dimanche 25 décembre 2022

Dragon Head – Tome 5


Dragon Head – Tome 5
 
Teru reprend conscience dans un bâtiment en ruines et l'inquiétude l'envahit : Ako et Nimura devraient être auprès de lui. Le jeune homme n'a pas le courage de les attendre, il préfère continuer ses recherches. Teru souhaite se rendre au domicile familial puis dans son ancienne école pour obtenir l’adresse d’Ako. Teru avance avec une pointe de soulagement car une énorme couche de neige masque la vue des nombreux cadavres. Il progresse prudemment sur des passages assez larges pour éviter les blocs de béton qui se détachent des immeubles. Soudain, à l'approche d’une bouche de métro, Teru entend un bruit qui semble humain...
 

Dragon Head – Tome 5
Scénariste : Minetarō Mochizuki
Dessinateur : Minetarō Mochizuki
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Horreur
Titre en vo : Doragon Heddo vol. 5
Parution en vo : 06 octobre 1999
Parution en vf : 26 janvier 2022
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Pika Édition
Nombre de pages : 472
 
Mon avis :
 Avec ce cinquième volume de l’intégrale de la saga, Dragon Head, manga post-apocalyptique et horrifique du sieur Minetarō Mochizuki arrive enfin à sa conclusion et la première chose qui m’aura marqué avec cet ultime volet, c’est que je ne peux pas m’empêcher de ressentir comme un certain sentiment de déception. Voilà, la chose est dite et, croyez moi, j’en suis le premier navré, pourtant, en arrivant aux toutes dernières pages de ce manga, comment ne pas reconnaitre que oui, indéniablement, j’attendais nettement plus de celui-ci !? Pourtant, le premier volet, lui, avait placé la barre très haute et je me souviens encore, avec une certaine nostalgie, la découverte plutôt heureuse de ce Dragon Head qui m’avait fait découvrir trois adolescents coincés dans un tunnel suite à un accident de train. En toute sincérité, ce premier tome flirtait avec le chef d’œuvre absolu dans le genre horreur psychologique et, quelque part, n’avait pas grand-chose à envier à un certain Walking Dead, dans un style, bien entendu, différent… Pourtant, avec du recul, les volets suivants, déjà, s’ils maintenaient un certain niveau qualitatif accusaient déjà une certaine baisse de régime par moments et le scénario, de génial à ses débuts, était passé à bon. Le souci, c’est qu’après les révélations du tome précédent, on était en droit d’attendre une conclusion à la hauteur d’un manga qui, jusque là, brillait par on intensité et ses nombreuses bonnes idées, or, après lecture de cet ultime volet, force est de constater que ce n’est pas vraiment le cas… Ainsi, l’on suit quasiment tout le long les pérégrinations de Teru dans un Tokyo dévasté et si les ruines de la mégalopole nippone marquent les esprits, je n’en dirais pas autant de cette idée un peu stupide du mangaka de nous avoir pondu cette espèce de drogue qui modifiait la psyché des individus. Franchement, avait-on besoin de cela ? En toute sincérité, je ne le pense pas et cet ultime révélation qui tombe un peu comme un cheveu dans la soupe n’apporte strictement rien au scénario si ce n’est qu’il le dessert fortement. Ajoutons à cela le fait que Nimura retombe dans ses travers alors qu’il avait tout de même bien évoluer depuis son apparition et un final qui n’en n’est pas vraiment un – après tout, on ne sait même pas ce qu’il advient de nos héros – et vous comprendrez pourquoi ce final de Dragon Head m’aura laisser une fort mauvaise impression. C’est dommage, très dommage même au vu des débuts de ce manga qui avait un si fort potentiel, mais bon, on ne peut pas non plus gagner à tous les coups…
 

Points Positifs
 :
- Les pérégrinations de Teru dans un Tokyo entièrement dévasté par l’éruption du Mont Fuji ont de quoi marquer les esprits et il est difficile de ne pas être touché par cette mégalopole en ruine où il ne subsiste plus que quelques rares survivants…
- Le retour de Teru dans son appartement dévasté, la scène où il apprend que sa famille est morte : oui, il y a quelques bons moments dans cet ultime volet.
- Pour ce qui est de la partie graphique, Minetarō Mochizuki n’est peut-être pas le plus grand mangaka, cependant, il nous propose tout de même des planches suffisamment dynamiques et plaisantes pour satisfaire le regard du lecteur. Qui plus est, il n’a pas son pareil pour nous offrir des décors de toute beauté.
 
Points Négatifs :
- Une conclusion qui n’en n’est pas vraiment une puisque l’on ne sait même pas ce qu’il advient de nos deux héros, Teru et Ako – sont-ils morts, survivent-ils, cela restera à jamais un mystère…
- Mais quelle idée débile que celle de cette espèce d’arme secrète de l’armée nippone qui changerait les individus en les privant de tout sentiment de peur. A un moment donné, qu’est-ce que ce truc apporte au scénario si ce n’est le desservir fortement !?
- Nimura qui retombe dans ses travers malgré toute l’évolution du personnage. C’est tout de même dommage car celui-ci était devenu intéressant au fil des tomes.
 
Ma note : 6,5/10

samedi 17 décembre 2022

Marshal Bass – La Mort Misérable et Solitaire de Mindy Maguire


Marshal Bass – La Mort Misérable et Solitaire de Mindy Maguire
 
C’est l’effervescence dans la rue principale de la petite ville de Dryheave, dans l’Arizona : il y a eu un meurtre chez Madame Cleo. Une de ses filles a tué un client. Alors qu’un vieil homme se présente devant le Delilah’s General store appartenant à la fille de River, le Marshal Bass et sa femme Bathsheba se dirigent vers la maison close. Une foule dense bloque l’accès principal. Cleo, la maîtresse des lieux, aide River à pénétrer par l’accès de service sur le côté de l’établissement. A l’intérieur, le désordre règne. Au vu de l’accueil chaleureux des filles de l‘établissement envers le Marshal, sa femme se doute bien que ce n’est pas la première fois que son cher mari y met les pieds. Arrivé dans la chambre, le Sherif est présent. Il fait rapidement remarquer au marshal qu’il est en dehors de sa juridiction. Peu importe, les faits sont évidents. Mindy Maguire et Bernhardt le puant étaient seuls dans la pièce et l’or de ce dernier, ainsi que son revolver, ont disparu. Il faut rattraper la belle avec son butin et la pendre pour meurtre. River est un peu plus méfiant, car la fugitive s’est dirigée vers les territoires indiens. Le shérif est sûr de lui. Il rassemble les hommes de la ville et organise une battue en promettant du whisky à volonté. Cléo demande une faveur à River. Elle souhaite qu’il la retrouve avant le shérif et sa horde imbibée de whisky. Car même si elle a tué un homme, elle a droit a un procès.
 

Marshal Bass – La Mort Misérable et Solitaire de Mindy Maguire
Scénario : Darko Macan
Dessins : Igor Kordey
Couleurs : Len O’Grady, Anubis
Couverture : Igor Kordey
Editeur : Delcourt
Genre : Western
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 31 août 2022
Nombre de pages : 56
 
Mon avis :
 Huitième, oui, huitième volet de Marshal Bass et, la première chose qui me saute aux yeux, après lecture de celui-ci, c’est que c’est toujours aussi bon ! Bien entendu, arrivé à un tel point de la saga, ce n’est plus vraiment une surprise et, d’ailleurs, si je dois être tout à fait précis, j’avais débuté ma critique du tome précédent, Maître Bryce, grosso modo, de la même manière… Je me répète ? Certes et je ne m’en cache pas, mais bon, comment dire si ce n’est que le western haut en couleur du duo composé du sieur Darko Macan pour ce qui est du scénario et de l’inimitable Igor Kordey pour ce qui est des dessins est, à mes yeux, une bonne, une très bonne surprise et si je dois être tout à fait objectif, je dois reconnaitre que je n’en n’attendais pas autant… Mais bon, chanter les louanges de Marshal Bass, c’est une chose, m’intéresser, précisément, à ce fameux huitième tome, c’en est une autre et, justement, il est grand temps que j’aborde le cas de La Mort Misérable et Solitaire de Mindy Maguire ! Un titre à rallonge que voilà et, après avoir dévoiler le passé de River Bass dans le volet précédent, Darko Macan reprend tranquillement le fil rouge de son intrigue principale, ce, en entrainant notre marshal préféré sur les traces d’une fille de joie suspectée – à raison – d’un meurtre. Une intrigue simple mais néanmoins efficace qui a de quoi ravir les fans de la saga surtout que notre brave River est toujours aussi en forme, même quand le scénario est plus léger qu’en temps normal : en effet, malgré la gravité de certaines scènes et quelques décès, l’humour est tout de même présent et si, objectivement, ce huitième tome est moins aboutit que Los Lobos et Maître Bryce qui sont, pour rappel, les deux meilleurs de la série, celui-ci n’en reste pas moins suffisamment réussi pour confirmer tout le bien que l’on peut penser de la bande dessinée des sieur Macan et Kordey. Bref, Marshal Bass est toujours aussi bon, le plaisir est toujours au rendez vous et même si cette saga ne sera jamais un chef d’œuvre – il ne faut pas exagérer – celle-ci n’en reste pas moins excellente, ce qui est le principal !
 

Points Positifs
 :
- Un volet certes moins marquant et aboutit que ses prédécesseurs immédiats mais qui n’en reste pas moins suffisamment réussi pour confirmer, une fois de plus, tout le bien que l’on peut penser de Marshal Bass, une BD, décidément, quasiment parfaite depuis ses débuts et qui s’avère être, à mes yeux, une très bonne surprise !
- Une intrigue qui plonge notre héros sur les traces d’une prostituée qui a tuer un client et qui s’avère être plus humoristique qu’en temps normal. C’est à la fois simple et efficace et si vous êtes fans, vous ne serez pas déçus !
- Igor Kordey livre une fois de plus une prestation que l’on peut qualifier d’excellente et, si vous êtes fans de l’artiste croate, force est de constater que vous allez vous régaler, surtout que l’ambiance western lui va à ravir.
- Une couverture simple mais efficace.
- La Mort Misérable et Solitaire de Mindy Maguire : un titre à rallonge mais génial !

Points Négatifs :
- Scénaristiquement, il faut reconnaitre que c’est tout de même un poil moins aboutit qu’en temps normal, surtout si on compare avec les deux tomes précédents.
- Comme il est de coutume de le dire avec Igor Kordey, celui-ci possède un style particulier qui fait que, soit on adore, soit on déteste, du coup, ce n’est pas ici que ses détracteurs changeront d’avis a son sujet…

Ma note : 7,5/10

lundi 12 décembre 2022

Dragon Head – Tome 4


Dragon Head – Tome 4
 
Dans la ville, Nimura se fait attaquer par un individu armé d’une batte de base-ball. Il parvient à éviter le coup mais en tombe à la renverse. L’homme à la batte se précipite alors vers lui mais Nimura parvient à dégainer à temps son pistolet pour l’abattre d’une balle dans la tête. Ensuite, Nimura réussit péniblement à faire démarrer une moto pour se rendre à l’hôpital où se trouve Ako. Celle-ci se tient quant à elle devant le garçon à la tête recousue. Ce dernier, ensanglanté à cause de ses blessures, avance vers elle en l’encourageant à rejoindre son monde. Ako est complètement terrorisée au point de ne plus pouvoir bouger. C’est alors que deux individus arrivent et tuent le garçon. Nimura arrive à son tour, juste à temps pour sauver Ako et s’enfuir avec elle. Cependant, un gigantesque nuage de cendre est en train de recouvrir la ville...
 

Dragon Head – Tome 4
Scénariste : Minetarō Mochizuki
Dessinateur : Minetarō Mochizuki
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Horreur
Titre en vo : Doragon Heddo vol. 4
Parution en vo : 06 avril 1998
Parution en vf : 06 octobre 2021
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Pika Édition
Nombre de pages : 472
 
Mon avis :
 Depuis ses débuts, Dragon Head, œuvre du sieur Minetarō Mochizuki, aura sut se démarquer grandement de la concurrence de par son traitement pour le moins excellent de ce qui est une des thématiques les plus utilisées – pour ne pas dire usées jusqu’à la corde – dans le petit monde de la fiction, je veux, bien entendu, parler du post-apocalyptique. Ainsi, presque une décennie avant ce que beaucoup considèrent comme étant le maitre-étalon du genre, un certain Walking Dead de Robert Kirkman, du coté du Japon et des mangas, Dragon Head avait tout compris, ou presque : pas de zombis ici mais un traitement équivalent du comportement humain face à une indicible catastrophe qui aura jeter à bas l’humanité et la civilisation. Du coup, si Minetarō Mochizuki n’a pas son pareil pour nous livrer des planches que l’on peut qualifier de sublimes et qui nous montrent un Japon totalement dévasté par une énorme catastrophe dont on ne sait rien pour le moment, force est de constater que ce qui marque le plus les esprits dans Dragon Head, ce sont ses protagonistes, peu nombreux, certes, mais oh combien bien travaillés psychologiquement parlant et qui sont tous bourrés de faiblesses plus ou moins importantes. Mais bon, alors que nous approchons pas a pas de la conclusion puisque ce quatrième tome est l’avant dernier, il était peut-être grand temps, justement, d’en savoir davantage sur cette fameuse catastrophe qui a dévastée l’archipel nippon et, cela tombe bien puisque, dans cet album, alors que Ako et Nimura ont finalement réussis leur missions et ont put sauver leur compagnon, Teru, plongé dans le comas dans le volet précédant, le petit groupe, alors qu’il se rend à Tokyo, découvre ce qui pourrait bien être le fin mot de l’histoire, c’est-à-dire, le responsable de la catastrophe, je veux, bien entendu, parler du Mont Fuji. Une éruption volcanique de ce qui est l’un des plus grands symboles du Japon serait donc l’explication à cette catastrophe qui a frappée le pays ? Visiblement, les choses semblent être un poil plus compliquées au vu de ce que nos héros découvrent, médusés, dans ce quatrième volet de Dragon Head surtout lorsqu’ils se rendent compte que le volcan brille par son… absence ! A priori, l’ampleur de la catastrophe semble être d’une ampleur inimaginable mais si, naturellement, cette révélation marque durablement ce quatrième tome du manga, le comportement de nos protagonistes qui vont devoir faire leurs adieux à l’un d’entre eux, n’est pas en reste, nous rappelant, au passage, a quel point Minetarō Mochizuki n’a pas son pareil pour nous offrir des personnages crédibles et dont les faiblesses et les zones d’ombres nous les rendent attachants. Bref, une indéniable réussite que ce quatrième tome de Dragon Head et, bien entendu, arrivé à ce point, je ne peux qu’avoir grande hâte de me lancer dans la lecture de l’ultime volet de la saga en espérant que celui-ci conclut ce manga en beauté… mais bon, pourquoi est-ce que cela ne serait pas le cas !?
 

Points Positifs
 :
- Si Dragon Head avait débuté de superbe manière, la suite, peut-être un peu moins marquante, n’en n’était pas moins, qualitativement parlant, suffisamment bonne pour maintenir l’intérêt du lecteur. Cependant, avec ce quatrième volet qui brille par ses révélations, force est de constater que nous flirtons presque avec l’excellence des débuts et c’est une fort bonne nouvelle !
- Enfin, nous avons quelques explications quand à la catastrophe qui a frappée de plein fouet l’archipel nippon et qui a de faux airs d’apocalypse : visiblement, l’explosion du Mont Fuji y est pour quelque chose a quoi il faut ajouter de multiples tremblements de terre et autres tsunamis. Mais bon, vu l’ampleur de la catastrophe, de multiples zones d’ombres subsistent quand à son origine.
- Pour ce qui est de la partie graphique, Minetarō Mochizuki n’est peut-être pas le plus grand mangaka, cependant, il nous propose tout de même des planches suffisamment dynamiques et plaisantes pour satisfaire le regard du lecteur. Qui plus est, il n’a pas son pareil pour nous offrir des décors de toute beauté.
- Le traitement, toujours aussi bon, de la psychologie des divers protagonistes qui, malgré leurs défauts et leurs faiblesses, n’en restent pas moins attachants.
 
Points Négatifs :
- Une œuvre qui n’est sans doute pas à mettre entre toutes les mains au vu de la violence psychologique et physique qui s’en dégage.
- Je ne peux pas m’empêcher de me dire que ce manga souffre de quelques longueurs même si celles-ci sont moins présentes dans ce quatrième volet.
 
Ma note : 8/10

samedi 10 décembre 2022

Le Dernier Duel


Le Dernier Duel
 
En 1386, en Normandie, le chevalier Jean de Carrouges, de retour d'un voyage à Paris, retrouve son épouse, Marguerite de Thibouville. Celle-ci accuse l'écuyer Jacques le Gris, vieil ami du chevalier, de l'avoir violée. Le Gris se dit innocent. L'affaire remonte jusqu'aux plus hautes sphères du pouvoir, le roi Charles VI doit décider s'il y aura un procès par le combat, selon le souhait du chevalier. Ce duel est censé déterminer la vérité. Si son mari est vaincu, Marguerite de Thibouville sera brûlée vive pour fausse accusation. Ruiné, Jean de Carrouges est peu soutenu, alors que Jacques le Gris peut compter sur le soutien du puissant comte Pierre II d'Alençon.
 

Le Dernier Duel
Réalisation : Ridley Scott
Scénario : Ben Affleck, Matt Damon et Nicole Holofcener, d'après le roman d'Eric Jager
Musique : Harry Gregson-Williams
Production : 20th Century Studios, TSG Entertainment, Scott Free Productions
Genre : Drame Historique
Titre en vo : The Last Duel
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 13 octobre 2021
Langue d'origine : Anglais, Français
Durée : 152 min
 
Casting :
Matt Damon : Jean de Carrouges
Adam Driver : Jacques le Gris
Jodie Comer : Marguerite de Carrouges
Ben Affleck : le Comte Pierre II d'Alençon
Harriet Walter : Nicole de Buchard
Nathaniel Parker : Robert de Thibouville
Sam Hazeldine : Thomin du Bois
Michael McElhatton : Bernard Latour
Caoimhe O'Malley : Elizabeth
Aoibhín Murphy : Béatrice
Tallulah Haddon : Marie
Bryony Hannah : Alice
Zoé Bruneau : Marie Chamallart
Alex Lawther : le Roi Charles VI
Marton Csokas : Crespin
William Houston : Herald
Clive Russell : l'oncle du roi
Oliver Cotton : Jean III de Carrouges
Željko Ivanek : Le Coq
Adam Nagaitis : Adam Louvel
Clare Dunne : Ceila
John Kavanagh : le prêtre de Le Gris
Bosco Hogan : un prêtre
Paul Bandey : un prêtre
Lorris Chevalier : Soldat qui chante
 
Mon avis :
 Comme je vous l’avais dit dans ma critique de House of Gucci, fin 2021, le sieur Ridley Scott avait sortit, coup sur coup, deux longs métrages, House of Gucci, donc, ainsi que Le Dernier Duel qui nous préoccupe aujourd’hui. La chose, naturellement, est peu commune et si elle aura marqué les esprits de par sa rareté, ce qui est normal, disons que, pour ce qui est du succès en salles, on ne peut pas vraiment dire que Ridley Scott ait vraiment été récompensé par ses efforts… au point même que, pour ce qui est de ce Dernier Duel, le réalisateur ait piquer une grosse colère où il fustigea la nouvelle génération qui, selon lui, est incapable de se concentrer sur une œuvre un poil plus complexe que les films hollywoodiens à grand spectacle… Sans rentrer dans une polémique stérile qui n’a pas lieu d’être ici, même si, dans le fond, je suis plutôt d’accord avec le sieur Scott, disons plutôt que si j’avais déjà enthousiasmer par House of Gucci, cela a été également le cas avec Le Dernier Duel et, ma fois, pas qu’un peu ! Revenant sur un fait historique bien réel, celui qui opposa le chevalier Jean de Carrouges à l'écuyer Jacques le Gris en 1386 et qui fut, pour la petite histoire, un des tous derniers duels judiciaires qui eut lieu en France, Le Dernier Duel est un long métrage franchement réussi et qui, ma foi, possède suffisamment de qualités pour ravir davantage qu’un simple public amateurs de reconstitutions historiques. Ainsi, si, naturellement, Ridley Scott nous entraine en pleine Guerre de Cent Ans, nous offrant au passage une reconstitution moyenâgeuse pour le moins fort réussie, ce qui compte, avant toute chose, dans ce film, ce sont ses trois protagonistes principaux : Jacques le Gris – interprété par un excellent Adam Driver – Jean de Carrouges – Matt Damon – et, bien entendu, l’épouse de ce dernier, Marguerite de Thibouville – Jodie Comer. En effet, Le Dernier Duel, plutôt que de nous proposer un simple synopsis qui nous présenterais le déroulement des événements jusqu’à la conclusion attendue, c’est-à-dire, le fameux duel, nous présente trois points de vus différents, celui des trois protagonistes impliqués et, ma foi, disons que si le procédé n’est pas nouveau, ici, il est terriblement efficace ! Ainsi, en débutant par la vision que le chevalier Jean de Carrouges à des événements qui ont conduit au duel, on se dit naturellement que le brave Matt Damon est un type sympa, droit dans ses bottes et qui est dans son bon droit. Le problème c’est que, dès le point de vu suivant, celui de Jacques le Gris, on ne peut pas s’empêcher de se dire que les choses, finalement, sont un poil plus compliquées : ainsi, la relation entre les deux hommes est présentée comme étant plus complexe, moins manichéenne. Cependant, de manière incontestable, il y a viol, c’est un fait même si Adam Driver est convaincu du contraire. Pour finir, reste le dernier point de vu, celui de Marguerite de Thibouville qui nous offre enfin la vérité et là, comment dire… disons que là, on découvre que les choses sont encore plus sombres qu’on aurait put le penser de prime abord et que, en fait, les deux hommes sont deux belles ordures qui, finalement, n’ont que faire du sort de la jeune femme. Du coup, lorsque survint cette troisième partie et que le spectateur comprend le sous-entendu de ce film, c’est-à-dire, le sort peu enviable de la gente féminine de l’époque – même si le trait est forcé puisque, en fait, le Moyen-âge fut une période plus propice au sort des femmes que ne le fut, par exemple, la Renaissance – Le Dernier Duel prend enfin de l’ampleur et révèle, au spectateur, qu’il est davantage qu’un simple film de chevaliers, bien au contraire. Naturellement, le succès n’aura pas été vraiment au rendez vous et la jeune génération, habituée aux stupidités des films de super-slips et autres joyeusetés décérébrées n’aura pas été convaincu par un film où il faut réfléchir un peu plus que d’habitude, juste un petit plus… C’est dommage, certes, mais bon, que les autres n’aillent pas s’attarder sur ces détails et se moquent un peu de toute notion de succès ou d’échec : après tout, l’important est de savoir si ce film mérite le détour et, selon moi, c’est le cas, alors, pourquoi bouder son plaisir !?
 

Points Positifs
 :
- Sans être un quelconque chef d’œuvre, loin de là, Le Dernier Duel n’en reste pas moins un très bon film qui, ma foi, a de quoi ravir les amateurs de reconstitutions historiques qui ne dédaignent pas se faire plaisir avec des œuvres un poil plus intelligentes qu’en temps normal. Captivant de bout en bout, présentant des thématiques fortes, voilà une belle réussite qui mérite le détour !
- Un scénario terriblement malin et qui se dévoile, petit à petit, alors que l’on découvre les points de vus des différents protagonistes…
- Bien entendu, c’est la condition féminine de l’époque qui est mise au premier plan de ce film, surtout lorsque le spectateur découvre la vérité au sujet des événements et qu’il s’aperçoit que les deux hommes impliqués sont, en fait, deux beaux salauds !
- Matt Damon, Adam Driver – que l’on n’a pas l’habitude de voir en salaud – Ben Affleck, nous avons tout de même droit à un casting cinq étoiles. Quand à Jodie Comer, que je ne connaissais pas, disons qu’elle n’est pas en reste, loin de là.
- Une reconstitution historique de qualité, au point même que, par moments, on s’y croirait, ou presque !
 
Points Négatifs :
- Dommage que l’on comprenne trop rapidement que oui, effectivement, il y ait bel et bien eu un viol.
- Une vision peut-être un peu trop moderne de la part du réalisateur, défaut un peu trop commun de bon nombre de longs métrages qui ont tendance à juger le passé suivant la manière de pensée actuelle, ce qui est, bien entendu, complètement anachronique.
- Si vous êtes totalement allergique aux films de chevaliers, aux reconstitutions historiques et à la violence de l’époque, alors, vous risquer de ne pas accrocher à ce film. C’est dommage, mais bon, cela peut se comprendre…
 
Ma note : 7,5/10

vendredi 9 décembre 2022

House of Gucci


House of Gucci
 
À la fin des années 1970, l’empire italien de la mode est à un tournant critique de son histoire. Si l’entreprise Gucci rayonne désormais à l’international, elle est handicapée par des rumeurs de malversations financières, une innovation en berne et une dévalorisation de la marque. Le groupe est dirigé par les deux fils du fondateur – Aldo, personnage rusé et haut en couleur, et son frère Rodolfo, beaucoup plus froid et traditionnel. Pugnace, Aldo n’a pas la moindre intention de céder le contrôle de l’empire à qui que ce soit – et certainement pas à son fils Paolo, garçon fantaisiste qui aspire à devenir styliste. Quant à Maurizio, fils timide et surprotégé de Rodolfo, il a davantage envie d’étudier le droit que de diriger un groupe de luxe mondialisé. C’est alors que Maurizio tombe amoureux de la ravissante et manipulatrice Patrizia Reggiani et, contre l’avis de son père, décide de l’épouser. Lorsqu’Aldo se découvre des affinités avec Patrizia, il réussit, avec l’aide de la jeune femme, à convaincre son neveu de renoncer à ses ambitions juridiques pour intégrer l’entreprise dont il devient, de facto, le probable héritier. Ce qui ne manque pas de nourrir la rancœur de Paolo, dont le talent n’est pas à la hauteur de ses rêves artistiques…
 

House of Gucci
Réalisation : Ridley Scott
Scénario : Becky Johnston et Roberto Bentivegna, d'après le livre The House of Gucci – A Sensational Story of Murder, Madness, Glamour, and Greed de Sara Gay Forden
Musique : Harry Gregson-Williams
Production : Metro-Goldwyn-Mayer, Bron, Scott Free Productions
Genre : Drame, Biographie
Titre en vo : House of Gucci
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 09 novembre 2021
Langue d'origine : Anglais, Italien
Durée : 157 min
 
Casting :
Lady Gaga : Patrizia Reggiani
Adam Driver : Maurizio Gucci
Jared Leto : Paolo Gucci, le cousin de Maurizio
Jeremy Irons : Rodolfo Gucci, le père de Maurizio
Salma Hayek : Giuseppina Auriemma
Al Pacino : Aldo Gucci, le père de Paolo et frère de Rodolfo
Jack Huston : Domenico De Sole
Reeve Carney : Tom Ford
Camille Cottin : Paola Franchi
Vincent Riotta : Fernando Reggiani, le père de Patrizia
Alexia Murray : Silvana Reggiani, la mère de Patrizia
Mia McGovern Zaini : Alessandra Gucci, la fille de Maurizio et Patricia
Florence Andrews : Jenny Gucci, la femme de Paolo
Mădălina Ghenea : Sophia Loren
Youssef Kerkour : Nemir Kirdar
Mehdi Nebbou : Said
Miloud Mourad Benamara : Omar
Antonello Annunziata : Karl Lagerfeld
Catherine Walker : Anna Wintour
Martino Palmisano : Richard Avedon
 
Mon avis :
 Dans les derniers mois de l’année 2021, le sieur Ridley Scott sortit, coup sur coup, deux nouveaux longs métrages sur le grand écran, Le Dernier Duel dont il faudra que je vous parle en temps et en heure et, bien entendu, House of Gucci qui nous préoccupe aujourd’hui. Deux films pour un même réalisateur en si peu de temps, la chose est pour le moins singulière, il faut le reconnaitre, de plus, on ne peut pas vraiment dire que ces deux œuvres aient connu un grand succès, loin de là, quand à moi, disons que j’avais bien envie, à l’époque, de les voir au cinéma mais que l’opportunité ne se présenta pas, malheureusement. Cependant, ces deux longs métrages étaient sur mes tablettes et ce fut donc avec un certain plaisir que, hier soir, je me suis plongé dans ce si clivant House of Gucci. Clivant dans le sens que, en France, ce film connu des critiques pour le moins discutables : certains ont loué ce long métrage tandis que d’autres, plus nombreux, l’ont présenté comme étant une daube, ou presque ! Des avis aux antipodes les uns des autres qui, malgré tout, ne m’avaient nullement fait peur ; après tout, je me méfie tellement des critiques, surtout françaises, que je n’en tiens jamais vraiment compte. Et, ma foi, disons que, sur ce coup là, j’ai bien fait de ne pas suivre les avis de ces prophètes de mauvais augure qui préfèrent s’extasier sur des films d’auteurs français chiants au possible et qui ne raviront qu’une certaine intelligentsia parisienne… Car bon, comment dire… House of Gucci est, incontestablement, une vraie réussite : revenant sur le destin de Maurizio Gucci, l’héritier de la prestigieuse marque italienne qui finit assassiner, sous les ordres de son ex-épouse, en 1995, ce film est nettement plus intéressant et réussi que bon nombre de biopics – genre que je n’apprécie guère, faut-il le rappeler. Extravaguant, haut en couleur, captivant de bout en bout malgré ses près de deux heures quarante, House of Gucci nous entraine sur les traces de la sulfureuse famille Gucci, une famille où jalousies, envies et coups bas sont légions et où les trahisons ne sont jamais bien loin, avec les conséquences fatales que l’on sait. Naturellement, pour un tel film, il fallait un casting à la hauteur du projet et si Jared Leto, Jeremy Irons, Al Pacino et Salma Hayek sont plutôt bons dans leurs rôles respectifs, ce sont, bien entendu, Adam Driver et Lady Gaga qui crèvent l’écran, surtout la seconde qui confirme, après A Star is Born, qu’elle est davantage qu’une simple chanteuse qui fait du cinéma de temps en temps. Cabotine, manipulatrice, extravagante, Lady Gaga est la grosse bonne surprise de ce film décidément étonnant qui, au demeurant, nous rappelle qu’il ne faut jamais blesser une femme, surtout quand celle-ci apprécie le luxe et le statut social. Bref, vous l’avez compris, n’écoutez pas les mauvaises critiques et foncez voir ce House of Gucci : non seulement vous passerez un bon moment mais, en plus, vous en découvrirez un petit plus sur ce monde si impitoyable de la mode, un milieu finalement un poil plus dangereux qu’on aurait put le penser de prime abord…
 

Points Positifs
 :
- Même si House of Gucci n’est pas non plus un chef d’œuvre absolu – il ne faut pas exagérer – force est de constater que ce long métrage n’en reste pas moins une belle réussite et que le spectateur ne peut qu’être captiver par cette famille Gucci où règnent jalousies, envies et trahisons en tout genre. Une belle petite plongée dans la vie tumultueuse de l’une des familles les plus célèbres du milieu qui, ma foi, vaut le détour !
- Lady Gaga est tout simplement excellente dans ce film et prouve, définitivement, qu’elle est davantage qu’une simple actrice et qu’on peut, sans peine, la qualifier d’actrice. Il faut dire que celle-ci livre ici une prestation haut en couleur qui ne laissera pas le spectateur indifférent.
- Un casting cinq étoiles : Lady Gaga, bien sur, mais aussi Adam Driver, Jared Leto, Jeremy Irons, Al Pacino et Salma Hayek, excusez du peu !
- Curieusement, House of Gucci est un film plutôt drôle par moments et même si on ne s’y attendait pas, cela passe plutôt bien.
- Décors, costumes, on est plongé dans les années 70 et 80 comme si on y était.
- Une bande originale de qualité.
 
Points Négatifs :
- Comme il est de coutume avec les biopics, il ne faut pas prendre pour argent comptant tout ce que l’on voit à l’écran et si certains arrangements avec la réalité peuvent se comprendre, d’autres sont un peu plus discutables : quid de la seconde fille du couple et on ne comprend pas non plus qu’ils sont divorcés au moment de l’assassinat.
- Naturellement, si vous êtes totalement allergique au monde de la mode et que vous ne jurez que par les films d’auteurs qui émoustillent une certaine intelligentsia parisienne, alors, House of Gucci n’est pas fait pour vous…
 
Ma note : 8/10

mercredi 7 décembre 2022

Marshal Bass – Maître Bryce


Marshal Bass – Maître Bryce
 
Fin août 1877, River Bass prépare le repas dans le jardin du Delilah’s General Store. C’est jour de fête pour la famille Bass, car c’est le baptême du petit Joe. Tout le monde est réuni, y compris le révérend Dollar. Ce dernier est un ventre sur patte. D’après lui, c’est un traumatisme de la guerre de Sécession. Un autre invité, Washington Beef, a vécu la guerre et son souvenir est cruel. Alors qu’il participait à sa première bataille, son principal souvenir est ce sentiment de peur jusqu’au premier corps touché par une balle, puis dans un second temps, son instinct de survie prend le dessus. Le plus cruel de ses souvenirs est lorsqu’il à dû s’allonger parmi les corps mis en scène par le photographe de propagande, car il n’y avait pas assez de corps à proximité pour immortaliser la bataille victorieuse. Au cours du repas, le révérend voulant en savoir plus sur son hôte demande d’où vient le nom de River, car d’après lui, ce n’est pas son nom de baptême. A ce moment, les yeux de Bass se figent et son esprit plonge dans le passé à l’été 1854...
 

Marshal Bass – Maître Bryce
Scénario : Darko Macan
Dessins : Igor Kordey
Couleurs : Nikola Vitkovic
Couverture : Igor Kordey
Editeur : Delcourt
Genre : Western
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 05 janvier 2022
Nombre de pages : 56
 
Mon avis : Volume après volume, je commence à me poser pas mal de questions au sujet de ce fameux Marshal Bass… Il faut dire que, depuis ses débuts, le western mettant en scène le tout premier marshal noir, œuvre du sieur Darko Macan pour ce qui est du scénario et de l’inimitable Igor Kordey pour ce qui est des dessins n’aura connu pas la moindre faiblesse. Bien au contraire, petit à petit, j’ai l’impression que, qualitativement parlant, c’est de mieux en mieux ! Ainsi, après Los Lobos qui s’était avéré être le meilleur volet de la saga jusqu’à présent, comment ne pas reconnaitre que, son successeur immédiat, Maître Bryce, est tout aussi bon ? Pourtant, dans ce septième volet de Marshal Bass, Darko Macan fait une pause dans son récit et nous dévoile, enfin, le passé de son héros. Incontestablement, ce flashback qui occupe tout cet album est plutôt le bienvenu et ce, pour deux raisons : premièrement, parce que River Bass est un personnage complexe et intéressant, deuxièmement, en raison du fait que, en plus de découvrir les jeunes années de notre héros, nous avons droit à un récit captivant qui nous tient en haleine de la première à la toute dernière page. Ainsi, dans ce septième volet de Marshal Bass, le lecteur va découvrir les origines de River Bass, le lien complexe qui le lie à son maitre qui, malgré le fait que ce dernier est un salopard finit, ne l’aura guère maltraité, sans oublier, pour finir, la première rencontre entre notre héros et celle qui deviendra sa femme – accessoirement, la fin du flashback sert de lien avec la paix retrouvée au sein du couple. Bref, c’est passionnant, pour peux, naturellement, que vous soyez fan de Marshall Bass et si l’on ajoute à cela, bien entendu, un Igor Kordey qui livre une fois de plus une superbe prestation et dont le talent, indéniable, n’est plus à prouver, alors, vous comprendrez à quel point, mon enthousiasme, n’a pas varié d’un iota depuis que je me suis plongé dans cette série !
 

Points Positifs
 :
- Après un sixième volet qui s’était avéré être le meilleur de la saga depuis ses débuts, ce septième tome s’avère être tout aussi bien et confirme définitivement Marshal Bass comme étant une des meilleures productions, si ce n’est la meilleure du duo Macan et Kordey. Une belle réussite dont on ne se lasse nullement !
- Ce septième volet de Marshal Bass nous offre un long flashback qui nous dévoile le passé de notre héros et, ma foi, entre son lien ambigu avec son maitre, son passé pour le moins cruel et sa rencontre avec celle qui deviendra son épouse, force est de constater que c’est un pur régal.
- Igor Kordey livre une fois de plus une prestation que l’on peut qualifier d’excellente et, si vous êtes fans de l’artiste croate, force est de constater que vous allez vous régaler, surtout que l’ambiance western lui va à ravir.
- Encore une double page pour le moins sublime : cette fois ci, c’est la plantation où River Bass à passer sa jeunesse qui est mise à l’honneur.
- Une couverture sobre mais terriblement efficace.

Points Négatifs :
- Comme il est de coutume de le dire avec Igor Kordey, celui-ci possède un style particulier qui fait que, soit on adore, soit on déteste, du coup, ce n’est pas ici que ses détracteurs changeront d’avis a son sujet…

Ma note : 8/10