Interstellar
Interstellar
Dans
un futur proche, la Terre est de moins en moins accueillante pour l'humanité
qui connaît une grave crise alimentaire. Une humanité tellement résignée sur
son destin que les écoles enseignent désormais que les missions Apollo n'eurent
pas lieu et ne servirent qu'à pousser la Russie à se ruiner en projets
concurrents. Cooper, un ancien pilote d'essai et ingénieur, est devenu
agriculteur suite à un accident survenu dans un vaisseau expérimental et vit
dans sa ferme avec sa famille. Sa fille Murphy, âgée de dix ans, croit que leur
maison est hantée par un fantôme qui tente de communiquer avec elle. Lorsque
son père la défie de prouver l'existence de ce fantôme selon une démarche
scientifique, elle découvre avec son aide que le « fantôme » est
une forme inconnue d'intelligence qui leur envoie des messages codés au moyen
d'ondes gravitationnelles qui altèrent la poussière sur le sol, et les
orientent vers une installation secrète de la NASA.
Interstellar
Réalisation : Christopher
Nolan
Scénario : Christopher
Nolan et Jonathan Nolan
Musique : Hans
Zimmer
Production : Syncopy
Films et Lynda Obst Productions
Genre : Science-Fiction,
Anticipation, Hard-Science
Titre
en vo : Interstellar
Pays
d'origine : Royaume-Uni et États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 26 octobre 2014
Durée : 169
mn
Casting
:
Matthew
McConaughey : Joseph Cooper
Anne
Hathaway : Amelia Brand
Jessica
Chastain : Murphy Cooper
Mackenzie
Foy : Murphy Cooper enfant
Ellen
Burstyn : Murphy Cooper âgée
Michael
Caine : le professeur John Brand
Casey
Affleck : Tom Cooper
Timothée
Chalamet : Tom Cooper jeune
John
Lithgow : Donald
Wes
Bentley : Doyle
David
Gyasi : Romilly
Matt
Damon : Dr Mann
Bill
Irwin : la voix du robot TARS
Josh
Stewart : la voix du robot CASE
David
Oyelowo : le principal
Topher
Grace : Dr Getty
Leah
Cairns : Loïs
William
Devane : le directeur de la NASA Williams
Jeff
Hephner : un docteur
Mon
avis : Fin 2014 sortait sur les
écrans Interstellar, film de science-fiction qui, sur le moment, ne
m’intéressait guère, du moins, pas plus que cela et ce, même si je dois
reconnaitre que le synopsis – voyages spatiaux par le biais de trous de vers,
contraction du temps pour les voyageurs, etc. – ne m’était pas indifférent,
habitué que j’étais pour connaitre la thématique depuis longtemps, que ce soit
par le biais de diverses œuvres de hard-science ou par des magazines
spécialisés. Du coup, je ne vais pas vous mentir, la première fois que j’ai vu
ce film, quelques mois plus tard, j’étais un peu dubitatif ; certes, je ne
niais pas qu’il pouvait être bon mais, parfois, je me méfie grandement de
certains longs métrages, souvent, d’ailleurs, à tort… Pourtant, et ce fut une
bonne, que dis-je, une agréable surprise, au bout de quelques minutes, je me
suis prit au jeu et, assez rapidement, j’ai été pris par une intrigue bien plus
intéressante que je ne l’aurai imaginé, et ce… jusqu’au final. Alors bien
entendu, je ne vais pas rentrer dans le vif du sujet ni même dévoiler des pans
du scénario, au cas où vous n’auriez pas vu ce long métrage, mais bon, disons
que, si certains pourront trouver un peu gnangnan l’histoire entre le père et
sa fille qui se trouve au cœur de l’intrigue et qui, d’ailleurs, est
essentielle a celle-ci, pour le reste, tout amateur de SF digne de ce nom,
enfin, plutôt de hard-science, trouvera sans nul doute son bonheur. En effet,
avec Interstellar, Christopher Nolan s’attaque a un genre
finalement peu présent au grand écran, le cinéma d’anticipation et la première
chose qui saute aux yeux lorsqu’on regarde ce film, c’est qu’il nous fait
penser a un certain… 2001, L’Odyssée de l’Espace ; bien sur,
ce dernier, culte, reste quelques crans au-dessus, mais après coup, je
reconnais a Interstellar ses lettres de noblesse. En effet, si
le néophyte ne verra dans les trous de vers et ces personnages qui ne
vieillissent pas a la même allure que de la pure science-fiction et si bon
nombre de scientifiques trouveront a redire sur des points de détails du
scénario, les amateurs de hard-science, eux, familiers de la chose, seront en
terrain connu et ne seront en aucune façon choquer ou surpris par les aléas du
voyage spatial des protagonistes du film. Alors bien sur, Interstellar ne
vaut pas que pour la mise en avant de ces fameuses théories de voyages spatiaux
et, comme je l’ai dit, c’est avant toute chose une belle histoire d’amour
filial entre un père et sa fille, un père qui désire sauver celle-ci et,
surtout, qui fera tout pour revenir. Ajoutons a cela des effets spéciaux tout
bonnement magnifiques et un Hans Zimmer qui nous livre une belle bande sonore
et vous comprendrez, sans nul doute, pourquoi j’ai fortement apprécié cette
œuvre ; un film qui n’est peut-être pas parfait, qui peut être compliqué
par moments pour certains mais qui n’en reste pas moins une fort belle
expérience cinématographique.
Points
Positifs :
- Je
n’irais pas jusqu’à prétendre que Interstellar est le 2001 moderne,
cela serait exagéré mais, néanmoins, cela reste un bon, un très bon film de
science fiction comme on aimerait en voir plus souvent, surtout qu’il est
plutôt crédible dans son ensemble, du moins, pour ce qui est des hypothèses
mises en avant dans le scénario : trous de vers, etc.
-
Mine de rien, cela reste une très belle histoire d’amour filiale entre un père
et sa fille.
-
Une thématique forte et assez dans l’air du temps : la planète est
mourante et l’humanité essaie de trouver un moyen de quitter la Terre pour
survivre.
-
Crédible : c’est qui ressort principalement de Interstellar et
ce, même dans les petits détails comme le fait que dans l’espace, comme la
plupart des gens ne le savent pas, le son ne se propage pas donc… c’est le
silence complet et on n’entend pas les explosions… suivez mon regard…
-
Une belle petite flopée d’acteurs plutôt inspirés.
-
C’est franchement beau et sur les effets spéciaux, il n’y a rien à
redire ; et puis, ces visions de planètes extrasolaires, de voyage dans un
trou de ver, du trou noir, un pur régal pour les yeux.
-
L’apparence des robots : un peu singulière au départ mais sympathique
finalement.
-
La bande son, plutôt inspirée, de Hans Zimmer.
Points
Négatifs :
- Bien
entendu, quand on est familier de certaines théories sur le voyage spatial,
c’est beaucoup plus facile de tout comprendre.
-
Bon, le passage dans le trou noir et ce qui s’y déroule ensuite, c’est plus de
la science-fiction que de la hard-science, mais bon…
-
Vu le rythme du film, qui sait prendre son temps, et sa thématique plutôt
sérieuse, les amateurs d’actions risquent de s’ennuyer.
-
Un peu trop de drapeaux américains à mon gout…
Ma
note : 8,5/10
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