Borgen – Saison 3
Borgen
– Saison 3
Deux
ans et demi après avoir prononcé la dissolution du Parlement, Birgitte Nyborg
s'est retirée de la vie politique. La victoire des partis de droite, emmenés
par Lars Hesselboe, a rejeté les centristes dans l'opposition. Désormais,
l'ex-Premier ministre donne des conférences portant sur la crise financière et
s'est impliquée dans le secteur privé, partageant sa vie entre un luxueux
penthouse à Copenhague et ses bureaux de Hong Kong. Toujours séparée de Philip,
qui a retrouvé un emploi dans la banque, elle vit une aventure avec un
architecte britannique, prénommé Jeremy. Kasper et Katrine, désormais séparés,
ont un fils, Gustav, dont ils s'occupent tour à tour. La jeune femme présente
toujours le journal de TV1, tandis que l'ex-Spin Doctor de
Christiansborg coprésente un talk-show politique, au côté de Torben Friis,
simplement baptisé Juul & Friis. Bent Sejrø, remis de son
accident vasculaire cérébral, est lui toujours député du Parti centriste,
désormais présidé par Jakob Kruse, l'ancien commissaire européen que Birgitte
avait congédié lorsque, considéré comme l'étoile montante du Parti centriste,
il avait tenté de la renverser pour prendre sa suite.
Borgen – Saison 3
Réalisation
: Søren Kragh-Jacobsen, Rumle Hammerich, Annette K.
Olesen, Mikkel Nøgaard
Scénario
: Adam Price, Jeppe Gjervig Gram, Tobias Lindholm
Musique : Halfdan
E.
Production : DR1
Genre : Politique
Titre
en vo : Borgen – Season 3
Pays
d’origine : Danemark
Chaîne
d’origine : DR1
Diffusion
d’origine : 01 janvier 2013 – 10 mars 2013
Langue
d'origine : danois
Nombre
d’épisodes : 10 x 58 minutes
Casting :
Sidse Babett
Knudsen : Birgitte
Nyborg Christensen
Birgitte Hjort
Sørensen : Katrine
Fønsmark
Søren Malling
: Torben Friis
Johan Philip
Pilou Asbæk : Kasper
Juul
Søren Spanning
: Lars Hesselboe
Benedikte Hansen
: Hanne Holm
Thomas Levin
: Ulrik Mørch
Kristian Halken
: Erik
Hoffmann
Julie Agnete
Vang Christensen : Nete
Buch
Jens Albinus : Jon Berthelsen
Lars Mikkelsen : Søren Ravn
Jens Jacob
Tychsen : Jacob
Kruse
Freja Riemann : Laura Christensen
Emil Poulsen : Magnus Christensen
Christian
Tafdrup : Alexander
'Alex' Hjort
Alastair
Mackenzie : Jeremy Welsh
Michael
Birrkjaer : Phillip
Christensen
Ole
Thestrup : Svend Åge Saltum
Lisbeth
Wulff : Pia Munk
Lars Knutzon
: Bent Sejrø
Peter Mygind
: Michael Laugesen
Petrine
Ager : Pernille Madsen
Jannie
Faurschou : Yvonne Kjær
Signe
Egholm Olsen : Anne Sophie Lindenkrone
Mon
avis : Fort d’une première et
d’une seconde
saison qui avaient atteint des sommets qualitatifs qui avaient fait
de Borgen le maitre étalon, incontestablement, des séries
politiques, c’était avec une certaine curiosité que je m’étais lancer dans
cette ultime saison, me demandant si oui ou non, au bout de tant d’épisodes,
tout cela ne risquait-il pas de tourner un peu en rond. Or, d’entrée de jeu, il
apparait que ce ne sera pas le cas puisque deux années s’étant écoulées depuis
la fin de la seconde saison, on découvre une Birgitte Nyborg qui n’est plus
Premier Ministre, celle-ci ayant visiblement perdu les élections anticipées qui
concluaient la saison précédente. Bien évidement, malgré le salaire plutôt
conséquent du privé, notre Birgitte est avant toute chose un animal politique
et justement, la voilà, assez rapidement, qui essaie de retourner dans
l’arène ; la chose, bien sur, n’est pas simple surtout que depuis son
absence, son parti a bien changer… Oh point d’en créer un autre de toutes
pièces avec quelques transfuges pris au centre et à droite et, accessoirement,
de lancer cette troisième saison qui donc, se renouvèle totalement par le fait
que Birgitte se trouve dans l’opposition mais aussi parce qu’elle repart
quasiment à zéro ! Du coup, si l’on pouvait craindre à juste titre un
essoufflement narratif, il n’en est rien puisque l’on est rapidement captivé
par la création de ce nouveau parti, par les difficultés qu’il rencontre et,
accessoirement, par sa montée en puissance au fil des épisodes. Bien évidement,
tout cela est toujours aussi crédible – l’une des grandes forces de la saga –
et les amateurs de politique trouveront une nouvelle fois leur compte… Mais ce
n’est pas tout car au cours des deux premières saisons, les médias occupaient
une place importante déjà, désormais, ces derniers occupent presque par moments
le devant de la scène, ce qui, ma foi, est une fort bonne chose : non
seulement cela renforce tout un tas de personnages qui sont enfin développés
mais en plus, cela nous montre les coulisses d’un monde tout aussi tordu que
celui de la politique, surtout lorsqu’un jeune cadre sans scrupules décide de
tout changer… Bref, vous l’avez compris, avec cette troisième saison, Borgen a
une conclusion digne de ce nom, et ce, en ayant sut se renouveler a temps ;
dommage juste que la fin soit un petit peu trop remplie de bons sentiments et
que l’un des personnages les plus emblématiques de la série, Kasper Juul, notre
ancien Spin-Doctor préféré brille surtout par sa quasi-absence… mais bon, il
faut croire que l’on ne peut pas toujours avoir tout ce que l’on veut…
Points
Positifs :
-
Un renouvèlement salutaire qui réussi a redonner un second souffle a la
série : n’étant plus Premier Ministre et se trouvant dans l’opposition, a
la tête d’un tout nouveau parti, Birgitte Nyborg devient presque aussi
intéressante qu’a ses débuts, surtout que désormais, elle doit tout recommencer
a zéro, ou presque.
-
L’importance dans le scénario accordé aux médias, ce qui donne presque une
intrigue en parallèle : du coup, les journalistes de TV1 montent
en puissance, leurs personnages sont développés et l’on découvre mieux leur
univers qui, coté coups bas et trahisons, n’a vraiment rien à envier a celui de
la politique.
-
Il est vraiment intéressant de voir comment un nouveau parti est créer, quels
sont ses débuts, les difficultés qu’il rencontre et, bien entendu, comment les
autres, plus encrés dans le paysage politique, font tout pour le marginaliser.
A voir avec ce qui arrive souvent dans la réalité, y compris en France – qui a
dit Modem ?!
-
C’est fou le nombre de thématiques qui sont abordées dans cette saison :
place de la femme, bien sur, surtout lorsqu’elle est active et à une carrière,
problèmes liés a l’élevage, harcèlement au travail, prostitution, infidélité,
maladie, etc.
-
Mine de rien, on ne le voyait pas tant que cela Torben Friis dans les deux
premières saisons, or là, c’est tout bonnement l’un des protagonistes majeurs,
ce qui est une bonne chose.
Points
Négatifs :
-
Qu’est ce qu’il manque Kasper Juul tout de même ! Certes, Katrine Fønsmark
s’en sort fort bien aux cotés de Birgitte Nyborg, mais bon, voir notre ancien
Spin-Doctor relégué aux oubliettes vu qu’il apparait à peine, cela fait de la
peine à voir…
-
Une fin plus qu’acceptable, certes, mais, peut-être un peu trop remplie de bons
sentiments.
-
Curieusement, on se moque un peu par moments de la vie amoureuse des
personnages ; franchement, si celle de Torben Friis attire l’attention,
pour ce qui de celle de Birgitte et celle de Katrine, un petit bof !
Ma
note : 8,5/10
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