The
Crown – Saison 2
1956.
Le Duc d'Edimbourg se prépare à une longue tournée, sans épouse ni enfants,
pour représenter la Couronne aux Jeux Olympiques de Melbourne, périple qui le
conduira en Asie, Pacifique et en Antarctique. La Reine Élisabeth II découvre
la photo d'une célèbre danseuse étoile dans les affaires de son époux Philip
mais choisit de ne rien dire. Bouleversée, elle laisse partir son époux, lequel
est heurté de ce changement d'attitude dont il ignore la cause. La situation en
Égypte se dégrade à propos du canal de Suez. La Reine redoute une escalade de
violence mais elle est peu écoutée. Elle découvre que le Premier Ministre a
conclu un accord avec la France et Israël pour intervenir en Égypte. Résignée,
elle accorde néanmoins son soutien à son Premier Ministre. La reine avoue à sa
sœur qu'elle n'a pas de contacts avec Philip depuis son départ. La princesse
Margaret aggrave les craintes de la reine en révélant que Mike Parker, le
secrétaire particulier de Philip mène une vie de noceur. La reine doit assister
à une représentation dont la danseuse étoile n'est autre que celle de la photo
trouvée dans les affaires de Philip. Humiliée, elle refuse cependant de la
rencontrer après le spectacle.
The Crown – Saison 2
Réalisation
: Benjamin Caron, Stephen Daldry, Philip Martin,
Julian Jarrold, Philippa Lowthorpe
Scénario
: Peter Morgan
Musique : Rupert
Gregson-Williams
Production : Left
Bank Pictures, Sony Pictures Television
Genre : Historique,
Biopic
Titre
en vo : The Crown – Season 2
Pays
d’origine : Royaume-Uni, Etats-Unis
Chaîne
d’origine : Netflix
Diffusion
d’origine : 8 décembre 2017
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 10 x 60 minutes
Casting :
Claire
Foy : Élisabeth II
Matt
Smith : Philip Mountbatten
Vanessa
Kirby : Margaret du Royaume-Uni
Victoria
Hamilton : Elizabeth Bowes-Lyon
Greg
Wise : Louis Mountbatten
Alex
Jennings : Édouard VIII
Lia
Williams : Wallis Simpson
Pip
Torrens : Alan Lascelles dit « Tommy »
Matthew
Goode : Antony Armstrong-Jones
Anton
Lesser : Harold Macmillan
Julian
Baring : prince Charles (adolescent)
Billy
Jenkins : prince Charles (enfant)
Jeremy
Northam : Anthony Eden
Will
Keen : Michael Adeane
Harry
Hadden-Paton : Martin Charteris
Clive
Francis : Lord Salisbury
Daniel
Ings : Mike Parker
Patrick
Ryecart : le duc de Norfolk
Michael
C. Hall : John Fitzgerald Kennedy
Jodi
Balfour : Jacqueline Kennedy
Chloe
Pirrie : Eileen Parker
Jared
Harris : George VI
John
Lithgow : Winston Churchill
Amir
Boutrous : Gamal Abdel Nasser
Mon
avis : Il était apparu, après visionnage
de la première saison de The
Crown, série de Netflix qui retraçait la vie de la
reine Elisabeth II, que celle-ci – la série, pas la reine – était une véritable
réussite. Pour les amateurs de reconstitutions historiques, pour les férus
d’histoire mais aussi, ne l’oublions pas, pour les nombreux inconditionnels de
la famille royale britannique qui nous prouvent, encore de nos jours et malgré
la disparition de la Reine en septembre 2022, que la royauté n’a rien de
dépassé en 2023 – mais cela, c’est peut-être quelque chose que les français,
eux, ne comprennent pas même si leur fameuse Cinquième République et ces chefs
de l’état aux pouvoirs omnipotents ont quelque chose de royal… Quoi qu’il en
soit, après une première saison réussie et qui s’intéressait particulièrement
aux premières années du règne d’Elisabeth II, sous la houlette d’un Premier
Ministre, Winston Churchill, tout juste auréolé du prestige de sa victoire face
a l’Allemagne nazi, cette seconde saison de The Crown était
assez attendue : pour voir si la qualité serait toujours au rendez vous
mais aussi pour, au passage, en apprendre un peu plus sur les aléas de la vie
de la famille royale en une période a priori plus calme, historiquement parlant
– ce qui, en fait, n’était pas vraiment le cas… Et donc, pour ce qui est de la
première question, la réponse est assez facile puisque oui, et de loin, la
qualité intrinsèque de cette série est toujours au rendez vous :
reconstitution d’une fidélité par moments étonnante, acteurs inspirés et
bigrement ressemblants avec les figures historiques qu’ils interprètent,
musique, dialogues, mise en scène… décidément, il n’y a rien à dire. Pour ce
qui est de la seconde question, là, les choses changent un peu et si dans la
première saison, la partie historique a proprement parlée était davantage mise
en avant, ici, le coté intimiste de la famille royale occupe le devant de la
scène : ainsi, entre la vie chaotique de Margareth, la scolarité bien
difficile d’un Prince Charles et, surtout, les déboires conjugaux du couple
royal qui, malgré tout, restent ensemble, on ne s’ennui guère même si, par
moments, on regrette un peu que certains événements historiques soient mis au
second plan – je pense a la crise de Suez. Cependant, malgré ce parti pris pour
le coté intimiste des protagonistes, force est de constater que ce choix est
tout sauf mauvais et que si l’on aurait peut-être préféré un meilleur équilibre
entre les problèmes des membres de la famille royale et les événements
historiques, il est clair que, après visionnage de cette seconde saison de The
Crown, on en ressorte avec la satisfaction que celle-ci ait maintenu un
degré qualitatif assez élevé, et ce, pour notre plus grand plaisir…
Points
Positifs :
-
Une seconde saison plus intimiste et qui nous entraine dans les secrets
d’alcôves de la famille royale mais qui n’en reste pas moins réussie, ces
derniers étant, bien souvent, captivants. Il faut dire que la plupart des
protagonistes ont eu ou connaissaient une passe difficile à cette époque et
que, forcément, cela ne pouvait qu’attirer l’intérêt du spectateur.
-
Comme dans la première saison, il n’y a rien à redire pour ce qui est de la
reconstituions historique, toujours aussi impeccable : décors, costumes,
dialogues, mise en avant de certains événements, il n’y a rien à redire. Et
puis, que ce soit pour le coté historique comme intimiste de la chose, c’est
fou ce que tout cela est crédible.
-
Un casting tout bonnement excellent et sur lequel il n’y a rien à redire. De
plus, non seulement les acteurs sont bons mais en plus, c’est fou ce qu’ils
ressemblent aux figures historiques qu’ils interprètent.
-
Je maintiens ce que j’avais dit lors de ma critique de la première saison de
The Crown, c’est-à-dire que cette série est l’œuvre consacrée à la famille
royale britannique la plus réussie que j’ai put voir.
Points Négatifs :
-
Dommage que certains événements historiques aient été a peine évoqués ou
uniquement en toile de fond – je pense principalement à la crise du Canal de
Suez.
-
Curieux tout de même comment on passe d’un épisode uniquement consacré a
Margareth a un autre où celle-ci brille par son absence avant de la remettre en
avant, etc.
Ma note : 8/10
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