The
Witcher 3 – Blood and Wine
Bienvenue
à Toussaint, un royaume reculé épargné par la guerre. Le pays des chevaliers
errants, des nobles damoiselles et des vignobles d'exception. Le moment est on
ne peut plus propice pour visiter cette région où règne la vertu, cependant,
celle-ci est en proie à de violents massacres. Geralt de Riv, le légendaire
tueur de monstres, accepte son dernier grand contrat de la duchesse Anna
Henrietta, la souveraine de Toussaint : deux chevaliers ont été assassinés
et Geralt doit trouver et tuer le monstre responsable…
The Witcher 3 – Blood and Wine
Éditeur
: Bandai
Namco
Développeur
: CD
Projekt RED
Concepteur
: Konrad
Tomaszkiewicz
Date
de sortie : 31 mai 2016
Pays
d’origine : Pologne
Genre
: Action-RPG
Mode
de jeu : Un joueur
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PS4
Mon
avis : Indéniablement, pour ce qui de ma
relation avec les jeux vidéos, l’année 2016 restera à tout jamais marquée par
ce véritable monument vidéoludique que fut le troisième volet de The
Witcher, adaptation d’une série de romans de Fantasy polonais qui, dans
ce pays, sont tout bonnement cultes. Flirtant allègrement avec la
perfection, The Witcher 3 fait parti de ces softs qui marquent
leurs époques, ces mêmes jeux qui donnent l’impression que tout le reste,
après, apparait comme étant bien fade… Cependant, si le jeu principal en
lui-même avait déjà de quoi en imposer, les polonais de CD Project Red avaient
eu le vice de pousser le bouchon encore plus loin en nous offrant (enfin, pas
tout a fait gratuitement non plus) deux DLC de fort belle qualité : Hearts
of Stone et donc, ce Blood and Wine qui se paye
le luxe d’être quasiment, a lui seul, presque aussi bon que le jeu initial !
En effet, si Hearts of Stone, malgré ses immenses qualités, était
un DLC digne de The Witcher, il n’en possédait pas moins un ou deux
petits défauts qui l’empêchaient d’atteindre l’excellence : sa durée de
vie, un poil trop courte selon moi, et le manque de dépaysement dut que
l’intrigue se déroulait a Velen, c’est-à-dire, dans une contrée qui nous était
plus que familière. Fort heureusement, pour ce qui est de Blood and
Wine, il en est tout autrement et d’entrée de jeu, ce qui marque le plus
les esprits – et les yeux – c’est que coté dépaysement, là, on est plus que
gâtés ! Ainsi, adieu a la pluie, la boue et les villages ravagés et
faisons place à un royaume ensoleillé, prospère, une végétation luxuriante, des
habitations hautes en couleurs et des habitants, ma foi, aux antipodes que ceux
auquel on était habitués – particulièrement les fameux chevaliers de Toussaint.
Quand a la durée de vie, eh ben, que dire… disons que si Project Red nous
avait promis sensiblement vingt heures, dans les faits, nous dépassons
allègrement les trente heures ! Ainsi, entre une quête principale bien
plus longue que celle de Hearts of Stone et, surtout, tout un
tas de quêtes annexes, contrats et chasse aux trésors, disons que notre brave
Geralt aura de quoi faire et ne s’ennuiera pas une seule minute… surtout si
l’on pense que Toussaint, en taille, rivalise allègrement avec Velen ou
Skellige, c’est pour dire ! Bref, vous l’avez compris, Blood and
Wine est plus qu’un simple DLC, c’est quasiment un jeu a lui tout
seul, une espèce de vrai-fausse suite qui est l’exemple parfait que, jusqu’au
bout, les concepteurs ne ce sont jamais moqués de nous, bien au
contraire ! Bien entendu, il ne faut pas comparer ce qui n’est pas
comparable et oui, le jeu initial reste indépassable, que ce soit
scénaristiquement, en durée de vie ou de par ses protagonistes, mais bon,
indéniablement, Blood and Wine nous prouve que, en quelque
sorte, l’aventure The Witcher aurait put se prolonger encore
et encore avec des DLC plus ou moins équivalents – un contrat, un DLC… Mais
bon, il n’en fut rien et avec cette seconde extension, il nous faut donc faire
nos adieux a Geralt et son univers et franchement, d’un point de vu personnel,
après avoir passé presque une année complète avec notre Sorceleur, ce ne sera
pas facile de passer a autre chose… ah, que tout risque de me paraitre bien
fade désormais…
Points
Positifs :
- Si
avec Hearts of Stone, les polonais de CD Red Projekt avaient
déjà mis la barre très haute, question DLC, avec Blood and Wine,
ils nous offrent tout bonnement ce qui est sans nul doute le plus grand DLC de
tous les temps, rien que ça ! Presque aussi bon que le soft original,
doté d’une longue durée de vie et d’un scénario réussi, et ce, pour une somme
plus que convenable (dans les 20 euros), ce DLC est largement supérieur a bien
des jeux actuels, ce qui, accessoirement, est grave pour ces derniers…
-
Un dépaysement total dans Blood and Wine puisque nous quittons
les terres ravagées par la guerre de Velen pour un royaume, Toussaint,
verdoyant, en paix et ensoleillé – pour la petite histoire, il est fort rare
qu’il pleuve. On passe vraiment du jour à la nuit et ces décors sont un
véritable régal pour les yeux !
-
Scénaristiquement, la quête principale est plutôt bonne et riche en
rebondissements, quand aux quêtes annexes (contrats, chasse au trésor, lutte
contre des hordes de brigands, nouvelles armures et pouvoirs), disons que
celles-ci sont fort nombreuses et nous occuperont pendant des heures.
-
Un casting plutôt bon, ne serais-ce que nos deux vampires, Régis et Dettlaff,
oh combien charismatiques, mais n’oublions pas Anna-Henrietta et Syanna…
-
Avec Blood and Wine, nous faisons donc nos adieux à Geralt de Riv
et à son univers, et, ma foi, pour un final, reconnaissons que celui-ci est
plus que réussit.
-
Le petit passage dans le pays des contes de fées est assez amusant, ne
serais-ce que pour les nombreuses rencontres familières qu’on y fait.
Points Négatifs :
- Dommage
que coté animation, les concepteurs n’aient pas fait un petit réajustement sur
notre sympathique et fidèle Ablette, car bon, comment dire, au bout d’un
moment, cela devient lassant de voir notre canasson butter bêtement sur le
moindre obstacle – parfois, un caillou suffit !
-
Quelques petits bugs, ici et la, mais il fait reconnaitre que les petits gars
de chez CD Projekt Red ont fait du bon boulot de ce coté là…
-
C’en est finit, définitivement, pour Geralt, ah, qu’il va nous manquer
désormais…
Ma note : 9/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire