Shadow of the Tomb Raider
Shadow
of the Tomb Raider
L’aventure
commence au Mexique où Lara et Jonah explorent un sanctuaire comportant des
informations sur une date, un lieu, un poisson rose et une montagne couronnée
d’argent. Mais un piège posé par les trinitaires explose et provoque l'effondrement
de la grotte. Lara et Jonah s’en sortent et rejoignent le village sur l'île de
Cozumel. C’est sur la terrasse d’un bar que Lara décrypte les indices
collectés. Elle apprend que les Trinitaires se dirigent vers le Brésil alors
que c’est au Pérou que se trouve la montagne couronnée d’argent. Ils repèrent
le docteur Dominguez, Chef des Trinitaires, et décident de le suivre. Lara
aboutit à Isla Mujeres, une falaise où le temple de la Lune de la déesse maya
Ixchel est discrètement implanté. Elle parvient au temple et y découvre une
dague qui donne le pouvoir de changer le monde. Par impulsivité et volonté
d’empêcher les Trinitaires de s'en emparer, elle retire la dague du cœur
d’Ixchel et s’enfuit du temple, en se retrouvant dans un camp Trinitaire. Lara
est arrêtée par Dominguez, lequel lui soustrait la dague. Il lui explique que
le vol de cet artefact a déclenché un compte à rebours qui sera émaillé de
catastrophes naturelles, et que la dague associée à la boîte d'argent d'Ixchel
permettra de refaire le monde. Sur ces mots, il s'envole en hélicoptère et
abandonne Lara face à un raz de marée qui dévaste Cozumel. Malgré le chaos,
Lara rejoint Jonah et lui explique qu’il faut retrouver la boîte d'argent avant
Dominguez, qui est en outre le commanditaire du meurtre de son père.
Shadow of the Tomb Raider
Éditeur
: Square
Enix
Développeur
: Crystal
Dynamics
Concepteur
: Brian
Horton et Daniel Neuburger
Date
de sortie : 14 septembre 2018
Pays
d’origine : Etats-Unis
Genre
: Action,
Aventure
Mode
de jeu : Un joueur
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PS4
Mon
avis : Ah, Tomb
Raider, n’en déplaise aux grincheux, sans nul doute une des franchises
parmi les plus célèbres de l’histoire des jeux vidéos, mais si, depuis les
débuts de celle-ci, au milieu des années 90, les épisodes se succédèrent,
parfois avec succès, parfois avec de beaux petits plantages, force est de
constater que, depuis le reboot de
la saga par Crystal Dynamics, en 2013, force est de
constater que, a la fois sur PS3 et sur PS4, nous
avions eu droit a un quasi sans faute ; du moins, pour les fans de Lara,
bien évidement. Du coup, faisant suite a un Rise
of the Tomb Raider qui, sans révolutionner le genre, n’en était
pas moins été un fort bon soft, c’était avec une certaine impatience que
j’attendais de me plonger dans le troisième et dernier volet de ce qui était
présenté comme étant une trilogie, cette dernière étant censée nous montrer
comment la jeune femme allait devenir l’aventurière aguerrie que tout le monde
connait. Bon, je vous le donne dans le mille : on ne peut pas vraiment
dire que, a l’issu de ce Shadow of the Tomb Raider, vous en sachiez
davantage, mais si c’était le seul et unique problème, il y aurait eu de quoi
se réjouir… Car oui, vous l’avez compris – et il suffit d’avoir lu bon nombre
de critiques parues depuis la sortie de ce volet, en 2018, pour le savoir
– Shadow of the Tomb Raider déçoit, et sincèrement, pas qu’un
peu ! Faisant donc suite a deux softs qui, eux, faisaient le job et défaut
de révolutionner le genre, ce troisième volet des aventures de Lara Croft est
l’exemple type de ce qu’il ne faudrait pas faire pour plomber une
licence : aucune nouveauté appréciable, une sensation de déjà-vu qui
entraine une lassitude, un scénario franchement raté et peu crédible, des
protagonistes peu charismatiques, une multitudes de quêtes annexes qui
n’apportent rien a l’intrigue et un plaisir de jeu qui, assez rapidement,
brille par son absence. Alors certes, on me rétorquera que la délocalisation du
coté de l’Amérique latine apporte une touche colorée a l’ensemble, que la
verdure de la jungle tropicale dénote franchement avec les neiges sibériennes,
de même, on me dira également que les temples aztèques/mayas/incas (oui, tout
est mélangé dans un grand n’importe quoi) ont tout de même de la gueule et que,
mine de rien, ce troisième volet est le summum de ses prédécesseurs… Mais en
fait, non ! Après une entrée en matière qui fait un peu illusion, j’ai
abandonné, en court de route, tout ce qui fait un bon Tomb Raider :
d’abord la logique scénaristique, ensuite l’intrigue dont je me foutais comme
de ma première chemise, puis les temples et autres quêtes annexes, répétitifs
au possible, puis, pour finir, le plaisir de jouer, tomber au champ d’honneur
puisque mon seul et unique but devient rapidement d’en finir avec ce jeu afin
de pouvoir passer à autre chose. Terrible désillusion, donc, que ce Shadow
of the Tomb Raider ? Oh que oui et même si ce soft possède des
qualités – j’en parlerai plus bas – force est de constater qu’il est à mille
lieux de ce que l’on était en droit d’espérer après ses deux prédécesseurs qui,
eux, nous avaient redonné envie de suivre les aventures de Lara Croft. Un sacré
gâchis pour une franchise qui, malheureusement, n’en est pas à son premier,
alors, je ne sais pas quand Lara reviendra faire un petit tour parmi nous mais
force est de constater que pour cet au revoir, on aurait été en droit de
s’attendre à mieux, beaucoup mieux…
Points
Positifs :
- La
délocalisation en Amérique du Sud est une très bonne chose : l’ambiance,
tropicale, est bien plus colorée que celle des premiers volets, de plus, cela
nous permet d’explorer des temples majestueux issus de divers peuples de la
Mésoamérique – Incas, Mayas, Aztèques.
-
On reprend tout ce qui avait fait le succès des deux softs précédents –
exploration des tombeaux, amélioration des armes, maniabilité sans faille et
autres petites joyeusetés – et on obtient un jeu certes sans grande surprises
mais efficace et simple à prendre en main.
-
D’ailleurs, si Shadow of the Tomb Raider est le premier volet
de Tomb Raider auquel vous jouez, vous serez sans nul doute
plus clément qu’un fan de la première heure.
-
Rendons à César ce qui lui appartient : sans être le plus aboutit,
graphiquement parlant, de la PS4, ce soft est plutôt beau et
certains décors sont grandioses.
-
Fichtre, un Tomb Raider sans quasiment aucun bug ! Il
faut sabrer le champagne !
Points Négatifs :
-
Une suite pas originale pour un sou qui, souvent, se contente de reprendre tout
ce qui avait fait son succès depuis le reboot sans grandes nouveautés. Du coup,
assez rapidement, un certain sentiment de lassitude s’installe et ne nous
quitte plus…
-
Une intrigue un peu idiote quand on y pense ! Ainsi, en prenant un
poignard dans un vieux temple abandonné, Lara risque de provoquer la fin du
monde !? Mouais, bien sur…
-
Ah, les dialogues ! Voir Lara parler en français et communiquer
parfaitement avec des locaux qui lui répondent en espagnol ou en dialecte inca
le plus naturellement du monde. Bien entendu, tout le monde se comprend
parfaitement – logique quant tu nous tiens !
- Comme
d’habitude, certaines phases de gunfight restent pénibles. Il faut dire qu’en
lorgnant du coté de Uncharted,
la série a perdu le coté exploration des débuts pour de séquences de tirs de
tous les cotés a n’en plus finir…
-
Un nombre incalculable de sous-quêtes sans grand intérêt et d’explorations de
tombeaux qui se ressemblent tous. Forcément, au bout d’un moment, cela lasse
plus qu’autre chose.
-
Les concepteurs ont osé mélanger les Incas, les Mayas et les Aztèques, faisant
preuve d’une méconnaissance historique pour le moins inquiétante.
-
Un boss final, comme d’habitude, terriblement décevant.
-
Jonah, le compagnon qui ne sert à rien et qu’on traine depuis le premier volet.
-
Ah, le bon vieux temps où Lara était seule, se coltinait des dinosaures,
parcourait le monde et affrontait peu d’adversaires humains…
Ma note : 6/10
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