mercredi 31 mai 2023

Apocalypse – La Seconde Guerre Mondiale


Apocalypse – La Seconde Guerre Mondiale
 
Dès son accession au pouvoir en janvier 1933, Hitler compte sur l'inertie des démocraties européennes pour s'emparer des territoires qu'il convoite : l'Autriche est annexée et la Tchécoslovaquie est démembrée en 1938. Lorsque les troupes du Troisième Reich envahissent la Pologne en septembre 1939, la France et l'Angleterre n'ont plus le choix : elles déclarent la guerre à l'Allemagne. L'alliance secrète avec Staline s'avère extrêmement profitable. Les Allemands et les Soviétiques dépècent la Pologne. A l'Ouest débute la Drôle de Guerre. Cette période d'incertitude trahit l'espoir de la France d'éviter un nouveau conflit meurtrier. Le traumatisme de la Première Guerre Mondiale est encore très présent dans les esprits.
 

Apocalypse – La Seconde Guerre Mondiale
Réalisation : Isabelle Clarke, Daniel Costelle
Narrateur : Mathieu Kassovitz
Production : France Télévisions Distribution
Genre : Documentaire historique
Titre en vo : Apocalypse – La Seconde Guerre Mondiale
Pays d’origine : France
Chaîne d’origine : France 2
Diffusion d’origine : 08 septembre 2009 – 22 septembre 2009
Langue d'origine : Français
Nombre d’épisodes : 6 x 52 minutes
 
Mon avis :
 Le 8 mai dernier, on a célébrer le soixante-dix-septième anniversaire de la fin de la Seconde Guerre Mondiale, du moins, pour ce qui est du théâtre d’action européen, le Japon ayant été un poil plus long a jeter l’éponge, et il fallut deux bombes atomiques, quelques mois plus tard, pour l’y contraindre. Et donc, histoire de rester dans la lignée de ma critique précédente, j’ai tenu à vous proposer celle de l’excellent documentaire Apocalypse – La Seconde Guerre Mondiale, documentaire, en six parties, d’Isabelle Clarke et de Daniel Costelle, et qui, sans surprises, fut conforme à ce que j’en attendais. Pour rappel, aujourd'hui même, j’avais déjà eu l’occasion de vous parler de son équivalent consacré à la Grande Guerre, Apocalypse – La Première Guerre Mondiale : documentaire de qualité, celui-ci était une parfaite entrée en matière pour le grand public qui connaitrait mal le sujet et souhaiterait en savoir davantage au sujet du conflit. Et donc, pour ce qui est de Apocalypse – La Seconde Guerre Mondiale, c’est sans surprises que l’on retrouve un documentaire du même acabit : plutôt complet dans l’ensemble, fort instructif, mettant l’accent, une fois de plus, sur la colorisation des images d’archives, celui-ci, finalement, ne pèche que pour une seule raison, le fait que celui-ci soit davantage destiné aux néophytes qu’aux connaisseurs, ces derniers, finalement, n’apprenant pas grand-chose lors du visionnage de ces six épisodes. Quoi qu’il en soit, si vous souhaitez en connaitre davantage au sujet de la Seconde Guerre Mondiale, ce documentaire est fait pour vous : instructif, complet, il ne vous décevra pas, et bon, en cette période de célébration, il serait dommage de s’en priver…
 

Points Positifs
 :
- Ne serait-ce que pour son coté de vulgarisation parfaitement assumé et réussi, ce documentaire vaut le coup, surtout que cela permet à un certain public non averti d’apprendre pas mal de choses sur la Seconde Guerre Mondiale.
- Pas mal d’images d’archives peu connues, quelques zones du conflit peu abordées en temps normal le sont ici, bref, tout cela est fort instructif.
- Si vous êtes un néophyte de la Seconde Guerre Mondiale, cet épisode d’Apocalypse est fait pour vous et représente une bonne entrée en matière pour en découvrir davantage au sujet de ce conflit.
- Parfaitement monté, servi par une excellente narration du sieur Mathieu Kassovitz, les six épisodes s’enfilent les uns à la suite des autres de façon plutôt captivante.

Points Négatifs :
- Six épisodes ne sont malheureusement pas suffisants pour aborder, comme il se doit, l’ensemble du conflit et cela se ressent, principalement vers la fin, un peu trop expédiée selon moi.
- S’attarder sur les simples quidams, c’est une chose, par contre, que cela soit fait au détriment des grandes figures de la guerre ou de certaines batailles, c’est nettement plus problématique.
- Bien entendu, si vous êtes un spécialiste de la Seconde Guerre Mondiale, ce n’est pas ce documentaire qui va vous apprendre grand-chose de nouveau.

Ma note : 7,5/10

Apocalypse – La Première Guerre Mondiale


Apocalypse – La Première Guerre Mondiale
 
Le sacrifice d'une génération entière aurait-il pu être évité ? Comment un conflit aussi cruel et total a-t-il été possible ? Comment les hommes et les femmes ont-ils pu supporter cette horreur pendant quatre longues années ? La série Apocalypse la 1ère Guerre Mondiale répond à ces questions fondamentales par une approche stratégique et globale, mais aussi et surtout par un regard intime et sensible, à hauteur d'homme. Réalisée à partir de plus de 500 heures d'archives cinématographiques, souvent inédites et mises en couleur, elle nous emmène sur les champs de batailles, dans la tête des gouvernants et des soldats, mais aussi dans le quotidien des civils à l'arrière. Nous allons des tranchées du Nord de la France aux fronts moins connus de Russie, de Serbie, de Turquie, de Palestine. Des millions de soldats, venus des cinq continents vont mourir ou être blessés dans leur chair et leur esprit. La narration porte les voix, les souvenirs et les expériences de ces hommes et femmes afin de mieux comprendre et ressentir ce qui a conduit « le monde d'hier » à l'apocalypse.
 

Apocalypse – La Première Guerre Mondiale
Réalisation : Isabelle Clarke, Daniel Costelle
Narrateur : Mathieu Kassovitz
Production : France Télévisions Distribution
Genre : Documentaire historique
Titre en vo : Apocalypse – La Première Guerre Mondiale
Pays d’origine : France
Chaîne d’origine : France 2
Diffusion d’origine : Mars 2014
Langue d'origine : Français
Nombre d’épisodes : 5 x 52 minutes
 
Mon avis :
 Lorsque, en 2014, j’appris que France 2 allait diffusée un documentaire consacrée à la Première Guerre Mondiale, la troisième (après le second conflit mondial et celui consacré à Hitler) de la mouture Apocalypse, œuvre du duo Isabelle Clarke et Daniel Costelle, vous pouvez imaginer a quel point j’étais enthousiaste, surtout que, à l’époque, nous étions en plein centenaire de la Der des Der. Et, ma foi, après visionnage de ces cinq épisodes, force est de constater que si, effectivement, il y aurait toujours à redire sur quelques points, ce documentaire aura une fois de plus créer l’événement : excellentes audiences, une vulgarisation regrettée par certains mais qui, au moins, permet de toucher un public plus large, déjà, rien que pour cela, bref, pour rappeler aux plus jeunes d’entre nous ce que fut ce terrifiant conflit, de plus en plus oublié car éloigné dans le temps et franchement occulté par celui qui lui succéda, deux décennies plus tard, j’estime qu’Apocalypse méritait le détour. Ensuite, si l’on s’attaque davantage au fond du problème, a sa conception même, que dire ? Féru d’histoire, je regrette depuis longtemps que, justement, le premier conflit mondial soit souvent occulté et qu’il n’y ait pas grand-chose à se mettre sous la dent, alors, quand l’occasion se présente, autant en profiter… surtout que, même si je trouve que la colorisation des images n’était pas nécessaire, même si le coté scénarisé du documentaire, par moments, était futile (mais bon, qu’est ce qui ne l’est pas ?) et surtout, même si, malgré les cinq épisodes qui composent ce documentaire, j’ai trouvé celui-ci terriblement court, trop de raccourcis étant fait sur pas mal de périodes du conflit, je n’en ai pas moins trouver moins mon bonheur dans l’ensemble. Captivant, souvent intéressant et instructif quand il aborde des zones du conflit qui ne sont jamais traitées, il apparait que cet Apocalypse – La Première Guerre Mondiale aura été une réussite ; après, bien entendu, on peut toujours pinailler et se dire que cela aurait pu être mieux, mais bon, de temps en temps, il faut aussi se satisfaire de ce que l’on a, surtout quand la qualité est présente.
 

Points Positifs
 :
- Ne serait-ce que pour son coté de vulgarisation parfaitement assumé et réussi, ce documentaire vaut le coup, surtout que cela permet à un certain public non averti d’apprendre pas mal de choses sur la Grande Guerre.
- Bon nombre d’images inédites, des zones du conflit souvent oubliées sont ici traitées à leur juste valeur et nul manichéisme ou presque pour ce qui est de la présentation des forces en présence.
- Parfaitement monté, servi par une excellente narration du sieur Mathieu Kassovitz, les cinq épisodes s’enfilent les uns à la suite des autres de façon plutôt captivante.
- Bien aimé que l’on nous montre bon nombre des grands chefs militaires du conflit suivant ; Rommel, Patton etc.
 
Points Négatifs :
- Curieusement, je l’ai trouvé trop court et n’aurait franchement pas été contre deux ou trois épisodes de plus, surtout que ceux-ci se justifiaient : des grandes batailles sont rapidement survolées et, même si l’on aborde un peu tous les théâtres d’opération, reconnaissons que cela reste tout de même centré sur la partie ouest, dans le nord-est de la France.
- Il manque indéniablement les causes et les conséquences de la Première Guerre Mondiale – programme de troisième messieurs dames les auteurs !
- S’attarder sur le simple soldat, c’est fort louable, mais n’oublions pas les chefs militaires, les politiques, les dirigeants. Si certains, Ludendorff par exemple, occupent la place qu’ils méritent, ce n’est pas le cas de tout le monde.
 
Ma note : 8/10

mardi 30 mai 2023

Les Cahiers de Science & Vie 210 – Au Fil de la Loire


Les Cahiers de Science & Vie 210 – Au Fil de la Loire
Mai/Juin 2023

Au sommaire :
Édito : Un pont entre deux rives
L’actu face au passé : Amazonie
- Une Amazonie en vie ?
- Amazonie : la forêt et ses hommes
- Le choc de deux mondes
- Quand valorisation rime avec destruction
- Lula, sauveur de l’Amazonie et des indiens ?
Dossier : Au Fil de la Loire
- La Loire : fleuve royal
- Quand la Loire fait le mur
- La Loire médiévale, zone frontière
- Val de Loire, refuge du pouvoir royal
- Chambord, refuge de François 1er
- La Renaissance de la Cour de France
- Val de Loire : une autre histoire de France
- La fièvre bâtisseuse de la Renaissance
- Portfolio des châteaux
- L’entretient avec Monique Chatenet
- Jardins de France, jardins à la française
- La voie du vin
- La Loire : une muse tardive
- Lettres de la Loire
Culture
- Le Mans, cent ans au compteur !
- Le cercueil de Ramsès II
- L’imprimerie, une révolution !
- Notre-Dame de Paris, une restauration historique
- Les bonnes lectures
 
Mon avis :
 Bon, décidément, on ne peut pas vraiment dire que je sois totalement verni pour ce qui est des Cahiers de Science & Vie en cette année 2023… Pourtant, si je dois être totalement franc, les choses avaient plutôt bien commencées puisque, en janvier dernier, le numéro hivernal des Cahiers avait été une belle surprise à mes yeux, ce, grâce à son dossier principal consacré à la gente féline. Un très bon début, donc, sauf que dès le numéro suivant, les choses étaient moins engageantes même si, après coup, le dossier sur les montagnes et leur lien avec l’Homme s’était avéré plus réussi que prévu. Le souci, c’est que les choses ne firent qu’empirer avec ce numéro printanier des Cahiers puisque bon, comment dire, la Loire, ce n’est pas vraiment ma tasse de thé… Alors certes, l’on me rétorquera que les fameux Châteaux de la Loire, ce n’est pas rien et, quelque part, je ne pourrais les contredire, d’ailleurs, sur ce point, le dossier n’est pas totalement inintéressant. Cependant, malgré cet état de fait, je n’ai pas vraiment été emballé par celui-ci, le sujet ne me passionnant décidément pas, d’où, fatalement, on ressentit final vis-à-vis de celui-ci… Reste le second dossier, plus court et consacré à l’Amazonie qui, ma foi, est plutôt intéressant, cependant, quelque part, il aurait gagné à être davantage développé. Et, finalement, peut-être que le problème est là : en effet, l’Amazonie aurait gagné à être le dossier principal de ce numéro des Cahiers tandis que la Loire, bah, selon moi, quelques pages auraient suffit…
 

Points Positifs
 :
- Un dossier principal loin d’être inintéressant et qui ravira les amoureux de la Loire et, bien entendu, de ses magnifiques châteaux.
- Le second dossier, consacré à l’Amazonie, est franchement intéressant et il est dommage qu’il soit aussi court.
- Comme c’est toujours le cas avec les Cahiers, l’ensemble est bien écrit et suffisamment clair pour ravir le grand public. De plus, nous avons droit à de nombreuses illustrations de qualité.
- Comme je l’ai déjà souligné dans mes critiques précédentes, je suis vraiment fan de cette nouvelle formule !

Points Négatifs :
- Je n’ai pas vraiment accroché au dossier consacré à la Loire : certes, je reconnais qu’il n’est pas inintéressant, cependant, je n’ai pas vraiment réussi à rentrer dedans.
- Qui plus est, on ne peut pas vraiment dire que les châteaux de la Loire soient le sujet le plus original qui soit…
- Dommage, vraiment dommage que le dossier consacré à l’Amazonie n’ai pas été le principal, d’ailleurs, pour être tout à fait franc, il aurait largement mérité d’être le principal.

Ma note : 7/10

Les Cahiers de Science & Vie 209 – Montagne, la Conquête des Cimes


Les Cahiers de Science & Vie 209 – Montagne, la Conquête des Cimes
Mars/Avril 2023

Au sommaire :
Édito : Là-haut !
L’actu face au passé : Arménie, une tragédie séculaire
- Arménie, terre menacée
- Feu la grande Arménie
- Religion et alphabet : le ciment d’un peuple
- Des siècles de migrations, de déportations
- La longue quête d’un allié puissant
- De la soumission à l’anéantissement
- Une logique génocidaire implacable
- Après l’indicible, le combat continue
Dossier : Montagne
- La conquête des cimes
- Entretient avec Bernard Debardieux
- Sommets sacrés
- Le Fuji : et la montagne devint icône
- Terreur dans les cimes
- Ötzi : affaire non classée
- Les savants prennent de la hauteur
- Le défi de la cartographie
- A la conquête de la verticalité
- Viollet-le-Duc : le Mont-Blanc pour obsession
- Comment l’alpinisme moderne a vu le jour sous l’Ancien Régime
- A l’assaut des cimes oubliés
- Ces népalaises sur le toit du monde
- Temps modernes : l’invention des stations de sports d’hiver
Culture
- Le kimono sous toutes ses coutures
- Léon Monet, de l’ombre à la lumière
- Artistes préhistoriques
- Les bonnes lectures
 
Mon avis :
 Pour ce qui est des Cahiers de Science & Vie, l’année avait fort bien débutée puisque le numéro précédant, pour rappel, nous proposait un dossier consacré à nos amis les chats et pour un amoureux inconditionnel de la gente féline, cela ne pouvait que me plaire fortement. Sans grande surprise, à un numéro excellent ne pouvait que succéder un autre fatalement moins intéressant – du moins, à mes yeux – et ce fut donc ce qui arriva lorsque, fin février dernier, je découvris le contenu du dossier principal du nouveau numéro des Cahiers et qui, comme vous l’avez compris, était consacré a la montage ou, plus précisément, au rapport que les hommes, depuis des siècles, entretiennent avec celle-ci. Bon, je le reconnais, j’exagère peut-être un peu car si, oui, incontestablement, je suis moins passionné par les montagnes que par les chats, force est de constater que le dossier de ce numéro des Cahiers n’en reste pas moins plutôt réussi dans l’ensemble : instructif, il l’est, indéniablement et je dois admettre que j’ai appris pas mal de choses quand à la manière dont les hommes ont put percevoir les montagnes au fil du temps. Ainsi, de lieux interdits et dangereux, les montagnes, parfois sacrées également suivant les lieux et les époques, sont désormais devenues des lieux de loisirs et que vous soyez un inconditionnel de celles-ci ou non, disons que le dossier ne vous laissera pas indifférent… Mais ce n’est pas tout puisque, comme vous l’avez probablement remarquer si vous êtes un familier des Cahiers, depuis cette année, le concept à changer et nous avons désormais droit à un second dossier, plus court, mais plutôt intéressant : ce mois-ci, c’est l’Arménie qui est à l’honneur, ce, en raison de la guerre qui touche ce pays depuis des mois et dont pas grand monde ne parle. Franchement instructif, ce dossier nous fait découvrir un pays fort méconnu mais à la richesse historique indéniable, ce qui rehausse, définitivement, la qualité d’un énième numéro des Cahiers de Science & Vie que l’on peut qualifier, sans problème, de bon voir de très bon !
 

Points Positifs
 :
- Le dossier principal consacré aux montagnes est plutôt intéressant et nous montre bien, au fil des siècles, comment à évoluer la manière dont les hommes voyaient celle-ci : de lieux dangereux ou sacrés, les montagnes étant devenues des lieux de loisirs ou de performances sportives.
- Le second dossier nous dévoile la longue et riche histoire de l’Arménie, un pays méconnu et qui souffre depuis bien trop longtemps de ses puissants voisins, le dernier exemple en date étant, bien entendu, la guerre du Haut-Karabagh qui opposa celle-ci à l'Azerbaïdjan.
- Comme c’est toujours le cas avec les Cahiers, l’ensemble est bien écrit et suffisamment clair pour ravir le grand public. De plus, nous avons droit à de nombreuses illustrations de qualité.
- Je suis vraiment fan de cette nouvelle formule !
 
Points Négatifs :
- Si le dossier consacré aux montagnes est plutôt bon, j’aurais préféré qu’il s’attarde un peu plus sur les hauts sommets du monde entier, le tout étant, comme un peu trop souvent, un peu trop centré sur la France.
- On ne peut pas vraiment dire que la couverture soit une franche réussite…
 
Ma note : 7,5/10

Les Cahiers de Science & Vie 208 – Le Chat


Les Cahiers de Science & Vie 208 – Le Chat
Janvier/Février 2023

Au sommaire :
Édito : Conquête à pattes de velours et juste combat !
L’actu face au passé : Iran
- Iran : le souffle des femmes
- Epouses et concubines, au-delà du cliché
- Elles ont marqué leur temps
- Femmes, vie, liberté : une longue voie vers l’émancipation
Dossier : Le Chat
- Chat : comment il nous a domestiqués
- Quand la science traque le matou
- La conquête à pattes de velours
- Une passion égyptienne
- Figure bouddhiste
- Le maudit médiéval !
- Le favori des puissants
- Héroïques !
- Une figure populaire
- Tous fous des chats !
- Entretient avec Eric Baratay
Culture
- Découvertes et préservation des trésors du fond des mers
- Oasis d’Ouzbékistan : à la croisée des mondes
- Les bonnes lectures
- Les chats de la rédaction
 
Mon avis :
 Alors que nous approchons à grand pas de la fin du mois de mai, je vais en profiter – avant d’attaquer, dès le mois prochain, un rythme différent et plus en accord avec mon quotidien – pour vous proposer les critiques des numéros des Cahiers de Science & Vie parus depuis le début de cette année 2023, une revue qui, pour rappel, est ma préférée. Et donc, après une année 2022 qui, en toute franchise, ne fut pas exceptionnelle pour ce qui est du contenu des dossiers des Cahiers, 2023 débuta fort bien puisque le numéro de janvier était consacré aux chats ! Bon, ce n’est pas une surprise et celles et ceux qui me connaissent le savent depuis longtemps, je suis un amoureux, que dis-je, un inconditionnel de la gente féline ainsi, par la force des choses, comment ne pouvais-je pas être attirer par ce numéro des Cahiers qui allait mettre à l’honneur le félis catus !? Pourtant, d’entrée de jeu, il y avait une autre surprise : un nouveau concept éditorial qui nous proposait une nouvelle rubrique, située avant le dossier principal. Enième changement, un parmi tant d’autres comme c’est le cas depuis quelques années sauf que, pour une fois, celui-ci me semble plutôt pertinent puisque cette rubrique met en avant l’actualité sous le prisme du passé – pour une première, c’est l’histoire du voile en Iran qui est au programme. Une bonne chose, donc, surtout que la dernière partie, souvent inutile, est nettement plus courte. Mais il est temps de s’attaquer au plat principal et, donc, a ce fameux dossier consacré aux chats… Alors, le résultat aura-t-il été à la hauteur de mes espérances ? Eh bien, en toute franchise – et cela n’a rien à voir avec le fait que j’adore les chats – c’est un oui, un grand oui même ! Complet, franchement instructif, voilà un dossier des Cahiers comme je les aime et comme je souhaiterais en avoir plus souvent. De plus, comme celui-ci est consacré à la gente féline, que demande le peuple ? Ma foi, pas grand-chose si ce n’est que j’espère que les prochains numéros des Cahiers soient du même acabit, mais bon, ceci est une autre histoire…
 

Points Positifs
 :
- Un excellent numéro des Cahiers de Science & Vie qui ne peut que satisfaire pleinement les très nombreux amoureux des chats. Nous offrant un dossier complet, fort instructif et par moments passionnants, voilà une revue qui ravira à la fois les spécialistes que les néophytes !
- Un nouveau changement de formule – un de plus – mais un changement pour le moins réussi puisque la nouvelle rubrique, L’actu face au passé, me semble plutôt être une bonne chose.
- Pour une première, celle-ci s’intéresse à l’histoire du voile en Iran et, ma foi, disons que c’est fort instructif.
- Comme c’est toujours le cas avec les Cahiers, l’ensemble est bien écrit et suffisamment clair pour ravir le grand public. De plus, nous avons droit à de nombreuses illustrations de qualité.
 
Points Négatifs :
- Naturellement, si vous détestez les chats – pauvres fous que vous êtes – alors, voilà une revue qui n’est pas faite pour vous !
- On peut toujours regretter que le dossier principal ne soit pas un poil plus long.
 
Ma note : 8/10

lundi 29 mai 2023

OSS 117 – Alerte Rouge en Afrique Noire


OSS 117 – Alerte Rouge en Afrique Noire
 
En janvier 1981, Hubert Bonisseur de La Bath est retenu prisonnier en Afghanistan. Ses ravisseurs exigent de la France des armes en échange de leur célèbre espion. Il parvient finalement à s'échapper. De retour à Paris, il rencontre Serge, alias OSS 1001, un tout jeune agent bien différent de lui. Alors que Serge est envoyé en mission en Afrique de l'Ouest pour aider le dirigeant Koudjo Sangawe Bamba à mater des rebelles, Hubert Bonisseur de La Bath est assigné au traitement informatique des dossiers de l'agence. Mais lorsqu'OSS 1001 disparait, on envoie OSS 117 poursuivre la mission. Son nom de couverture sera Émile Cousin, un homme d'affaires. À son arrivée, il est accueilli comme un chef d'état....
 

OSS 117 – Alerte Rouge en Afrique Noire
Réalisation : Nicolas Bedos
Scénario : Jean-François Halin, d'après l’œuvre de Jean Bruce
Musique : Anne-Sophie Versnaeyen, Nicolas Bedos
Production : Mandarin Cinéma, Gaumont, M6 Films
Genre : Comédie, Espionnage
Titre en vo : OSS 117 – Alerte Rouge en Afrique Noire
Pays d’origine : France
Parution : 04 août 2021
Langue d'origine : français, allemand, russe, dialectes africains
Durée : 116 min
 
Casting :
Jean Dujardin : Hubert Bonisseur de La Bath / OSS 117
Pierre Niney : Serge / OSS 1001
Fatou N'Diaye : Zéphyrine Bamba
Natacha Lindinger : Micheline Pierson
Wladimir Yordanoff : Armand Lesignac
Gilles Cohen : Roland Lépervier
Habib Dembélé : Koudjo Sangawe Bamba / les 3 sosies
Ivan Franek : Kazimir
Emil Abossolo-Mbo : Pamplemousse
Ibrahim Koma : Promedi
Brice Fournier : le broussard
Christelle Cornil : Josie Ledentu
Karim Barras : Jacky Jacquard
Bruno Paviot : Roger Moulinier
Jean-Édouard Bodziak : Jean-René Calot
Martial Courcier : Jean-Loup l'informaticien
Anne-Charlotte Pontabry : Annie
Marie-Philomène Nga : la femme de Léon
Ricky Tribord : le serveur de l'hôtel
Luc Antoni : Roussel
Nicolas Bedos : l'homme au bar avec Micheline
 
Mon avis :
 C’était un des gros événements de l’été 2021, du moins, pour ce qui est des sorties cinéma dans les salles obscures en France – oui, il faut savoir relativiser les choses – surtout pour ce qui est de ce retour au cinéma après la longue fermeture de ces derniers pendant de longs mois – le fameux Covid, bien entendu – je veux, bien évidement, parler de la sortie du troisième volet des aventures de l’inénarrable et inimitable Hubert Bonisseur de La Bath, plus connu du grand public par son matricule, OSS 117. Et oui, après Le Caire, Nid d’Espions, en 2006, puis Rio ne répond plus en 2009, il aura donc fallut patienter douze longues années pour retrouver le meilleur agent secret français dans de nouvelles aventures. Une attente trop longue, aux yeux des fans, au point même qu’on pouvait même penser que celle-ci ne verrait jamais le jour… et puis, après tout, était-elle vraiment nécessaire vu que celle-ci, fatalement, serait moins réussie que les deux premiers volets qui, eux, avaient fait la légende de la franchise !? De plus, il y avait de quoi être pour le moins dubitatif vu que le maitre d’œuvre des deux premiers films, Michel Hazanavicius, n’était plus aux commandes et que son successeur, Nicolas Bedos, n’était pas vraiment connu pour avoir le même talent pour ce qui est de la mise en scène. Mais bon, rien que pour le plaisir de retrouver Jean Dujardin dans ce rôle qui lui va si bien, rien que pour le bonheur de le voir s’empêtrer, une nouvelle fois, dans une aventure loufoque où on allait bien rigoler, pourquoi ne pas tenter l’expérience ? Mais alors, pour un résultat acceptable ou pas ? Bon, je passerais rapidement sur la pseudo polémique absurde qui colle si bien à l’air du temps : non, OSS 117 n’est pas un film raciste, malgré les hurlements ridicules des indigénistes et de l’extrême gauche qui, une fois de plus, se fourvoient totalement. Non, OSS 117 – Alerte Rouge en Afrique Noire est avant toute chose, comme ses prédécesseurs, un film comique, une parodie de ces vieux films d’espionnage à succès et qui, forcément, à pour héros un individu plus bête que raciste, un homme de son temps, avec ses idées reçues et ses certitudes qui, certes, ne sont pas politiquement correctes, mais qui font, finalement, tout le sel du personnage. Car ce qui compte, avant toute chose, ici, c’est de savoir si ce troisième volet de OSS 117 est une réussite et, ma foi, dans l’ensemble, c’est le cas même si, bien entendu, nous avons là le film le moins bon de la saga : comme je l’avais dit, Nicolas Bedos n’est pas Michel Hazanavicius, il n’a pas sa culture cinématographique, sa vision et cela ce sent. Cependant, c’est tout de même un pur plaisir que de retrouver notre bon vieux Hubert Bonisseur de La Bath, désormais vieillissant et un peu mis sous la touche, dans une nouvelle aventure qui l’envoie dans ce que l’on appelait alors la Françafrique – les plus agés savent de quoi je parle, comme le dictateur local qui est, bien entendu, une copie conforme de Bokassa – et qui se voit affublé d’un comparse, Pierre Niney, plus jeune, plus arrogant, plus en forme, et qui pourrait bien le remplacer. Du coup, sans être aussi bon que ses prédécesseurs, OSS 117 – Alerte Rouge en Afrique Noire s’avère être, néanmoins, une sympathique comédie, plutôt drôle et qui réussi son but premier : faire revenir à l’écran notre bon vieux Hubert Bonisseur de La Bath, ce, pour notre plus grand plaisir. Alors, mission réussie ? Ma foi, dans les grandes lignes, oui et, quelque part, c’est le principal !
 

Points Positifs
 :
- Le plaisir, bien évidement et alors que l’on y croyait plus, de retrouver Hubert Bonisseur de La Bath, alias, l’agent OSS 117, alias, l’agent secret le plus incompétent des services secrets français, ce, dans une nouvelle mission qui le voit plonger au tout début des années 80, juste avant l’élection de François Mitterrand. Le voilà désormais vieillissant, un peu mis sur la touche et ringard aux yeux des plus jeunes, mais bon, notre agent si spécial n’a pas dit son dernier mot, pour notre plus grand plaisir !
- Une suite, si longtemps après, avec un autre réalisateur que Michel Hazanavicius, le pari était plutôt casse gueule. Eh bien, disons que si je ne suis pas le plus grand fan de Nicolas Bedos, bien au contraire, je reconnais que celui-ci s’en sort plutôt bien dans l’ensemble et nous livre ici une sympathique comédie et, surtout, une suite plus qu’acceptable.
- Pour ce qui est du casting, on retrouve avec plaisir Jean Dujardin dans ce rôle qui lui va si bien, quand à Pierre Niney, en jeune rookie, disons qu’il est plutôt bon et que si le procédé est connu depuis longtemps, il n’en reste pas moins efficace.
- Même si on rigole peut-être moins dans ce troisième volet, il reste suffisamment bourré de scènes coquasses pour nous faire passer un bon moment.
- Un générique d’anthologie qui parodie à merveille les vieux James Bond !
 
Points Négatifs :
- Il faut reconnaitre que Nicolas Bedos n’est pas Michel Hazanavicius et que, qualitativement parlant, cela se ressent. Moins fin, plus provocateur, ce troisième volet de OSS 117 est un film sympathique, plaisant, mais pas aussi bon que ses devanciers.
- Un film plus long que ses prédécesseurs mais, curieusement, moins drôle. Certes, les occasions de rigoler sont encore nombreuses mais nettement moins qu’auparavant, ce qui est dommage.
- Comme je l’ai dit dans mes critiques précédentes, si vous êtes un indécrottable bobo parisien fidèle lecteur de Libération, du Monde ou de L’Humanité – oui, il y en a encore quelques uns – et, surtout, à notre époque, si vous faites partit d’un mouvement indigéniste, alors, vous allez détester cet Alerte Rouge en Afrique Noire et vous allez le hurler sur les toits !
 
Ma note : 7/10

OSS 117 – Rio ne répond plus


OSS 117 – Rio ne répond plus
 
En 1967 à Gstaad, une petite station de sports d'hiver dans le Canton de Berne en Suisse. Douze ans ont passé depuis la mission au Caire. OSS 117 y est en paisible villégiature lorsqu'il est confronté à des gangsters chinois qu'il abat les uns après les autres. Hubert Bonisseur de La Bath, agent secret français du SDECE, désormais au service de la Cinquième République française dirigée par le général de Gaulle et son Premier ministre Georges Pompidou, reçoit l'ordre de son supérieur Armand Lesignac de se rendre à Rio de Janeiro où il doit racheter un microfilm contenant une liste d'anciens collaborateurs français durant la Seconde Guerre mondiale, détenu par un ancien dignitaire nazi. Au cours de sa mission, il attire l'attention du Mossad, les services secrets israéliens.
 

OSS 117 – Rio ne répond plus
Réalisation : Michel Hazanavicius
Scénario : Michel Hazanavicius et Jean-François Halin, d'après les romans de Jean Bruce
Musique : Ludovic Bource
Production : Mandarin Cinéma, Gaumont, M6 Films
Genre : Comédie, Espionnage
Titre en vo : OSS 117 – Rio ne répond plus
Pays d’origine : France
Parution : 15 avril 2009
Langue d'origine : français, hébreux, portugais
Durée : 97 min
 
Casting :
Jean Dujardin : Hubert Bonisseur de La Bath / OSS 117
Louise Monot : Dolorès Koulechov
Rüdiger Vogler : Von Zimmel
Alex Lutz : Heinrich / Friedrich Von Zimmel
Reem Kherici : Carlotta / Fräulein Frieda
Pierre Bellemare : Armand Lesignac
Ken Samuels : William « Bill » Trumendous
Serge Hazanavicius : Staman
Laurent Capelluto : Kutner
Cirillo Luna : le hippie à la pomme d'amour
Moon Dailly : la comtesse
Walter Shnorkell : Fayolle
Philippe Hérisson : Mayeux
Nicky Marbot : Castaing
Christelle Cornil : Mlle Ledentu
Vincent Haquin : Blue Devil
Alexandre Goncalves : Blue Devil
Adriana Sallès : Maria-Joa, l'infirmière
Joseph Chanet : le Chinois à la CIA
Patrick Vo : le Chinois pilote
Franck Beckmann : un Allemand
Jean-Claude Tran : un Chinois à l'hôtel
Yin Bing : un Chinois à l'hôtel
Jean-Louis Barcelona : Pichard
Guillaume Schiffman : le militaire israélien
Ludovic Bource : le chef d'orchestre
Laurent Larrieu : un homme de main de Von Zimmel
 
Mon avis :
 Après un premier coup d’essai qui s’était avérer être un coup de maitre avec OSS 117 – Le Caire, Nid d'Espions, sortit dans nos écrans en 2006, Hubert Bonisseur de La Bath – alias Jean Dujardin – c’est-à-dire, l’espion le plus incompétent des services secrets français, était revenu faire un petit tour avec une suite, OSS 117 – Rio ne répond plus, tout juste trois ans plus tard, en 2009. Bon, d’entrée de jeu, il y avait de quoi être dubitatif : après tout, il n’y a rien de plus casse gueule qu’une suite, surtout que le résultat qualitatif n’est pas souvent au rendez vous et que certains, plus cyniques, plus réalistes peut-être, se diront que faire un second volet à un film qui a très bien marché, c’est le meilleur moyen de se faire de l’argent facilement – cela est par ailleurs exact dans bien d’autres médias. Pourtant, dans le cas qui nous préoccupe ici, force est de constater qu’il n’y a nulle déception au programme et que oui, mille fois oui, la réussite est une fois de plus au rendez vous. Ainsi, avec Michel Hazanavicius aux manettes, Jean-François Halin au scénario et, bien entendu, Jean Dujardin en tête d’affiche, l’équipe qui avait été responsable du succès du premier volet de OSS 117 revient avec une suite qui, dans les grandes lignes, est tout aussi bonne. Une petite délocalisation du coté du Brésil, histoire de varier le plaisir, un changement de casting féminin comme dans tout bon James Bond qui se respecte, un nouvel hommage et moult références au cinéma des années 60 et, surtout et encore, le même humour qui vous fera exploser de rire tout au long d’une intrigue loufoque mais bien plus maitrisée qu’il n’y parait. Forcément, ici, l’effet de surprise est passé ce qui fait que OSS 117 – Rio ne répond plus marque peut-être un peu moins les esprits que son prédécesseur, mais bon, rien que pour le plaisir de retrouver Jean Dujardin en pilotage automatique dans ce rôle qui lui va si bien mais aussi, pour cette intrigue d’espionnage complètement loufoque, ces scènes cultes et débiles et ces nazis cachés au Brésil, comment ne pas avoir envie de retenter l’expérience et suivre, une fois de plus, les aventures de l’inimitable agent OSS 117 !?
 

Points Positifs
 :
- Le plaisir de retrouver Hubert Bonisseur de La Bath, alias, l’agent OSS 117, alias, l’agent secret le plus incompétent des services secrets français dans une nouvelle aventure oh combien exotique et qui flirte allègrement avec les années 60. Un pur régal terriblement drôle, tout autant que son prédécesseur, voir, quelque part, davantage !
- Une nouvelle fois, Michel Hazanavicius nous offre un  excellent hommage aux premiers James Bond – ceux avec Sean Connery – et aux films d’Alfred Hitchcock. Une véritable plongée dans les années 60 pour ce film bourré de références à quelques œuvres majeures de l’époque.
- Un casting pour le moins excellent où, bien évidement, se démarque nettement un Jean Dujardin qui est tout bonnement parfait en espion qui flirte allègrement avec l’incompétence la plus totale mais qui finit toujours par s’en sortir.
- Des tas d’espions, des nazis, des hippies, des femmes fatales et de l’humour, beaucoup d’humour pour cette suite qui s’avère être excellente !
- Décors, costumes, ambiance, on se croirait plonger dans le Brésil de la fin des années 60 !
 
Points Négatifs :
- Bien évidement, même si nous avons affaire a une très bonne comédie, OSS 117 – Rio ne réponde plus reste avant toute chose une… comédie. Sympathique, terriblement drôle, bourré de qualité mais nous sommes très loin, tout de même, d’un quelconque chef d’œuvre, il ne faut pas exagérer…
- Bien évidement, celles et ceux qui n’apprécient guère l’humour potache, les pastiches et les comédies en général risquent de ne guère adhérer a ce film.
- Si vous êtes un indécrottable bobo parisien fidèle lecteur de Libération, du Monde ou de L’Humanité – oui, il y en a encore quelques uns – il se peut que vous détestiez un film comme cet OSS 117 – Rio ne réponde plus et que vous le trouviez bourré de clichés, raciste, etc.
 
Ma note : 7,5/10