Ico
Ico
est un jeune garçon né avec des cornes. Convaincus d'une malédiction, les
villageois font alors appel aux services de chevaliers sans visages. Après un
long voyage, ces chevaliers l'enferment vivant parmi un grand nombre de
sarcophages d'une forteresse abandonnée. Il échappe à son funeste destin et
fait la rencontre de Yorda, une entité féminine à la nature indéterminée. Les
deux protagonistes, bien que ne parlant pas la même langue, s'entraident alors
pour s'échapper du château, Ico veillant sans relâche sur la frêle Yorda, que
des hordes de chimères tentent d'empêcher de fuir.
Ico
Éditeur
: Sony
Computer Entertainment
Développeur
: SCE
Japan Studio (Team Ico)
Concepteur
: Fumito
Ueda
Date
de sortie : 30 septembre 2001
Pays
d’origine : Japon
Genre
: Action-aventure
Mode
de jeu : Solo
Média : DVD
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PS2
Mon
avis : Il était apparu comme étant un véritable
ovni vidéoludique en cette lointaine année 2001, lors des tous débuts de
la Playstation 2 et avait eu droit à moult critiques
élogieuses de la part de la presse spécialisé, avait sut gagner le cœur de
celles et ceux qui se l’étaient procurer et, pour la petite histoire, n’avait
pas réalisé de grosses ventes, le contraire étant plutôt exact… De quoi est-ce
que je parle ? Mais d’un certain Ico, bien évidement, premier
galop d’essai d’un certain Fumito Ueda qui se fit alors connaitre de la
meilleure des façons et qui revint par la suite avec deux autres merveilles
dont je vous parlerais en temps et en heure : Shadow of the
Colossus et The Last Guardian. Il faut dire, histoire
d’expliquer le nombre peu important de ventes de ce soft lors de sa sortie,
que Ico était un jeu au concept absolument pas grand public
pour un sou : loin des standards de l’époque – RPG nippons, sport,
aventure à la Tomb
Raider, voitures – celui-ci mettait plutôt en avant un certain
onirisme, la collaboration entre le personnage que l’on interprétait à l’écran
et une bien mystérieuse jeune femme que l’on devait absolument protéger, moult
énigmes à deviner afin que l’on puisse avancer dans l’histoire et, surtout, la
relation entre les deux protagonistes et les sentiments qui en découlaient pour
le joueur. Un ovni, donc, comme je vous le disais en préambule de cette
critique, qui ne toucha pas le grand public mais cela, finalement, importait
peu : la révolution était en marche, Fumito Ueda allait faire encore mieux
avec Shadow of the Colossus et celui-ci finirait par inspirer
tellement de softs par la suite – dont certains, très différents – qu’en faire
la liste serait trop fastidieux selon moi. Bref, vous l’avez compris, Ico fut,
en son temps, une véritable petite merveille qui mériterait, selon moi, un beau
petit remake sur des consoles plus récentes mais bon, ceci est un vœu pieu de
ma part qui n’arrivera peut-être jamais…
Points
Positifs :
- Un
des jeux les plus originaux et stupéfiants de la PS2 :
complètement novateur de par son concept, absolument pas grand public pour un
sou, mettant l’accent sur la relation entre les deux personnages
principaux, Ico est une véritable petite merveille qui n’a
absolument pas perdu de son charme même presque deux décennies après sa sortie.
-
L’émotion qui se dégage de ce soft, particulièrement au vu de la relation
particulière qui se noue entre le personnage que l’on interprète à l’écran – le
jeune garçon à cornes – et la mystérieuse jeune fille que l’on doit protéger à
tous prix ! Une première dans le petit monde des jeux vidéo !
-
Même si, graphiquement parlant, Ico accuse fortement son âge
désormais, il faut reconnaitre que, à l’époque, celui-ci nous proposait un
univers plutôt magnifique et qui marquait les esprits de par ses décors
cyclopéens.
-
Enigmes diverses, plate-forme, combats et pas mal de réflexion : bref, de
quoi ravir les amateurs de jeux d’aventures.
-
Une première pour Fumito Ueda qui reviendra par la suite avec Shadow of
the Colossus et The Last Guardian.
Points Négatifs :
-
Hélas, pour ce qui est de la jouabilité, il y a pas mal de soucis par moments
et il est courant de s’énerver, a raison, lors de multiples échecs dut a une
caméra mal placée, surtout que le jeu peut rapidement être très punitif !
-
Bon, il faut reconnaitre qu’il faut adhérer au concept de Ico et
que ce soft, aussi bon soit-il, ne plaira probablement pas au grand public qui
dédaignera totalement ce jeu a l’univers si particulier…
Ma note : 8/10
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