Grand Corps Malade
Grand
Corps Malade
Pour
clôturer sa tournée Zénith, Grand Corps Malade sera pour la
première fois en concert à l’Accor Arena de Paris mardi 20 décembre 2022 !
Entre une sélection de ses classiques, et les titres phares de son dernier
album Mesdames, entre morceaux intimistes et rythmiques
musclées/électro, le prochain concert de Grand Corps Malade s’annonce riche et
varié. Un album en hommage aux femmes, composé de 10 duos avec notamment
Véronique Sanson, Louane, Suzane, Camille Lellouche, Laura Smet, Julie &
Camille Berthollet mais aussi Manon, Amuse-Bouche et Alicia., Parce que
l’avenir appartient à celles qu’on aime trop. Avec trois musiciens dont
Mosimann (DJ et réalisateur de l’album Mesdames), Grand Corps
Malade nous emmène dans son univers engagé, parfois grave, parfois drôle…
toujours poétique.
Grand Corps Malade
Musicien : Grand
Corps Malade
Lieu
du concert : L’Accor Arena de Paris
Date
du concert : 20 décembre 2022
Heure
du concert : 20h00
Durée : 120
mn
Genre : Slam,
Rap, Pop Rock
Musiciens :
Grand
Corps Malade, Mosimann, Feedback, Benoît Simon, Suzane, Leïla Bekhti, Ben
Mazué, Gaël Faye, Kimberose
Mon
avis : Pour en
conclure, du moins, pour le moins, avec mes critiques spectacles, je vais
sortir un peu du monde du théâtre pour un tout autre genre que je n’avais pas
aborder, je veux, bien entendu, parler de celui des concerts et, ma foi, cette
critique représente à elle toute seule un petit événement en soit puisque, au
cours de ma vie, on ne peut pas vraiment dire que j’ai eu souvent l’occasion d’assister
à des concerts, bien au contraire – pour la petite histoire, la dernière fois
que cela m’était arrivé, cela remonte à… 2004 ! Une totale aberration, à
mes yeux, mais bon, même si la chose est rare, autant la savourée comme il se
doit et donc, histoire de rentrer une bonne fois pour toutes dans le vif du
sujet, ce fut le mardi 20 décembre dernier que j’ai eu l’opportunité de renouer
un peu avec la chose avec, vous l’avez compris, le concert de Grand Corps
Malade qui eut lieu à l’Accor Arena de Paris. Bon, je ne vais pas vous mentir,
je ne suis pas un grand connaisseur du sieur Fabien Marsaud : certes, je
ne suis pas non plus un néophyte absolu du slameur, loin de là et oui,
incontestablement, je le connais – de loin – depuis la parution de son premier
opus, en 2006, mais bon, de là a acheter un de ses albums, disons que c’est un
pas que je n’ai jamais franchis. A tord ? Probablement, oui, car bon,
comment dire… s’il y a bien, en France, depuis une bonne décennie, un artiste qui
mérite amplement le détour et qui sort de la norme, c’est bel et bien Grand
Corps Malade : que cela soit pour son style, identifiable entre mille, ses
textes d’une richesse peu commune ou ses albums qui, d’après les critiques ou
les fans, flirtent avec l’excellence, le slameur aura réussit la gageure de
mettre tout le monde d’accord sur son compte, y compris une grosse frange du
public qui, a priori, n’avait rien a voir avec son univers. D’ailleurs, cela
s’est confirmé de la plus belle des manières lors du concert de ce 20 décembre
dernier : des enfants, des personnes agés, des jeunes, des gens de ma
génération… décidément, Grand Corps Malade ratisse large et ce, dans le sens
noble du terme ce qui, il faut le reconnaitre, n’est pas donné à tout le monde.
Quoi qu’il en soit, malgré l’éclectisme de son public, GCM aura sut, tout au
long d’un concert qui aura durer presque deux heures – entre les divers rappels
et autres remerciements – fédérer tout le monde et se le mettre dans la
poche : scénettes a priori incongrues au départ mais qui se sont avérées
être une belle réussite, humour plutôt bien trouvé, interaction avec le public,
nombreux invités, ma foi, il y en avait pour tous les gouts, y compris pour un
presque néophyte dans mon genre qui, je dois le reconnaitre, aura été conquis
par le spectacle et l’artiste. Fatalement, les fans du chanteur – slameur
étant, selon moi, un peu réducteur finalement – s’y seront mieux retrouvés que
moi et les nombreux titres proposés – une bonne partie de l’album Mesdames ainsi que quelques chansons
majeures du répertoire de l’artiste – auront finit de ravir un public
totalement acquis à sa cause – même mon épouse, d’ordinaire calme, aura finit
par être en transe, ce qui veut tout dire… Au final, ce concert à l’Accor Arena
de Paris, dernier de la tournée Zénith de Grand Corps Malade, aura été
l’apothéose attendue et restera, je le pense, comme un grand moment pour les
fans de GSM : sans temps morts, quasiment parfait de bout en bout, il aura
même réussit à conquérir un type comme moi, plus axé rock de par mes gouts. Au
point que je finisse, un jour ou l’autre, par découvrir sa discographie ?
Ma foi, pourquoi pas ? Mais bon, ceci, naturellement, est une autre
histoire…
Points
Positifs :
- Même si je ne suis peut-être pas la personne la
plus qualifiée vu mon peu d’expérience de concerts, je pense tout de même ne
pas me tromper en affirmant que la performance de Grand Corps Malade à l’Accor
Arena de Paris fut bonne, excellente même ! Prenant de bout en bout, sans
temps morts, voilà un concert qui aura mérité le détour, surtout si vous êtes
fan de l’artiste.
- Si, naturellement, l’album Mesdames est omniprésent de par la présence de nombreux titres,
quelques chansons majeures du répertoire de Grand Corps Malade étaient au
rendez vous, pour le plus grand plaisir des fans.
- Vu qu’il s’agissait de la dernière date de la
tournée, je pense que nous avons eu droit à une flopée d’invités et à un
concert plus long qu’en temps normal, ce qui n’est nullement un défaut, bien au
contraire.
- Grand Corps Malade fut accompagné par un très bon
groupe, quand à la présence de nombreux invités – Suzane, Leïla Bekhti, Ben
Mazué, Gaël Faye, Kimberose – disons que ce fut un plus.
- L’interaction avec le public, l’humour. Bref, on
ne s’est pas ennuyer une seule seconde.
Points
Négatifs :
- Une première partie navrante au possible avec un
comique qui n’avait de comique que le nom…
- Dommage tout de même que je connaisse mal
l’univers musical de Grand Corps Malade car, du coup, j’ai moins été touché par
le concert que la grosse majorité du public qui était, naturellement, en
terrain familier.
Ma note : 8/10
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