Autant en emporte le Vent
Autant
en emporte le Vent
Géorgie,
1861. Scarlett O'Hara est une jeune fille de la haute société sudiste. Sa
famille possède une grande plantation de coton appelée Tara. Âgée de 16 ans,
elle est courtisée par tous les bons partis du pays, mais n'a d'yeux que pour
Ashley Wilkes. Scarlett a un caractère bien trempé, obstiné, rusé et capricieux
qui fera sa force et sa faiblesse. Ashley, cependant, est promis à sa cousine,
la vertueuse Melanie Hamilton. Scarlett cherche à tout prix à le séduire, mais
à la réception des Douze Chênes, c'est du cynique et controversé Rhett Butler
qu'elle retient l'attention. Ce dernier l'a surprise alors qu'elle avouait son
amour à Ashley. Fasciné par l'énergie et la force de caractère de l’héroïne, il
n'aura d'yeux que pour elle, malgré son indépendance d'esprit. Pendant ce
temps, la guerre de Sécession éclate, Ashley avance son mariage avec Mélanie,
et Scarlett, pour le rendre jaloux, épouse Charles Hamilton, le frère de
Mélanie.
Autant en emporte le Vent
Réalisation : Victor
Fleming, Sam Wood, George Cukor
Scénario : Sidney
Howard, d'après l'œuvre de Margaret Mitchell
Musique : Max
Steiner, Lou Forbes
Production : Selznick
International Pictures, Metro-Goldwyn-Mayer
Genre : Drame,
Guerre, Romance
Titre
en vo : Gone with the Wind
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 15 décembre 1939
Durée : 243
mn
Casting
:
Vivien
Leigh : Scarlett O'Hara
Clark
Gable : Rhett Butler
Leslie
Howard : Ashley Wilkes
Olivia
de Havilland : Melanie Hamilton
Hattie
McDaniel : Mamma
Thomas
Mitchell : Gerald O'Hara
Barbara
O'Neil : Ellen O'Hara
Evelyn
Keyes : Suellen O'Hara
Ann
Rutherford : Carreen O'Hara
Oscar
Polk : Pork
Butterfly
McQueen : Prissy
Everett
Brown : Grand Sam, le contremaître
Victor
Jory : Jonas Wilkerson, le régisseur
George
Reeves : Stuart Tarleton
Fred
Crane : Brent Tarleton
Howard
C. Hickman : John Wilkes
Alicia
Rhett : India Wilkes
Rand
Brooks : Charles Hamilton
Carroll
Nye : Frank Kennedy
Laura
Hope Crews : Tante « Pittypat » Hamilton
Eddie
Anderson : Oncle Peter, le cocher de Tante Pittypat
Harry
Davenport : Dr. Harry Meade
Leona
Roberts : Mme Caroline Meade
Jane
Darwell : Mme Dolly Merriwether
Ona
Munson : Belle Watling
Isabel
Jewell : Emmy Slattery
Ward
Bond : Tom, le capitaine Yankee
Cammie
King : Bonnie Blue Butler
Mickey
Kuhn : Beau Wilkes
J.
M. Kerrigan : Johnny Gallegher
Marcella
Martin : Cathleen Calvert
Mary
Anderson : Maybelle Merriwether
Jackie
Moran : Phil Meade
Robert
Elliott : le commandant Yankee jouant au poker
avec Rhett
Irving
Bacon : un caporal
Olin
Howland : un profiteur de guerre
Cliff
Edwards : le soldat qui se souvient
Eric
Linden : le soldat couché amputé
Louis
Jean Heydt : le soldat affamé avec Beau Wilkes
William
Bakewell : le soldat monté
Lillian
Kemble-Cooper : la nurse anglaise
Yakima
Canutt : le renégat qui attaque Scarlett
Paul
Hurst : le déserteur yankee abattu dans
l’escalier par Scarlett
Horace
B. Carpenter : un citoyen d’Atlanta
Louise
Carter : l'épouse du chef de fanfare
Shirley
Chambers : une fille de Belle Watling
Wallis
Clark : un capitaine joueur de poker
Yola
d'Avril : une fille de Belle Watling
George
Hackathorne : un soldat blessé souffrant
Emmett
King : un invité de la fête
George
Meeker : un capitaine joueur de poker
Alberto
Morin : Rene Picard
Tom
Seidel : Tony Fontaine
Terry
Shero : Fanny Elsing
E.
Alyn Warren : un employé de Frank Kennedy
Ernest
Whitman : l'associé du profiteur
Zack
Williams : Elijah
John
Wray : un surveillant de prison
Mon
avis : Et si c’était lui le numéro un, et si
l’on ne devait en retenir qu’un, et si, finalement, c’était lui le plus grand
film de tous les temps ? Vous pensez que j’exagère, que je m’emballe
totalement et que j’ai perdu la raison ? Allons bon, soyons objectifs,
quels que soient nos gouts personnels, quels que soient nos préférences, nos
genres préférés, comment ne pas admettre que Autant en emporte le Vent,
long métrage datant tout de même de 1939 – mine de rien, dans un peu plus de
deux décennies, on fêtera son siècle d’existence – n’a absolument rien perdu de
sa force, de son intensité, de son coté grandiose, captivant, ce, même de nos
jours !? Oui, c’est un chef d’œuvre, oui, c’est un putain de chef d’œuvre,
un truc énorme, inégalable, le plus bel exemple d’un âge d’or du cinéma
hollywoodien comme on n’en fera plus jamais ! Alors bien entendu, d’entrée
de jeu, il y avait le roman dont fut tirer ce film, cette magnifique œuvre
de Margaret Mitchell qui fit beaucoup pour rendre une certaine fierté au
sud profond des Etats-Unis, a ces états vaincus et dévastés par le Nord et qui,
ici, pouvaient se rappeler leur age d’or, aussi discutable soit-il – pour la petite
histoire, lorsque Autant en emporte le Vent est sortit au
cinéma, il y avait encore des survivants de la Guerre de Sécession. Mais
au-delà de cette image d’Epinal qui nous est montrée a l’écran, de ce Sud
idéalisé où les esclaves semblaient être fiers de travailler pour l’homme blanc
– on se doute bien que les choses étaient bien plus sombres que cela, quoi que,
il y eut toujours une différence entre le personnel de maison et celui des
champs de coton – il reste, principalement, une histoire magistrale,
captivante, qui nous tient en haleine tout au long des deux heures et demi que
dure ce film, une histoire qui voit la fin d’un monde idéalisé, qui nous
démontre les horreurs de la guerre, la stupidité de ces hommes et de leurs
prétendues causes, la violence et le cynisme des vainqueurs et la lente
transformation d’une femme, Scarlett bien sur, qui, de jeune ingénue égoïste,
finira par devenir une femme forte qui finira par comprendre qu’il lui restera
toujours le principal : Tara. Alors bien sur, il y a une flopée d’acteurs
et d’actrices phénoménaux : Vivien Leigh et Clark Gable dans les rôles
principaux, la magnifique Olivia de Havilland, Leslie Howard et même Hattie
McDaniel, première interprète afro-américaine à recevoir un Oscar, même si les
conditions de cette remise furent pour le moins odieuses. Comment ne pas
reconnaitre que nous avons là un casting parfait, sublime, tout autant qu’une
histoire, des décors, une bande originale, des effets spéciaux qui font de ce
film un pur chef d’œuvre, un classique absolu sans la moindre fausse note et
qui, ma foi, restera, a tout jamais, comme étant un des plus grands classiques
du cinéma, pour ne pas dire, bien entendu, le plus abouti, bref, le
meilleur ! Alors, si vous êtes fans de septième art et si vous n’avez
jamais eu l’occasion de regarder Autant en emporte le Vent, même si
ce n’est pas votre genre, même si vous n’êtes pas fans de vieux films, vous ne
pouvez pas passer a coté de cette merveille, tout simplement…
Points
Positifs :
-
Le plus grand film de tous les temps ou, en tous cas, un des plus grands. Il
faut dire que Autant en emporte le Vent est une œuvre
monumentale, intemporelle, tout simplement parfaite et qui n’a rien perdu de sa
force et de son intensité, près de 80 ans après sa sortie. Bref, un classique
absolu que tout amateur de septième art se doit d’avoir vu au moins une fois
dans sa vie.
-
Un casting que l’on peut qualifié d’excellent : Vivien Leigh, Clark Gable,
Olivia de Havilland, Leslie Howard, Hattie McDaniel, pour les rôles principaux,
sont tout bonnement parfaits et inoubliables !
-
Malgré une durée de presque deux heures et demi, on ne s’ennui pas une seule
seconde, il n’y a pas la moindre longueur et l’on est captiver de bout en bout
par ce scénario qui fourmille de passages cultes, qui nous bouleverse a de
multiples reprises et qui nous surprendra jusqu’au bout.
-
Vu du coté sudiste, Autant en emporte le Vent est loin d’être
manichéiste, bien au contraire. En effet, ce qui ressort le plus dans ce film,
c’est que, si, effectivement, on assiste à la fin d’un monde idéalisé par
l’héroïne, les hommes, qu’ils soient confédérés ou nordistes, apparaissent
comme étant tout autant détestables, pour bon nombre d’entre eux. Bref, il y a
une guerre, des centaines de milliers de morts, la ruine du Sud mais le sort
des anciens esclaves est loin d’être parfait, quand a ceux qui en ont profiter
le plus, finalement, ce sont les banquiers et les hommes d’affaire…
-
Décors, effets spéciaux, costumes, reconstitution historique sans faute… Que
dire de plus ?
-
La bande originale, signée Max Steiner et Lou Forbes, est, bien entendu, un
classique du genre.
Points
Négatifs :
-
Bien entendu, il faut se remettre dans le contexte de l’époque et, surtout, se
dire que le roman original, a la base, à été écrit par une sudiste qui se
rappelait, avec nostalgie, du bon vieux temps – qui ne l’était pas pour tout le
monde d’ailleurs. Ceci étant accepté, on peut parfaitement apprécier ce film
pour ce qu’il est et juste ce souvenir que le sort des noirs n’était pas aussi
heureux…
Ma
note : 10/10
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