugal soit la nation la plus abordée dans la presse spécialisée – à tord ou à raison, c’est une autre histoire… Du coup, comme vous pouvez vous en doutez, ce fut avec un certain enthousiasme que je m’étais plongé dans la lecture de ce numéro et, immédiatement, j’ai été déçu de constater qu’une bonne partie de l’histoire de mon pays brillait par son absence : l’antiquité et ses premières peuplades, la lutte contre Rome, l’époque Wisigothe, l’occupation arabe, la naissance du Portugal, tout cela était aux abonnés absents. C’est tout de même fort dommage car le dossier en lui-même, du moins, les époques qu’il traite, est plutôt bon voir intéressant même si, là aussi, il y aurait de quoi être dubitatif quand au fait que certains faits importants de l’Histoire du Portugal soient absents : la folie religieuse du Roi Sébastien et sa croisade au Maroc, la mainmise de l’Espagne sur le pays… Bref, au final, je me suis retrouvé avec un dossier qui, dans les grandes lignes, peut être qualifié de correct voir d’intéressant mais qui ne peut que décevoir puisqu’il ne traite pas de l’intégralité de l’Histoire du pays, ce qui, tout de même, est problématique…
 

Points Positifs
 :
- Un dossier intéressant dans l’ensemble et plutôt instructif qui nous rappelle que, fut un temps, le Portugal était une des nations les plus riches du monde et que Lisbonne, sa capitale, était la cité européenne la plus abondante.
- Si vous êtes un parfait néophyte de l’Histoire du Portugal, il est évidant que le dossier de ce numéro de Géo Histoire vous apprendra pas mal de choses sur ce petit pays qui, jadis, fut grand.
- Le Portugal est si souvent aux abonnés absents de la presse spécialisé que, au moins, on ne peut que louer l’originalité de ce numéro.
- Les amateurs de Géo Histoire retrouveront avec plaisir la qualité habituelle de ce magazine : articles clairs et instructifs, illustrations nombreuses et de qualité, bref, on ne s’ennui pas une seconde.
 
Points Négatifs :
- Un dossier sur l’Histoire du Portugal, c’est une excellente chose, cependant, un dossier qui passe sous silence des pans entiers de l’histoire du pays – l’antiquité et ses premières peuplades, la lutte contre Rome, l’époque Wisigothe, l’occupation arabe, la naissance du Portugal, la croisade du Roi Sébastien, la mainmise de l’Espagne sur le pays – c’est tout de même problématique !
- Le second dossier, celui consacré à Pasteur, n’apporte pas grand-chose à cette revue. D’ailleurs, je me demande pour quelle raison Géo Histoire s’évertue depuis des années à nous pondre un second dossier de quelques pages qui n’a rien à voir avec le principal. Après tout, autant laisser davantage de place au principal.
 
Ma note : 7/10

Géo Histoire HS 15 – Elisabeth II et les Windsor


Géo Histoire HS 15 – Elisabeth II et les Windsor
Septembre 2022

Géo Histoire HS 15 – Elisabeth II et les Windsor
- Généalogie : Bienvenue dans la famille Royale
- Panorama : Une dynastie dans les tempêtes du XXe siècle
- Chronologie : Les Windsor, cent cinq ans de règne et toujours là !
- Les origines : Au commencement, il y avait un château
- Le modèle : Victoria, la reine devenu mythe
- La rupture : D’une dynastie à l’autre
- L’abdication : Edouard VIII en eaux troubles
- La guerre : Unis sous le Blitz
- Le handicap : Un orthophoniste pour la voix royale
- L’aventurier : Lord Mountbatten, l’étoffe d’un héros
- L’icone : Elisabeth II, impératrice de l’image
- Le drame : A Aberfan, les regrets de la Reine
- Les scandales : La proie des médias
- Une nouvelle ère : Charles III, une si longue attente
- L’opposition : La royauté ? No Thanks !
- L’entretien : Le règne de Charles III sera écologique et religieux
 
Mon avis :
 Le 8 septembre 2022, un peu par surprise, nous apprenions le décès de celle qui apparaissait comme étant inusable après plus de 70 ans de règne, je veux, bien entendu, parler de la Reine Elisabeth II qui nous aura donc quitter à l’âge plus que vénérable de 96 ans. Soixante-dix ans, sept mois et deux jours, telle fut la durée du règne de la souveraine britannique, le plus long de l’Histoire européenne après celui, en son temps, de Louis XIV – deux ans de plus, sensiblement – et, accessoirement, sans aucun doute une des grandes figures du vingtième siècle qui, avec sa disparition, s’en est définitivement allé… Naturellement, vu l’importance de cet événement, nous avions eu droit à des funérailles somptueuses, à une folie médiatique pour le moins conséquente et, sans grande surprise, à moult documentaires – préparés en avance – et même quelques revues. Parmi celles-ci, mon choix s’était, naturellement, porté sur ce hors-série de Géo Histoire qui revenait bien entendu sur la Reine Elisabeth II mais aussi, dans un sens plus large, sur la royauté britannique et plus précisément sur le règne des Windsor… Remettant au gout du jour un ancien numéro de la revue – cela tombe bien, je n’avais pas eu l’occasion de lire celui-ci – ce hors-série de Géo Histoire est, incontestablement, indispensable pour peux que vous vous intéressiez à la famille royale britannique ou, dans un sens plus large, à l’Histoire moderne. Complet, nous expliquant d’où vient la dynastie des Windsor – il y a, bien entendu, une certaine Victoria dans le lot même si non nom était plus germanique à l’époque – et quelles périodes historiques celle-ci traversa comme les deux Guerres Mondiales, ce numéro de Géo Histoire est, tout simplement, excellent et vous apprendra tout un tas de détails plus ou moins importants sur cette fameuses royauté britannique et sur cette reine au destin peu commun. Bien entendu, un essai historique sera toujours plus complet qu’une revue mais il n’en reste pas moins que ce hors-série représente tout de même une intéressante porte d’entrée pour en connaitre davantage au sujet de la Reine Elisabeth II, des Windsor, ce, en regardant The Crown, une série qui, naturellement, sera le complément idéal de cette revue de très bonne qualité…
 

Points Positifs
 :
- Un numéro pour le moins complet et instructif qui nous permet de mieux connaitre la Reine Elisabeth II mais aussi, la dynastie d’où elle issue, les fameux Windsor. Passionnés par la famille royale britannique ou, dans un sens plus large, par l’Histoire moderne, ce hors-série de Géo Histoire est fait pour vous !
- Forcément, vu l’événement mondial que représenta le décès de la Reine Elisabeth II, l’achat de ce hors-série est presque indispensable.
- Les amateurs de Géo Histoire retrouveront avec plaisir la qualité habituelle de ce magazine : articles clairs et instructifs, illustrations nombreuses et de qualité, bref, on ne s’ennui pas une seconde.
- Une couverture simple mais terriblement efficace.
 
Points Négatifs :
- Un hors-série qui reprend un ancien numéro de Géo Histoire est qui est tout juste mis à jour. Bien entendu, vu l’urgence de l’actualité, on peu comprendre la chose mais bon, du coup, si vous êtes un familier de cette revue, ce hors-série peut apparaitre comme étant bien moins intéressant que si vous étiez un lecteur néophyte…
- Il manque peut-être une chronologie des nombreux Premiers Ministres qu’aura connus Elisabeth II ainsi qu’une autre nous présentant les divers événements qui auront eu lieu pendant son règne.
 
Ma note : 7,5/10

Géo Histoire 63 – La Guerre de Cent Ans


Géo Histoire 63 – La Guerre de Cent Ans
Mai/Juin 2022

Géo Histoire 63 – La Guerre De Cent Ans
Edito : Fief et folie
- En France, l’empreinte des Chevaliers et des Rois
- Chronologie : Le Lys contre le Lion
Époque 1 – 1337-1364 – La France dans les griffes du Lion
- Plantagenets et Capétiens, les liaisons dangereuses
- Comment les anglais ont terrassé nos chevaliers
- La Peste, un ennemi innatendu
- La Grande Jacquerie, deux semaines d’atrocités
- Le Grand Ferré, ce héros ambigu
Époque 2 – 1364-1429 – Le temps des reconquêtes
- Le duel entre le Prince Noir et Du Guesclin
- De l’épée au canon
- Charles VI, fol ou faible ?
- Et la Bourgogne trahit la France !
Époque 3 – 1429-1453 – Bouter les anglais hors du royaume
- Mais qui était la vraie Jeanne D’Arc ?
- Les écorcheurs, soldats perdus de Charles VII
- L’argentier qui mit fin à la guerre
- L’entretien : Georges Minois
L’actu de l’Histoire
- Printemps 1942 : Bir Hakeim, le sursaut
- À lire, à voir
 
Mon avis :
 On ne va pas se mentir, même si j’apprécie grandement Géo Histoire, estimant que cette revue est, probablement, une des meilleures du genre qui existe actuellement sur le marché, je dois reconnaitre que je ne me procure les numéros de celle-ci que bien trop rarement... Les raisons sont multiples : sujet des dossiers qui alternent entre le très bon et le franchement bof, le fait, incontestable, que je ne peux pas non plus tout acheter sans oublier, par moments, quelques numéros que j’aurai put me procurer et qui passent un peu à la trappe, malheureusement. Cependant, je reste tout de même plutôt fan de cette revue, en raison de ses qualités précédemment citées et lorsque l'occasion se présente, je n'hésite pas à me la procurer. Et, justement, ce fut le cas pour ce numéro de Géo Histoire paru au printemps 2022 et, en toute sincérité, je ne l’ai nullement regretté, bien au contraire ! Pourtant, a priori, on pourrait me rétorquer que la Guerre de Cent Ans, ce n’est pas le sujet le plus original qui soit et, quelque part, ce n’est pas faux. D’un autre coté, même si cela doit être le cas, je dois reconnaitre que ce conflit, sans nul doute, le plus important qui eut lieu au cours du Moyen-âge, n’est pas non plus le plus abordé au sein de la presse spécialisé. Qui plus est, pour ma part, cela fait si longtemps que je n’avais rien lu au sujet de la Guerre de Cent Ans que je ne me souviens même pas à quand remonte la dernière fois, c’est pour dire ! Du coup, comment pouvais-je passer à coté de cette revue ?! Non, cela aurait été une erreur car, après lecture de cette dernière, comment ne pas reconnaitre que celle-ci est bonne, que dis-je, excellente et que si le sujet vous passionne ou si vous êtes un néophyte, vous risquer d’être captiver par ce dossier qui s’avère non seulement complet mais surtout, passionnant ! Bref, une de mes meilleures lectures de l'année passée que ce numéro de Géo Histoire qui revient, de superbe manière, sur un conflit majeur qui a tendance, malheureusement, à être quasiment occulté de nos jours…
 

Points Positifs
 :
- Un excellent numéro qui revient, de fort belle manière, sur le conflit le plus important du Moyen-âge européen, la célèbre Guerre de Cent Ans qui opposa les royaumes de France et d’Angleterre.
- Un dossier d’une richesse peu commune pour une revue, terriblement instructif et captivant à lire. Qui plus est, comme le sujet n’est pas si traité que cela ces dernières années, c’est un bon moyen pour le public, qu’il soit néophyte ou pas, d’en apprendre davantage au sujet de cette fameuse Guerre de Cent Ans…
- Les amateurs de Géo Histoire retrouveront avec plaisir la qualité habituelle de ce magazine : articles clairs et instructifs, illustrations nombreuses et de qualité, bref, on ne s’ennui pas une seconde.
- Une couverture simple mais terriblement efficace.
 
Points Négatifs :
- Le second dossier, celui consacré à la Bataille de Bir Hakeim, en 1942, n’apporte pas grand-chose à cette revue. D’ailleurs, je me demande pour quelle raison Géo Histoire s’évertue depuis des années à nous pondre un second dossier de quelques pages qui n’a rien à voir avec le principal. Après tout, autant laisser davantage de place au principal !
 
Ma note : 8/10

vendredi 28 avril 2023

Le Sacre de l'Homme


Le Sacre de l'Homme
 
Il y a 12000 ans, l’Homme prend un tournant décisif. Il sort de la préhistoire et pose les fondations des premières civilisations. Il se sédentarise et invente l’agriculture, l’élevage, le commerce, la roue, l’alliage des métaux, les religions, l’écriture, l’architecture… Sur son chemin, de nombreuses épreuves l’attendent : la propriété privée engendre les premières guerres, le bétail provoque des épidémies ravageuses, la surpopulation, des famines… Mais il continue inlassablement à bâtir la société qui est aujourd’hui la nôtre.
 

Le Sacre de l'Homme
Réalisation : Jacques Malaterre
Scénariste : Yves Coppens, Michel Fessler
Narrateur : Thierry Frémont
Production : uFilm, France 2
Genre : Documentaire
Titre en vo : Le Sacre de l'Homme
Pays d’origine : France
Chaîne d’origine : France 2
Diffusion d’origine : 10 avril 2007
Langue d'origine : Français
Durée : 105 mn

Casting :
Helmi Dridi : Aar / Ooki / Iké / Tobar
Rabeb Srairi : Ashaa / Kelee / Nomade
Philippe Kara-Mohamed : Sarki
Lotfi Dziri : Uhru
Mohamed Ali Nahdi : Oukou
Mohamed Grayaâ : Waka
Fatma Ben Saïdane : Aka
Lotfi Turki : Roi Sargon
Hamza Sdiri : Ourham
 
Mon avis :
 Après L’Odyssée de l’Espèce, paru en 2003, qui narrait l'histoire évolutive de la lignée humaine puis Homo Sapiens, en 2005, qui s’intéressait à l'émergence de notre espèce, en 2007 paru enfin le troisième volet de la trilogie du sieur Jacques Malaterre, Le Sacre de L’Homme. Un nouveau documentaire fiction à succès qui, cette fois ci, allait mettre en avant la révolution néolithique et l’émergence des premières civilisations, c’est-à-dire, dans les grandes lignes, qui allait s’intéresser de la partie qui va de la fin de la dernière période glaciaire, grosso modo, il y a 12000 ans, à l’apparition de l’écriture et donc, le début de l’Histoire, il y a sensiblement 5000 ans, dans le Croissant Fertile, en Mésopotamie. Au vu du postulat de départ de ce documentaire qui rejoignait mes propres gouts personnels, j’attendais avec impatience Le Sacre de l’Homme et si, naturellement, celui-ci est fatalement moins aboutit que son glorieux prédécesseur, L’Odyssée de l’Espèce qui avait pour lui d’être le premier volet de la saga et de s’intéresser à l’évolution humaine en nous montrant à l’écran nous premiers et lointains ancêtres, force est de constater que l’émergence des civilisations, ma foi, ce n’est pas rien ! Moins connu du grand public, moins attirant, probablement, mais, quoi qu’il en soit, franchement intéressant et, au vu du visionnage de ce documentaire, il apparait que, une fois de plus, nous avons affaire à une belle réussite ! Car bon, que l’on soit ou pas familier de ces milliers d’années qui auront vu nos ancêtres devenir sédentaires, domestiquer les animaux, découvrir l’agriculture, la métallurgie puis, au fil du temps et de la croissance des premiers hameaux qui sont devenus des villages puis d’imposantes cités états, l’apparition de religions complexes, des premières armées, des premières lois, de l’apparition d’une élite, de plus en plus puissante, mais aussi des premières guerres et des épidémies, comment ne pas être captiver par ce documentaire ?! Reconstitution de qualité au vu des connaissances de l’époque, parfaitement axé pour un public de néophytes, ce qui est toujours une bonne chose, Le Sacre de l’Homme, sans marquer autant les esprits que L’Odyssée de l’Espèce voir Homo Sapiens, n’en reste pas moins le complètement idéal d’une trilogie qui, ma foi, aura été une belle réussite et l’on peut, par ailleurs, regretter que plus d’une décennie plus tard, il n’y ait pas eu, à la télévision française, des documentaires aussi bon, comme si, finalement, eux aussi, étaient d’une autre époque…
 

Points Positifs
 :
- Dernier volet de la trilogie débutée en 2003 avec L’Odyssée de l’EspèceLe Sacre de l’Homme s’avère être, comme ses prédécesseurs, un documentaire de qualité qui revient d’une manière intéressante et pédagogue sur ce que furent les quelques milliers d’années qui auront vu l’espèce humaine devenir sédentaire avant que ne naissent les premières civilisations avec les premières cités états du Croissant Fertile, en Mésopotamie.
- Le coté instructif de la chose, qui est, il faut l’admettre, indéniable ! Ainsi, que vous soyez un spécialiste ou un néophyte, Le Sacre de l’Homme ne pourra que vous plaire.
- Il est bien entendu plus facile de s’identifier au sort des protagonistes qui apparaissent dans les diverses histoires présentées ici puisque ces derniers nous ressemblent, de par leur comportement, leur craintes, leurs amours. En tous cas, bien davantage qu’Homo Erectus ou Neandertal, naturellement !
 
Points Négatifs :
- Fatalement, ce troisième volet est moins spectaculaire que ses prédécesseurs qui avaient pour eux le fait qu’ils mettaient en avant nos lointains ancêtres. Qui plus est, l’effet de surprise ne fonctionne plus autant, ce qui est normal.

Ma note : 7,5/10

Homo Sapiens


Homo Sapiens
 
Il y a deux cent cinquante mille ans le premier représentant direct de notre espèce apparaît sur terre : L'Homo Sapiens... de -400000 à -20000 avant JC, nous suivons le destin d'Homo Erectus, de Néandertal et de Sapiens. Nous allons ainsi découvrir l'apparition du langage, de l'art, des cultes, de l'agriculture, et de l'élevage.
 

Homo Sapiens
Réalisation : Jacques Malaterre, Chip Proser
Narrateur : Philippe Torreton
Production : France 3, Ballistic Pictures
Genre : Documentaire
Titre en vo : Homo Sapiens
Pays d’origine : France, Belgique, Suisse, Allemagne, Canada
Chaîne d’origine : France 3
Diffusion d’origine : 11 janvier 2005
Langue d'origine : Français
Durée : 88 mn
 
Mon avis :
 Comme on a put le voir dans la critique précédente, en janvier 2003 était paru sur les écrans un documentaire qui connut alors un énorme succès dans nos contrées, je veux, bien évidement, parler de L’Odyssée de l’Espèce, œuvre du sieur Jacques Malaterre et qui, sous la caution scientifique du célèbre Yves Coppens, nous narrait en quatre-vingt dix petites minutes, l’histoire de l’humanité depuis son plus lointain ancêtre alors connue – la fameuse Lucy – jusqu’à l’Homo Sapiens, c’est-à-dire, notre propre espèce. Le succès ayant bien évidement tendance à attirer le succès, L’Odyssée de l’Espèce eut la joie de connaitre une suite, assez rapidement puisque, tout juste deux ans plus tard, un autre documentaire du même type était diffusé à une heure de grande écoute sur le service public, un certain… Homo Sapiens. Bon, comme son titre l’indique, celui-ci est quasiment uniquement consacré à nos ancêtres directs – il y a bien quelques apparitions éparses de Néandertal puisque les deux espèces humaines se sont fréquentées – et, fatalement, il est moins captivant que pouvait l’être son prédécesseur puisque celui-ci avait pour lui de nous présenter à l’écran des hominidés tellement anciens et variés que le spectateur ne pouvait qu’être intéressé parce qu’il le voyait à l’écran. En effet, malgré des images de synthèses nettement datées désormais, L’Odyssée de l’Espèce avait pour lui la variété, chose qui n’est pas vraiment le cas dans Homo Sapiens où l’on suit, forcément, le destin de divers individus qui nous ressemblent trop pour vraiment nous émerveiller en dehors du fait qu’ils étaient vêtus de peaux de bêtes. Cependant, malgré ce constat, Homo Sapiens est un bon documentaire sur la préhistoire et, ma foi, suivre nos ancêtres qui chassent les mammouths, qui rencontrent Néandertal ou qui découvrent la navigation, ma foi, c’est plutôt intéressant. Alors bien sur, le succès fut nettement moindre mais, quelque part, cela était attendu : les amateurs de la préhistoire y auront trouver leur compte et replongeront avec plaisir, deux ans plus tard, dans le troisième et dernier volet de la trilogie, Le Sacre de l’Homme, consacré, lui, à la naissance des civilisations, mais ceci, bien entendu, est déjà une autre histoire…
 

Points Positifs
 :
- Second volet de la trilogie de Jacques Malaterre consacré à l’histoire de l’humanité au cours de la préhistoire, Homo Sapiens, consacré, comme son nom l’indique, a notre plus proche ancêtre, est une belle réussite qui ravira les amateurs du genre. Ainsi, même s’il est moins passionnant que L’Odyssée de l’Espèce et que l’effet de surprise ne fonctionne plus, il n’en reste pas moins un incontournable.
- Certes, seul les Homo Sapiens sont mis à l’honneur ici, cependant, la documentaire reste suffisamment intéressant pour nous tenir en haleine surtout que certains passages sont franchement réussis – la chasse aux mammouths étant, selon moi, le point d’orgue de ce documentaire.
- Le coté instructif de la chose, qui est, il faut l’admettre, indéniable ! Ainsi, que vous soyez un spécialiste ou un néophyte, Homo Sapiens ne pourra que vous plaire.

Points Négatifs :
Homo Sapiens est un bon documentaire, certes, cependant, il souffre de la comparaison avec son prédécesseur qui nous présentait moult hominidés nettement plus spectaculaires car, finalement, bien plus éloignés de nous…
- Bien entendu, le temps ayant fait son œuvre : Homo Sapiens accuse fortement son age pour ce qui est des effets spéciaux.

Ma note : 7,5/10

L’Odyssée de l’Espèce


L’Odyssée de l’Espèce
 
Il y a dix millions d'années, en Afrique tropicale, parce que la forêt disparaît, quelques grands primates se lèvent et se mettent à marcher sur deux pieds. Face aux dangers de la savane, comme tous les êtres vivants, ils se défendent et s'adaptent. Leur cerveau grandit, leur conscience se développe. Ils inventent, ils s'organisent, ils parcourent la terre et les océans. Ils conquièrent le monde. Nous sommes leurs enfants. Que nous soyons bretons, chinois, indiens ou africains, que notre peau soit blanche, noire ou cuivrée… Nous descendons tous d'une seule lignée. Dix millions d'années, c'est plus de cinq cent mille générations. Inlassablement, nos aïeux ont transmis leur savoir à leurs enfants, pour qu'il arrive jusqu'à nous. Aujourd'hui, la part de ce savoir que l'on appelle science nous permet de remonter jusqu'à eux. De fouiller notre terre pour y trouver leurs traces, faire surgir notre passé… Et raconter ce que l'on sait de l'extraordinaire odyssée de notre grande famille.
 

L’Odyssée de l’Espèce
Réalisation : Jacques Malaterre
Narrateur : Charles Berling
Production : France 3, Transparences Productions, RTBF
Genre : Documentaire
Titre en vo : L’Odyssée de l’Espèce
Pays d’origine : France, Canada
Chaîne d’origine : France 3
Diffusion d’origine : 07 janvier 2003
Langue d'origine : Français
Durée : 90 mn
 
Mon avis :
 Tout commença il y a presque deux décénnies, lorsque, a une heure de grande écoute, une chaine du service public, France 3, pour ne pas la citer, diffusa ce qui fut alors présenter comme étant un documentaire exceptionnel : L’Odyssée de l’Espèce. Retraçant l’évolution humaine des tous premiers pas de nos plus anciens ancêtres – qui, pour simplifier les choses, quittèrent les branches des arbres pour s’aventurer dans la savane il y a environ 7 a 6 millions d’années, jusqu'à l’Homo Sapiens, c'est-à-dire, nous-mêmes, en passant par l’Homo Habilis ou l’Homme de Neandertal – tout au long de 90 minutes, le spectateur découvrait alors, de façon imagée, parfois théâtrale des instants de vie parmi les plus marquants de la longue, très longue histoire humaine, celle de nos ancêtres, de leurs évolution, de leurs découvertes, et de la propagation des connaissances. Bien évidement, exceptionnel, ce documentaire l’était bel et bien, sans nul doute possible et la volonté, que dis-je, le courage de France 3 de le diffuser a une heure de très grande écoute se vit récompenser par la plus belle des manières a l’époque, c'est-à-dire, par un excellent audimat ce qui nous montre que lorsque la télé prend des risques, elle en est parfois récompensée. Et même si plus d’une décennie s’est écoulée depuis cette toute première diffusion, je garde encore en mémoire mes toutes premières impressions d’alors, forcement très bonnes, ainsi que les louanges des divers médias et du public en général. Oui, indéniablement, il y eut un avant et un après L’Odyssée de l’Espèce en France, ce qui est dommage, cependant, c’est que ce genre d’initiatives, rare à l’époque, soit devenu tout simplement quasiment impossible actuellement... Bien évidement, le temps a passé depuis et j’ai eu l’occasion, au fil des années de voir et revoir de multiples rediffusions de ce documentaire, soit dans sa version originale, par le biais du DVD rapidement acheter après sa première diffusion, soit celle comportant moult explications scientifiques, et se rapprochant de fait du documentaire tel que l’on est habituer d’ne voir sur nos petits écrans. Du coup, a force, je dois avouer que ces multiples rediffusions me lassèrent un peu, surtout qu’entre temps, tout un tas de « suites » virent le jour, comme Homo SapiensLe Sacre de l’HommeToumaï et même L’Odyssée de la Vie, elles aussi multi-diffusées sur le service public au fil des ans. Pourtant, si lassitude il y eut, mon intérêt pour ce documentaire (et pour les autres par ailleurs) ne faiblit pas comme j’ai put le remarquer après l’avoir revu une énième fois, chose que je n’avais pas faite depuis un bon bout de temps. Bien évidement, l’effet de surprise s’est depuis longtemps envolé, mais même ainsi, au bout de presque une décennie et de moult rediffusions, il est incontestable, selon moi, que L’Odyssée de l’Espèce n’a rien perdu de son intérêt. Bien évidement, si le format choisis alors s’éloigne des reportages scientifiques auxquels on est habituer en temps normal (voir ARTE), pour être tout a fait franc, les concepteurs de L’Odyssée de l’Espèce n’ont rien inventer, se contentant de s’inspirer de ce que la BBC avait fait, par exemple, avec leur célèbre Sur la Terre des Dinosaures sortit quelques années plus tôt : documentaire diviser en plusieurs parties, chacune consacrée a une période donnée et, bien évidement, a l’un de nos ancêtres, scènes de vie, théâtralisation des événements importants comme, par exemple, la découverte du feu, celle de la pierre taillé, et voix off narrative qui nous donne a la fois quelques informations sur les événements en cour comme sur ce que l’on voit a l’écran. Mais n’y voyez rien là aucun manque d’originalité mais plutôt la reprise d’une formule qui a fait ses fruits et a ce propos, il est indéniable que Jacques Malaterre a fait là un superbe travail de réalisateur. Bien évidement, les mauvaises langues se sont tout de même fait entendre, un peu de la même manière que dans le cas de Sur la Terre des Dinosaures : tout cela n’était que de la spéculation, personne, au jour d’aujourd’hui, n’a la certitude que les événements se sont déroulés ainsi, quant a la caution scientifique d’Yves Coppens (mais il n’était pas seul sur ce coup là), on n’en viendrait presque a lui trouver beaucoup a redire, certains mettant en cause ses compétences… mal, accessoirement bien français que de rejeter ce qui vient de chez soit et de s’extasier sur les autres et après l’on s’étonnes que nos « cerveaux » trouvent du travail ailleurs ? Mais quoi qu’il en soit, comme c’est également le cas pour Sur la Terre des Dinosaures, disons nous bien qu’un documentaire comme L’Odyssée de l’Espèce est à prendre avant tout pour ce qu’il est, c'est-à-dire, un concentré des connaissances du moment (que de nouvelles découvertes pourront dans l’avenir contredire), une extrapolation d’événements qui ont eu lieu il y a une éternité et dont, avouons le, un flou total continuera a planer et, surtout, un formidable travail de vulgarisation scientifique, et cela me semble le plus important : comment croyez vous que le simple quidam accroche a un reportage où un type barbu au milieu de son chantier de fouilles va nous parler pendant une demi heure de toutes les hypothèses possible et inimaginables sur la façon dont l’Homo Erectus taillait ses silex alors que dans L’Odyssée de l’Espèce, la question est réglée en deux minutes ? Réducteur, simpliste ? Non, éducatif car tous ne sont pas capables ou ne veulent même pas entendre parler de reportages scientifiques et si des documentaires comme L’Odyssée de l’Espèce permettent d’attirer un nouveau public, c’est tant mieux ! La connaissance, toujours la connaissance, et pour le plus grand nombre, c’est cela qui compte, et quand en plus, la qualité est au rendez vous, que demande le peuple ?
 

Points Positifs
 :
- Sans nul doute le meilleur documentaire consacré à la Préhistoire réalisé en France. Ne possédant pas les moyens de la BBC, force est de constater que France Télévision s’en sort à merveille et nous livre un documentaire qui nous entraine dans un fantastique voyage dans le passé, à la découverte de nos ancêtres.
- Une réalisation de qualité et qui nous captive très rapidement : il faut dire que c’est un véritable régal que de suivre les diverses tranches de vies de nos lointains ancêtres, les voir évoluer, petit à petit, souffrir, faire des découvertes, nous ressembler de plus en plus, etc.
- Le coté instructif de la chose, qui est, il faut l’admettre, indéniable ! Ainsi, que vous soyez un spécialiste ou un néophyte, L’Odyssée de l’Espèce ne pourra que vous plaire.
- Le premier, accessoirement, d’une longue série qui, qualitativement parlant, mérite également le détour…
 
Points Négatifs :
- Bien entendu, le temps ayant fait son œuvre : L’Odyssée de l’Espèce commence à accuser son age pour ce qui est des effets spéciaux.
- Depuis, quelques découvertes plus récentes sont venues remettre en causes certaines des affirmations de ce documentaire, mais bon, ce n’est pas anormal…
 
Ma note : 8,5/10