Lodger
Lodger
David Bowie
1 - Fantastic
Voyage (David
Bowie, Brian Eno)
2:55
2 - African
Night Flight (David
Bowie, Brian Eno)
2:54
3 - Move On (David Bowie) 3:16
4 - Yassassin (David Bowie) 4:10
5 - Red Sails (David Bowie, Brian Eno) 3:43
6 - D.J. (David Bowie, Brian Eno, Carlos Alomar) 3:59
7 - Look Back In
Anger (David
Bowie, Brian Eno)
3:08
8 - Boys Keep
Swinging (David
Bowie, Brian Eno)
3:17
9 - Repetition (David Bowie) 2:59
10 - Red Money (David Bowie, Carlos Alomar) 4:17
Lodger
Musicien
: David
Bowie
Parution
: 18 mai 1979
Enregistré : septembre
1978 – mars 1979
Durée : 35:07
Genre : Rock, Rock experimental, Word-Music
Producteur : David
Bowie, Tony Visconti
Label
: RCA
Musiciens :
David
Bowie : chant, piano, guitare, synthétiseur,
Chamberlin
Brian
Eno : synthétiseur, drones, traitements de
piano et guitare, cuivres, voix
Carlos
Alomar : guitare, batterie
Dennis
Davis : percussions, basse
George
Murray : basse
Sean
Mayes : piano
Simon
House : violon, mandoline
Adrian
Belew : guitare, mandoline
Tony
Visconti : voix, guitare, mandoline, basse
Roger
Powell : synthétiseur
«
Stan » : saxophone
Mon
avis : Après Low et Heroes,
voici Lodger, dernier volet de la cultissime Trilogie
Berlinoise, sans nul doute le point d’orgue de la longue carrière de David
Bowie. Pourtant, s’il est commun de considérer ces trois albums comme faisant
partie d’une trilogie, force est de constater que si, effectivement, les deux
premiers sont forts proches de par leurs structures et les titres qui les
composent (morceaux pop et instrumentaux), Lodger en est
plutôt fort éloignée. En effet, ici, en dehors du fait que David Bowie poursuit
sa collaboration avec son compère Brian Eno (qu’il ne retrouvera que dans les
années 90 avec Outside), on ne peut pas vraiment dire que cet album
ait quelque chose à voir avec ses prédécesseurs : plus basique dans sa
conception, ne comportant que des chansons et aucun instrumental, ici, Bowie
nous livre une fois de plus un excellent album, nous offrant au passage de
bonnes chansons (mais aucun véritable hit) plutôt variées, s’inspirant ici ou
là de divers artistes, groupes et courants musicaux – un simple exemple, African
Night Flight qui ressemble bigrement aux titres des Talking Heads, ceux-ci
étant curieusement, ou pas, produits par… Eno – mais, si l’on fait la
comparaison avec ses prédécesseurs de la trilogie berlinoise, Low et Heroes,
donc, force est de constater que d’un simple point de vue de l’originalité et
de la prise de risque, c’est un ton en-dessous. Après, d’un autre côté, Bowie
n’allait pas non plus nous refaire le même coup (par-là, j’entends dans la
structure des albums) une troisième fois et puis, malgré cela, ne serait-ce que
pour la qualité des titres proposés dans Lodger et une
inventivité toujours au rendez vous, comment ne pas reconnaitre que ce dernier
n’en est pas moins un fort bon album qui, au passage, conclut a merveille
une décennie, les seventies, qui aura vu notre Mince Duc Blanc nous livrer
moult chef d’œuvres intemporels…
Points
Positifs :
-
Véritable patchwork des genres musicaux de la fin des années 70, Bowie et Eno
usent et abusent des influences, tout en inventant la musique de la décennie
suivante.
-
Des titres comme African Night Flight, Yassassin, D.J. ou Boys
Keep Swinging sont tout bonnement excellents, et le reste de l’album
n’est pas en reste.
-
Indéniablement plus accessible pour le grand public, contrairement à Low et Heroes,
ces deux derniers étant bien évidement plus complexes et élitistes, même si
personnellement, ce fait ne m’a jamais gêner, bien au contraire.
-
D’un autre coté, si Bowie nous refaisait le coup de Low une
troisième fois, on aurait râlé en affirmant que celui-ci se reposait sur ses
acquis ; bref, un peu de changement, ce n’est pas plus mal…
-
Un Brian Eno toujours aussi en forme !
Points
Négatifs :
-
Contrairement à ses prédécesseurs de la trilogie berlinoise, Lodger est
à mille lieues du côté « concept album » de ces
derniers et malgré la qualité intrinsèque de la plupart des titres, cela reste
tout de même moins anticonformiste que ses prédécesseurs...
-
Si bien évidement et par la force des choses, la pochette est devenue elle
aussi un classique dans la discographie de Bowie, personnellement, elle est
loin d’être ma préférée, bien au contraire.
Ma
note : 8,5/10
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