Rencontres du Troisième Type
Rencontres
du Troisième Type
Au
Mexique, le scientifique français Claude Lacombe et son interprète américain
David Laughlin découvrent de vieux avions de guerre en plein désert de Sonora.
Les appareils, des TBF Avenger, faisaient partie du Vol 19, une escadrille qui
a mystérieusement disparu en décembre 1945. D’autres faits étranges se
produisent sur la surface de la planète comme un cargo disparu en 1925 retrouvé
en plein désert de Gobi. Lacombe et son équipe se rendent au Dharmsala, en
Inde, pour étudier une série de cinq notes chantées par la foule. Ces sons,
d'après les autochtones, proviendraient des cieux. Lors d'une conférence aux
États-Unis, Lacombe traduit ces sons en langage des signes d'après la technique
de Zoltán Kodály. Plus tard, un télescope appartenant à un complexe top-secret
enregistre des signaux provenant de l'espace qui seraient des coordonnées
terrestres. Il ne fait plus de doute pour le scientifique français qu'une forme
intelligente extraterrestre tente de communiquer avec notre civilisation. Au
même moment, des OVNI sont repérés au-dessus de l'Indiana, manquant de percuter
un avion de ligne et perturbant le réseau électrique. Dans une petite maison de
campagne, Jillian Guiler vit seule avec son fils de trois ans, Barry. Ce
dernier est réveillé en pleine nuit par une force inconnue qui l'attire au
dehors, dans la forêt. Entretemps, Roy Neary, un réparateur de câble, délaisse
sa famille pour aller réparer les lignes à haute-tension sur une nationale.
Alors qu'il stoppe son véhicule au niveau d'une voie ferrée pour chercher son
chemin, Neary fait l'expérience d'une rencontre rapprochée avec un OVNI…
Rencontres du Troisième Type
Réalisation : Steven
Spielberg
Scénario : Steven
Spielberg avec Paul Schrader, Jerry Belson et Matthew Robbins
Musique : John
Williams
Production : Columbia
et EMI
Genre : Science-Fiction
Titre
en vo : Close Encounters of the Third
Kind
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais, français, hindi et
espagnol
Date
de sortie : 16 novembre 1977
Durée : 131
mn
Casting
:
Richard
Dreyfuss : Roy Neary
François
Truffaut : le professeur Claude Lacombe
Teri
Garr : Ronnie Neary
Melinda
Dillon : Jillian Guiler
Bob
Balaban : David Laughlin
J.
Patrick McNamara : le chef de projet
Warren
Kemmerling : Wild Bill
Roberts
Blossom : le fermier
Philip
Dodds : Jean Claude
Cary
Guffey : Barry Guiler
Shawn
Bishop : Brad Neary
Adrienne
Campbell : Sylvia Neary
Justin
Dreyfuss : Toby Neary
Lance
Henriksen : Robert
Merrill
Connally : le chef d'équipe
George
DiCenzo : le major Benchley
Josef
Sommer : Larry Butler
Phil
Dodds : un musicien de l'ARP
David
Anderson : un contrôleur aérien
Mon
avis : Dans la série des œuvres mythiques
que j’ai vu un nombre incalculables de fois et qui n’avaient pas encore eu
droit à leurs critiques sur ce blog, il apparait clairement que Rencontres
du Troisième Type est l’une des plus marquantes. Bien entendu, il
manque encore bon nombre de monuments du septième art sur ce blog, mais dans le
genre Science-Fiction, comment ne pas reconnaitre que ce film de
l’incontournable Steven Spielberg est l’un des plus réussis et qu’il aura marqué
toute une génération de spectateurs !? Car dans l’Histoire (avec un H
majuscule) du cinéma, il y a indéniablement un avant et un après Rencontres
du Troisième Type : avant ce film, la science-fiction sur grand écran,
hors 2001 bien sur, c’était un peu soit le grand n’importe quoi,
soit des œuvres un peu plus réussies mais censées se déroulée dans le futur,
avant ce film, les aliens, c’était surtout des envahisseurs qui souhaitaient
conquérir notre planète et pas de sympathiques « petits
gris » qui nous observent depuis des lustres, avant ce film,
notre rapport aux extraterrestres était plutôt conflictuel, on ne se disait pas
encore que l’on pouvait communiquer avec eux… cette fameuse rencontre du
troisième type, ce contact au sol qui est l’explication du titre… Du coup, ici,
tout le génie de Spielberg est de rendre son histoire crédible… oui, crédible
car après tout, pourquoi pas ?! Oui, pourquoi ne pas imaginer que dans
notre dos, nos dirigeants ont déjà établis ce fameux contact, pourquoi ne pas
imaginer que tous ces témoignages qui pullulent depuis des décennies pour ne
pas dire des siècles aux sujet des ovnis ne sont pas réels, pourquoi ne pas se
dire que nos voisins d’outre-espace ne ressemblent pas a ces « petit-gris » ;
d’ailleurs, c’est fou ce que les témoignages le laissent sous-entendre… quoi
que, les extraterrestres avaient-ils cette apparence avant Rencontres
du Troisième Type ou depuis sa sortie !? Car en s’inspirant des
témoignages fort nombreux a l’époque, de toute une culture ufologique fort
présente en ces années là et même en s’inspirant d’un certain Jacques Vallée –
bah oui, le personnage interprété par François Truffaut, c’est lui – le sieur
Spielberg s’est contenté de réalisé un condensé de tout la culture ufologique
de son temps, quoi que, il faut le reconnaitre, de façon géniale. Bien entendu,
après Rencontres du Troisième Type, il y aura une hausse des
apparitions d’ovnis et certains trouveront que ces visiteurs spatiaux
ressembleront curieusement aux gris, mais bon, ceci est une toute autre
histoire qui n’a strictement rien a voir avec les qualités, indéniables, de ce
film…
Points
Positifs :
- Sans
nul doute l’un des plus grands films de science-fiction de tous les temps, en
tous cas, le plus crédible en quelque sorte car oui, a moins d’être
complètement allergique au genre ou de croire que l’Homme serait le seul
habitant du vaste Univers (ce qui serait moins crédible, d’ailleurs, que
d’avoir des voisins), si rencontre avec des intelligences venus de l’espace
devaient avoir lieu, eh bien, il y aurait de fortes chances qu’elle ait lieue
de la sorte.
-
Les amateurs d’ovnis voir de paranormal dans un sens plus large seront bien
entendus aux anges devant un tel film qui représente un parfait condensé de
toute une sous-culture : contact caché au public, dissimulation,
manipulation des foules…
-
Accessoirement, l’histoire est pas mal et malgré un nombre incalculable de
visionnages, cela se regarde toujours aussi bien.
-
Si Richard Dreyfuss est bien évidement le héros du film, je préfère nettement
l’équipe de scientifiques et, forcément, François Truffaut, le professeur
Lacombe.
-
Ah, les extraterrestres, tellement sympathiques, et la scène finale où Lacombe
communique avec un Alien…
-
Le code musical de cinq notes, devenu culte, forcément !
Points
Négatifs :
- Il
y a toujours un truc que je n’ai jamais compris en regardant ce film :
est-ce le tout premier contact entre humains et aliens, si oui, comment
savaient-ils que ces derniers allaient leur rendre les disparus et,
accessoirement, accepter d’accueillir a bord de leur vaisseau une mission
terrienne !? Vu comment c’est présenté, tout porte à croire qu’il y a déjà
eu des contacts hors, tout cela n’est pas bien clair, loin de là…
-
Le son, par moments, n’est pas très top, surtout au niveau des dialogues.
Ma
note : 8,5/10
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