Berserk – Tome 23

Berserk – Tome 23
 
Depuis que Guts a revu Griffith, il a décidé d’emmener Casca en sécurité et c’est Puck qui lui dit où aller : Elf Helm, la ville de elfes. Seulement, en traversant les montagnes, les monstres de neige se mettent à les attaquer mais le guerrier noir fait tourner son épée et en vient à bout rapidement. Les nuits ne permettent pas non plus à nos voyageurs de se reposer car les assauts ne s’arrêtent jamais. La fatigue a beau s’accumuler, par dévotion et par amour pour Casca, Guts lui laisse volontiers sa nourriture mais a bien du mal à contenir ses souvenirs et ses pulsions en voyant la jeune femme. Durant la nuit, il est pris de visions où, dans un moment de folie, il saisit la gorge de sa bien-aimée en voulant l’étouffer. Heureusement, Guts retrouve vite ses esprits mais le mal est fait : Casca, qui avait sombré dans la folie depuis le cycle de la renaissance, s’était progressivement rapprochée du guerrier noir, mais celle-ci est désormais totalement effrayée à sa vision. Devant reprendre la route, Guts se voit contraint de l’attacher et de la traîner ainsi…
 

Berserk – Tome 23
Scénariste : Kentaro Miura
Dessinateur : Kentaro Miura
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre en vo : Berserk vol. 23
Parution en vo : 28 juin 2002
Parution en vf : 01 janvier 2008
Langue d'origine : Japonais
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 192
 

Mon avis : Griffith est revenu, retrouvant son corps d’origine dans le vingt-et-unième tome de la saga, ce, au grand désarroi de Guts et, tandis que celui-ci a bien du mal a protéger sa bien aimée Casca, plus toute seule dans sa tête, comme chacun sait, le premier, lui, après avoir reconstitué une nouvelle Troupe du Faucon – comme on a put le voir dans le tome précédant – autrement plus puissante que la précédente, est maintenant en lutte face a l’empire Kushan, volant de victoires en victoires. Bref, nous en sommes là lorsque débute ce nouveau volume de Berserk, le vingt-troisième pour être plus précis et, si l’on doit être tout a fait franc, lorsqu’on achève la lecture de celui-ci, force est de constater que l’intrigue n’a guère avancée… Ainsi, entre une relation, déjà pas évidente a la base, qui s’est détériorée entre Guts et Casca, surtout que le premier est de plus en plus frapper par des accès de rage inconsidérés, Isidro, Serpico et Farnese qui les rejoignent et la Troupe du Faucon qui connait une nouvelle victoire face a une armée Kushan tandis qu’un jeune noble du Midland fait la connaissance des moult soldats et autres figures légendaires qui la composent, on ne peut pas vraiment dire que l’intrigue avance à grand pas, d’ailleurs, ce serait plutôt le contraire. Pourtant, malgré un scénario qui avance a vitesse d’escargot, l’ensemble reste intéressant, surtout pour ce qui est de la composition de cette fameuse Troupe du Faucon oh combien singulière : des soldats de moult nations, des chevaliers légendaires, des guerriers qui le sont tout autant, des monstres qui côtoient tout ce petit monde comme si de rien n’était et un Griffith qui règne au-dessus de ce petit monde, plus éthéré et plus puissant que jamais. Bref, je ne sais pas où veut en venir Kentaro Miura avec eux, mais bon, quoi qu’il en soit, tout cela m’aura sacrément donné envie de découvrir la suite, c’est le principal !
 

Points Positifs :
- La nouvelle Troupe du Faucon est vraiment fascinante de par sa composition hétéroclite et sa puissance. Certes, pour le moment, on ne sait pas où veut en venir l’auteur avec celle-ci, mais bon, c’est tout de même singulier de voir tout ce petit monde – simples soldats, héros légendaires et monstres – se côtoyer avec, pour seul but commun, servir un Griffith plus puissant que jamais !
- La petite troupe de Guts est presque au complet dans ce tome et, ma foi, au vu de sa composition haute en couleur – notre héros, Serpico, Farnese, Isidro, Puck et Casca – force est de constater qu’elle a de la gueule !
- La relation de plus en plus compliquée entre Guts et Casca.
- Pour ce qui est des dessins, comme je le dis à chaque fois, il n’y a rien à redire, Kentaro Miura livre une fois de plus une excellente prestation !

Points Négatifs :
- Un récit qui progresse bien peu en comparaison des volumes précédents. Après tout, a bien y regarder, il ne se passe pas grand-chose dans ce vingt-troisième tome de Berserk !?
- Kentaro Miura ne peut pas s’empêcher de déshabiller gratuitement Casca. Au début, cela passait mais bon, à force, cela commence à lasser…

Ma note : 8/10