jeudi 23 mars 2023

Indiana Jones et le Royaume du Crane de Cristal


Indiana Jones et le Royaume du Crane de Cristal
 
Nevada, 1957. En pleine guerre froide, le professeur Henry « Indiana » Jones et son collègue Mac sont capturés par des militaires soviétiques et transportés de force dans la Zone 51, laquelle contient un hangar où sont entreposés des milliers de caisses. Sous la menace, Indiana aide les Soviétiques à s'emparer de l'une d'elles, qui a la particularité d'être magnétisée. En l'ouvrant, les Soviétiques découvrent le corps d'un être difforme. Trahi par Mac qui rejoint l'ennemi, Jones parvient à s'échapper et s'enfuit dans le désert, poursuivi par les sbires du colonel-docteur Irina Spalko. Une fois tiré d'affaire, Jones doit faire face à des agents du FBI le suspectant de se livrer à des activités illégales et de trahison envers les États-Unis. Fuyant l’Amérique pour enseigner à Leipzig, Jones fait la connaissance à la gare de New York d'un jeune motard, Mutt Williams, qui lui fait part de la disparition du professeur Oxley, enlevé par des agents soviétiques en Amérique du Sud alors qu'il recherchait un crâne de cristal, une relique légendaire…
 

Indiana Jones et le Royaume du Crane de Cristal
Réalisation : Steven Spielberg
Scénario : David Koepp, George Lucas, Jeff Nathanson
Musique : John Williams
Production : Paramount Pictures et Lucasfilm Ltd.
Genre : Aventure, Fantastique
Titre en vo : Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais, russe, allemand
Date de sortie : 22 mai 2008
Durée : 123 mn
 
Casting :
Harrison Ford : Dr Henry Walton « Indiana » Jones Jr
Shia LaBeouf : Henry « Mutt » Williams
Karen Allen : Marion Ravenwood
Cate Blanchett : Colonel-Professeur Irina Spalko
John Hurt : Pr Harold Oxley
Ray Winstone : George « Mac » MacHale
Jim Broadbent : Doyen Charles Stanforth
Igor Jijikine : Colonel Antonin Dovchenko
Alan Dale : Général Robert Ross
Joel Stoffer : Agent Taylor
Neil Flynn : Agent Paul Smith
Dimitri Diatchenko : un agent du KGB
Ilya Volok : un agent du KGB
Emmanuel Todorov : Lincoln, un soldat russe
Pasha D. Lychnikoff : Roosevelt, un soldat russe
Andrew Divoff : Grant, un soldat russe
Veniamin Manzyuk : Jefferson, un soldat russe
V. J. Foster : le pasteur
Chet Hanks : l'étudiant dans la librairie
Sasha Spielberg : la fille cognant Mutt au bar
Nito Larioza : un guerrier du cimetière
Ernie Reyes : un guerrier du cimetière
Robert Baker : Jimmy Wycroft, le sergent de la police militaire
Jon Braver : Franklin, un soldat russe
John Dixon : Hoover, un soldat russe
Gleb Kaminer : le chauffeur de Spalko
Sean Connery : Dr Henry Walton Jones Sr
Denholm Elliott : Marcus Brody
Kate Capshaw : Wilhelmina « Willie » Scott
 
Mon avis : 
Incontestablement, avec Indiana Jones et le Royaume du Crane de Cristal, nous abordons à présent le cas le plus problématique – en attendant que ne paraisse sur les écrans le cinquième volet de la saga – de ce qui restera comme étant une des figures les plus emblématiques du septième art de ces quatre dernières décennies, je veux, bien entendu, parler de Indiana Jones. Il faut dire que, d’entrée de jeu, l’annonce de la sortie d’un quatrième volet, en 2008, provoqua une certaine onde de choc parmi les nombreux fans de l’aventurier au fouet : véritable hérésie qui ne pouvait qu’être une simple pompe a fric, un Harrisson Ford bien trop vieux pour être crédible, des russes comme grands méchants à la place des nazis et, histoire d’enfoncer le clou, des extraterrestres ! Oui, avant même la sortie de ce film, les jeux étaient faits ! Il faut dire que, quelque part, Indiana Jones est un mythe moderne comme peuvent l’être, par exemple, Robin des BoisZorro ou Batman, un personnage entré tout droit dans l'imaginaire collectif, qui fait l’unanimité auprès de tous, un héros, un vrai et dans le sens le plus noble du terme ! Et, comme chacun sait, les gens n’aiment pas que l'on touche à leurs idoles… Les trois premiers films de cette saga, on ne va pas se mentir, auraient put se suffire a eux mêmes, cette trilogie, ainsi constituée était parfaite et une suite n'était pas, a priori nécessaire. Pourtant, elle était très attendue, et personnellement, je faisais parti de ceux qui rêvaient depuis des années d'un éventuel quatrième film, surtout que la rumeur courrait depuis longtemps. Alors, en apprenant que ce quatrième opus était en tournage, qu'elle ne fut pas ma joie à l'idée de retrouver un personnage qui avait bercé et émerveiller ma jeunesse, ce, même si je ne me faisais pas de grandes illusions quand a la qualité de ce film et que je me doutais bien que celui-ci ne serait pas aussi bon que ses prédécesseurs... Et puis, lorsque, finalement, Indiana Jones et le Royaume du Crane de Cristal paru sur grand écran, ce fut un véritable déferlement de haine parmi les fans et les critiques qui n’épargnèrent guère ce film. A tord ou a raison ? Eh bien, disons que, pour ma part, je suis un peu plus partagé… Disons que, contrairement a beaucoup de personnes, je n’ai pas détesté cet Indiana Jones et le Royaume du Crane de Cristal, loin de là. Tout commence dans le désert du Nevada, l'on suit une colonne de véhicules militaires avant qu' apparaisse une voiture tout droit sortie d'American Graffiti de Georges Lucas, histoire de bien nous faire comprendre que l'on a définitivement quitté les années 30, décor habituel de la saga jusque la. Quelques coups de feux plus tard, un corps est jeté sur le sol, un chapeau mythique roule, quelqu'un le ramasse et s'en coiffe et cela suffit à nous propulser une vingtaine d'années en arrière et c'est tout un mythe qui se remet en marche. Cette fois ci, plus de Nazis comme grands méchants mais des Soviétiques, ce qui est logique vu l’époque ou se déroule l’intrigue. Certains l'on regretté; personnellement, vu qu' Harison Ford a vieillit entre temps, il aurait été problématique de cantonner le personnage d’Indy aux années 30. Et tout de suite, on rentre dans le bain avec une petite et mouvementée visite dans un hangar qui rappellera de très bons souvenirs à ceux qui ont vu Les Aventuriers de l'Arche Perdue, la mystérieuse Zone 51. Et a partir de la, tout s'enchaine et l'on s'aperçoit avec plaisir qu'Harison Ford, malgré son âge, possède de beaux restes : courses poursuites, clins d'œil aux anciens films, retour de Marion qui est a mon avis la plus crédible copine d'Indy, vieux temples a explorer, légendes nébuleuses qui s'avèrent être vrai, même humour décalé, affrontement contre un gros dur et, car un Indiana Jones ne serait pas égal lui-même : invulnérabilité du personnage, chance inouïe etc. A ce sujet, nombreux ont été ceux qui ont critiqué l'une des scènes les plus absurdes du film, celle ou Indy, pour échapper a une explosion nucléaire se cache dans un frigo et en sort indemne. J’avoue que, personnellement, celle ci m'a gênée aussi. Mais, en repensant aux films précédents, je me suis dit que dans le fond, elle était à peine plus invraisemblable que le saut en canot pneumatique d'un avion dans le deuxième opus, Indiana Jones et le Temple Maudit. Il est clair que lorsque l'on regarde un Indy, faut pas trop chercher les vraisemblances; ce type est et restera l'homme le plus chanceux que la Terre ait portée, faut croire que rien ne peut lui arriver... Cependant, si nombreux on été ceux qui on critiquer ceci ou cela dans le film, peux ont pu remarquer que Steven Spielberg, malgré que son œuvre est avant tout un formidable divertissement, nous a distillé ca et la quelques petites piques sur son pays, profitant de l'époque ou se déroule l'action, la guerre froide, pour dénoncer la crainte du nucléaire : revoyez donc la scène ou Indy se retrouve dans une ville avec des mannequins en cire qui servent de test et ou un haut parleur ordonne aux habitants de détourner le regard afin de se protégés de l' explosion, ce qui est léger, mais véridique ! Mais également le Maccarthysme qui frappa tant de citoyens américains… Et c'est a ce moment, où Indy, suspecté d'être un rouge, s'apprête a quitter le pays, apparait celui qui s'avérera être son fiston, un mélange entre James Dean et Marlon Brando, symbole parfait de la jeunesse des fifties que l'on a pu voir et revoir un nombre incalculable de fois dans une bonne centaines de films et de séries... Et c'est fou que, même si dans le fond, ce personnage n’a rien d’original puisqu' il n’est que l’avatar du « jeune rebelle à moto qui passe sa vie à se coiffer », ce que le fiston colle bien au film. Après avoir eu affaire a son père dans La Dernière Croisade, voila qu'Indy se trouve une progéniture et les liens entre eux, sans être transcendants sont assez amusants. Et, avant d'en finir, on en vient a l’une des plus grosses critiques de ce film : la présence des Extraterrestres. Hérésie absolue crient certains ! Brulons Spielberg et Lucas ! Bon, comment dire ? Tout d' abord, je pense à mon humble avis que la présence de Jar Jar dans La Menace Fantôme est infiniment plus regrettable et nuit d'avantage a l'intégrité de ce film et a son sérieux. Ici, il faut se souvenir que nous sommes dans les années 50, que Roswell est passé par la et le terme soucoupe volante est d’actualité depuis une poigné d’années. En quelques sortes, ceux ci font partie intégrante du mythe américain de l’époque. Et pour ce qui est des autres épisodes de la saga, le surnaturel et le mystère n'ont jamais été bien loin avec le Saint Graal ou l'Arche d'Alliance. Et quand je pense au gus qui arrachait les cœurs de ses victimes à main nue dans Le Temple Maudit, je ne vois pas pourquoi les vieux films seraient plus crédibles que celui-ci ? Non, pour moi, la présence des Extraterrestres ne m’a pas choqué, pour les raisons évoqués plus haut mais également peut être parce que je suis habitué et que je connais toutes ces histoires de paléocontact, de dieux venus du ciel apportant la connaissance aux hommes etc. Et qu'étaient venu faire ces fameux aliens sur notre bonne vieille planète ? Etudier, chercher des reliques, des objets du monde entier : comme le dit Indy dans le film, c’était des archéologues. Au final, il apparait que sans être un grand film ni même un grand Indiana Jones, ce quatrième volet de la saga n’est pas aussi mauvais que certains l’ont trop rapidement prétendu. Certes, ont peut toujours lui trouver bien des défauts voir reconnaitre que certaines scènes sont ridicules comme celle où le fiston se balance de liane en liane et qui est digne des plus grands nanards, cependant, après tant d’années d’attente, comment ne pas reconnaitre que ce fut tout de même avec un plaisir certains que l’on a retrouver notre aventurier préféré, certes plus agé mais toujours aussi charismatique !? Indiana Jones a vieillit, cependant, il n’en reste pas moins immortel, d’ailleurs, nous n’en n’avons pas tout a fait finit avec lui puisqu’un cinquième volet est prévu ! De quoi réveiller les critiques ? Sans nul doute mais ceci est, naturellement, une autre histoire…
 

Points Positifs
 :
- Le plaisir pour les vieux fans de la saga de retrouver leur aventurier préféré qui, malgré le poids des âges, est toujours aussi charismatique et ce, dans une aventure qui n’est peut-être pas aussi bonne que dans les films précédents mais qui n’en reste pas moins suffisamment réussie pour nous faire passer un bon moment.
- Naturellement, Harrisson Ford a vieillit et commence à accuser son âge, cependant, il n’en reste pas moins toujours crédible dans ce qui est, sans nul doute, son rôle le plus culte.
- Un casting a la hauteur et qui fait parfaitement le job, qui plus est, on retrouve avec plaisir de vieilles connaissances.
- Après le père dans Indiana Jones et la Dernière Croisade, c’est au tour du fils et, ma foi, si l’idée n’est pas la plus originale, force est de constater qu’elle n’en reste pas moins efficace.
- Marion est naturellement la copine la plus crédible pour notre héros et c’est plutôt une bonne idée de l’avoir fait revenir dans la saga.
- L’idée des extraterrestres ne m’a nullement choqué vu que la saga a toujours baigné dans le fantastique et le paranormal.
- Exit les nazis, place aux soviétiques, ce qui est logique vu l’époque où à lieu l’histoire.
 
Points Négatifs :
- Bien entendu, Indiana Jones et le Royaume du Crane de Cristal est le volet le moins aboutit de la saga jusqu’à ce jour puisqu’un cinquième film est prévu. Sympathique mais loin de marquer les esprits, bien au contraire.
- Probablement que ce film est sortit trop tard vis-à-vis des autres volets de la saga.
- Je n’ai rien contre le fils et d’ailleurs Shia LaBeouf fait plutôt le job, cependant, comment ne pas reconnaitre qu’on nous a pondu, avec lui, une véritable caricature du petit rebelle des années 50 !?
- Quelques scènes sont tout de même problématiques et nuisent grandement au film, la principale étant, bien entendu, celle où le fiston saute de lianes en lianes…
 
Ma note : 7/10

Aucun commentaire: