Indiana Jones et la Dernière Croisade
Indiana
Jones et la Dernière Croisade
Utah,
1912. Le jeune Indiana Jones fait partie d'une troupe de scouts quand il
surprend des pilleurs de tombes dans une grotte. Il leur dérobe un objet
précieux, la croix de Coronado, et leur échappe après une longue poursuite mais
il se voit contraint de la leur restituer un peu plus tard. Côtes portugaises,
1938. Indiana Jones récupère in extremis la croix de Coronado qui lui a
échappée 26 ans plus tôt, et rentre aux États-Unis. Dans un monde à la veille
de la Seconde Guerre mondiale, les Nazis se lancent en quête du Saint Graal.
Face à eux, un éminent médiéviste, Henry Jones, qui poursuit la quête de sa vie
à la recherche de cet objet légendaire. Quand son père disparaît à Venise,
Indiana Jones, renseigné par Walter Donovan, se lance sur ses traces pour le
retrouver après avoir reçu le journal de la quête de son père. Il rencontre à
Venise une charmante archéologue autrichienne, Elsa Schneider, qui collaborait
avec son père avant sa disparition. Tous les deux découvrent sous une
bibliothèque des catacombes inexplorées des chevaliers du Graal et une tombe
avec une inscription donnant des indices sur l'emplacement du Graal.
Indiana Jones et la dernière Croisade
Réalisation : Steven
Spielberg
Scénario : Jeffrey
Boam, George Lucas, Menno Meyjes
Musique : John
Williams
Production : Paramount
Pictures et Lucasfilm Ltd.
Genre : Aventure,
Fantastique
Titre
en vo : Indiana Jones and the Last
Crusade
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais, allemand
Date
de sortie : 24 mai 1989
Durée : 127
mn
Casting
:
Harrison
Ford : Indiana Jones
Sean
Connery : Pr. Henry Jones Sr.
Denholm
Elliott : Dr. Marcus Brody
Alison
Doody : Pr. Elsa Schneider
John
Rhys-Davies : Sallah
Julian
Glover : Walter Donovan
River
Phoenix : Indiana Jones adolescent
Michael
Byrne : colonel Ernst Vogel
Kevork
Malikyan : Kazim
Robert
Eddison : le chevalier du Graal
Richard
Young : le pilleur de tombes au fedora
Alexei
Sayle : le Sultan
Alex
Hyde-White : Henry Jones Sr. jeune
Paul
Maxwell : l'homme au panama
Isla
Blair : Mrs. Donovan
Vernon
Dobtcheff : le majordome
Bradley
Gregg : Roscoe, un pilleur
Pat
Roach : un homme de la Gestapo
Eugene
Lipinski : un homme de main de Donovan
Ronald
Lacey : Heinrich Himmler
Michael
Sheard : Adolf Hitler
Mon
avis : Troisième volet de ce qui est bel et
bien l’une des sagas cinématographiques les plus importantes de ces quatre
dernières décennies, Indiana Jones et la Dernière Croisade fut,
pendant longtemps, le dernier film de la saga ; c’était, bien entendu,
avant qu’en 2008 ne paraisse sur les écrans le si décrié Indiana Jones
et le Royaume du Crane de Cristal, pourtant, aux yeux de beaucoup, les
aventures de notre archéologue préféré se sont achevés a la toute fin des
années 80 avec ce volet qui, accessoirement, est l’un des tous meilleurs de la
saga. Car après le spectaculaire Indiana
Jones et le Temple Maudit qui reste malgré tout un fort bon film,
avec cette Dernière Croisade, Lucas et Spielberg renouent avec tout
ce qui avait fait la force du premier volet, Les
Aventuriers de l’Arche Perdue : sensiblement les mêmes lieux pour
l’aventure principal, grand retour des nazis en tant qu’adversaires, nouvelle
quête archéologique a tendance biblique, le Graal ayant remplacer l’Arche
d’Alliance et, pour finir, retour en grâce de certains protagonistes du premier
volet comme Marcus et Sallah, ce qui fait que, par la force des choses, les
deux films sont liés par le biais de tous ces points communs, ce qui n’était
bien entendu pas le cas avec Le Temple maudit. Mais là où Indiana
Jones et la Dernière Croisade frappe fort, c’est par l’ajout d’Henri
Jones Sr, formidablement interprété par un Sean Connery au sommet de sa forme,
ce qui nous donne tout un tas de scènes plutôt amusantes puisque la relation
entre le père et le fils est pour le moins conflictuelle. Un ajout oh combien
positif, qui marque les esprits et qui ajoute du piment a une intrigue digne de
la saga dans son ensemble, c’est-à-dire que dans le genre aventure, on a de
toute façons rarement fait mieux qu’un Indiana Jones. Bref, vous
l’avez compris, Indiana Jones et la Dernière Croisade concluait,
lors de sa sortie, de fort belle manière ce qui fut pendant longtemps une
simple trilogie : captivant, drôle, nous faisant voir du pays, ce film, en
son temps, aura marqué toute une génération de fans du personnage. Bien
évidement, de façon plutôt inattendue, il y eut une suite par la suite,
forcément moins somptueuse, mais bon, ceci est une autre histoire et d’ici
qu’ils nous pondent un cinquième volet un jour ou l’autre…
Points
Positifs :
-
La présence de Sean Connery dans le rôle du père d’Indiana Jones est un pur
régal car non seulement l’acteur écossais, dans un rôle vieillissant, apporte
une touche de fraicheur au film, mais en plus, les relations entre les deux
hommes sont tellement complexes que cela en devient un régal.
-
En s’inspirant énormément de tout ce qui avait fait le succès du premier
volet, Les Aventuriers de l’Arche Perdue, le duo Spielberg et Lucas
a vu juste car cela nous permet de retrouver l’ambiance du meilleur film de la
saga mais aussi, d’en faire une vrai suite – lieux, personnages, adversaires –
ce qui n’était pas le cas du Temple Maudit qui était en fait
une préquelle.
-
Indiana Jones n’est jamais aussi bon que lorsqu’il se met en quête d’un
artefact biblique – le Graal ayant remplacé l’Arche d’Alliance – et lorsqu’il
doit cogner du nazi.
-
Harrisson Ford possède tout de même une classe naturelle et ce rôle lui va si
bien…
-
La scène du début, qui nous apprend comme le jeune Indiana est devenu ce qu’il
est. Intéressante, bien sur, mais aussi drôle.
-
Venise, l’Autriche, l’Allemagne, Petra… on en voit du pays dans ce film !
Points
Négatifs :
- Certains
regretteront quelques trop grandes ressemblances entre ce film et le premier
volet, c’est ce qui en fait sa force mais il est clair que certains points
communs sont un poil excessif.
-
Ce film n’accuse absolument pas son age, sauf pour les scènes où il y a des
explosions, là, c’est à chaque fois problématique. Mais bon, c’est valable pour
tous les longs métrages de l’époque.
-
On sait très bien qu’Indiana Jones possède une chance insolente – et dans un
jeu de rôle, il aurait le maximum en points de chance – mais bon, par moments,
c’est un peu exagéré.
Ma
note : 8,5/10
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