Berserk
– Tome 34
Devenu
une bête démonique sans précédent, Ganishka est maintenant tellement
gigantesque que sa tête est plus haute que les nuages. Tout autour et sur un
rayon de plusieurs kilomètres, les habitants des villages aperçoivent sa forme
au loin ainsi que le tourbillon noir des nuages au-dessus de sa tête. N’ayant
plus conscience de lui-même, Ganishka avance en broyant tout sur son passage,
laissant un paysage de mort et de désolation à chacun de ses pas. Il ne voit
que les nuages noirs autour de lui mais, au milieu de ces ténèbres, une lumière
fait son apparition au loin : Griffith. Hypnotisé par cette lumière, Ganishka cesse
sa progression et un flot de petits monstres à son effigie jaillissent de ses
pieds, les créatures se dirigeant alors vers l’armée de Griffith...
Berserk – Tome 34
Scénariste
: Kentaro
Miura
Dessinateur : Kentaro
Miura
Genre : Seinen
Type
d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre
en vo : Berserk vol. 34
Parution
en vo : 25 septembre 2009
Parution
en vf : 20 avril 2011
Langue
d'origine : Japonais
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 192
Nombre de pages : 192
Mon
avis : Indéniablement, on s’attendait à
un affrontement dantesque entre l’Empereur Kushan et Griffith, or, après
lecture de ce trente-quatrième tome de Berserk,
il apparait, curieusement, que le résultat final ne fut peut-être pas à la
hauteur de nos espérances, ou, plutôt, s’il fut spectaculaire et marqua les
esprits, ce fut pour d’autres raisons… Ainsi, de combat en lui-même entre les
deux hommes – si on peut encore les appeler ainsi, surtout l’Empereur, devenu
une créature colossale tellement grande que sa tête dépasse les nuages – il n’y
en eut point, Griffith n’ayant, sous la forme de Femto – chose qui ne lui
arrivait plus depuis sa renaissance – aucune difficulté à maitriser son
adversaire, même si, là aussi, pas de la manière dont on pouvait s’y attendre.
Non, ce qui marque principalement les esprits, dans ce tome, ce sont les
sublimes dessins de Kentaro Miura, plus grandioses que jamais et qui nous livre
ici quelques doubles planches fortement inspirées des plus belles réalisations
de Pieter Brueghel le jeune – d’ailleurs, une d’entre elles renvoi directement
aux tableaux du maitre – et les conséquences même de l’intervention de Femto et
du… Chevalier Squelette qui fait une apparition surprenante et inattendue. En
effet, suite à la destruction de l’Empereur Kushan, le monde est traversé par
une onde d’énergie qui bouleverse tout sur son passage, ce qui permet aux
créatures légendaires et féériques de côtoyer le monde des humains. Un
événement totalement inattendu et qui redistribue littéralement les cartes dans
l’intrigue de la saga, quand a nous, lecteurs, une seule question se pose
désormais : mais que diable nous prépare Miura !? Bref, vivement la
suite !
Points
Positifs :
-
Peut-être le volume le plus magnifique, graphiquement parlant, depuis les
débuts de la saga. Il faut dire que, ici, Kentaro Miura flirte allègrement avec
la perfection et nous livre une flopée de doubles planches que l’on peut
qualifier, sans problème, de grandioses !
-
Entre les multiples références aux œuvres de Brueghel – ce n’est bien entendu
pas une première – et le plaisir qu’à l’auteur à nous pondre des créatures
mythiques, l’ensemble s’avère être un pur régal pour les yeux.
-
Le coup de théâtre totalement inattendu qui a lieu à la fin : désormais,
créatures mythiques et féeriques côtoient allègrement le monde des humains, ce
qui, bien entendu, promet énormément pour la suite.
-
L’affrontement en lui-même n’est pas mauvais et nous avons droit à quelques
planches spectaculaires.
Points Négatifs :
-
Je sais fort bien que Griffith – Femto – est surpuissant, qu’il possède les
pouvoirs d’un dieu, mais bon, je m’attendais à une opposition un peu plus forte
de la part de l’Empereur Kushan.
-
A la place, nous avons surtout affaire a un affrontement entre la nouvelle Troupe
du Faucon et les monstres crées par l’Empereur ; sympa, spectaculaire,
mais bon…
Ma note : 7,5/10
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