Berserk
– Tome 32
Zodd
a plongé dans la mer avec Guts mais cela n’est pas suffisant pour venir à bout
du guerrier noir : ce dernier arrive à s’accrocher au dos du monstre avant que
ce dernier ne sorte de l’eau. Furieux d’être utilisé comme une vulgaire
monture, Zodd rase le mât du bateau kushan en espérant que Guts se cogne dessus
et tombe, en vain. L’apôtre créé par l’empereur kushan étant composé d’un
gigantesque orage, il semble invincible mais Guts est persuadé que son épée en
arrivera à bout. Par télépathie, il demande alors à Schierke où se trouve le
corps astral de l’empereur et, bien que lui déconseillant de commettre une
telle folie, la sorcière lui indique de viser le front, plus précisément au
milieu des sourcils. Guts ordonne alors à Zodd de foncer. D’abord retissant,
Zodd se rappelle de sa conversation avec Sonia avant de partir au front : la
demoiselle lui avait prédit qu’il aurait à choisir entre combattre avec l’épée
qui l’a blessée ou mourir, de même que son adversaire. C’est donc ensemble que
Zodd et Guts foncent ensemble vers l’apôtre au risque d’y laisser leur peau…
Berserk – Tome 32
Scénariste
: Kentaro
Miura
Dessinateur : Kentaro
Miura
Genre : Seinen
Type
d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre
en vo : Berserk vol. 32
Parution
en vo : 29 novembre 2007
Parution
en vf : 01 juillet 2009
Langue
d'origine : Japonais
Éditeur : Glénat
Nombre
de pages : 192
Mon
avis : Si, depuis ses débuts, j’avais
toujours été emballer, voir même, en certaines occasions, émerveiller par ce
qui restera comme étant un des mangas les plus cultes de ces trente dernières
années, je veux bien évidement parler de Berserk,
force est de constater que le trente-et-unième
volume de la saga, lui, m’avait un peu déçu ; bon dans l’ensemble
car il n’y a pas de mauvais tome de Berserk, mais un peu lassant vu
que celui-ci était uniquement composé d’affrontements interminables, ce qui
ravira les amateurs d’action pur et dur, j’en conviens, mais pas forcément ceux
qui préfèrent que le scénario soit un poil plus travailler et avance davantage.
Fort heureusement, cette très légère déception ne dura guère et, dès le tome
suivant, qui nous occupe aujourd’hui, nous retrouvons tout ce qui a fait le sel
de la série, c’est-à-dire, de l’action, un scénario étonnant, des grands
moments qui marquent les esprits et, bien entendu, les somptueux dessins de
Kentaro Miura dont je ne vous parle peut-être pas assez dans mes critiques mais
qui se révèlent être tout simplement magnifiques. Alors bien sur, ici, c’est
Griffith qui est mis à l’honneur avec sa nouvelle Troupe du Faucon, un Griffith
plus charismatique que jamais et qui, a lui seul, ou presque, vient a bout de
l’Empereur des Kushan qui avait donné tant de mal à Guts et Zodd l’Immortel en
début de tome. Un Griffith qui, accompagné des siens, vainc les troupes Kushan
et qui apparait plus puissant que jamais, que ce soit aux yeux des survivants
du Royaume de Midland comme des autres pays et même du Pape en personne. Bref,
je ne sais pas où Kentaro Miura va nous entrainer, scénaristiquement parlant,
mais je suis bien curieux de voir ce que découvrirons Guts et ses compagnons
lorsqu’ils reviendront de leur petite escapade en mer… il se pourrait qu’ils
aient bien des surprises !
Points
Positifs :
-
Un volume principalement axé sur Griffith et la nouvelle Troupe du Faucon mais
ce n’est pas une mauvaise chose puisque, ici, après avoir facilement vaincu
l’armée des Kushans, pourtant bien supérieurs en nombre, ceux-ci apparaissent
plus puissant que jamais aux yeux des divers royaumes mais aussi de la papauté.
-
Bien évidement, pour ce qui est des dessins, ce n’est plus une surprise depuis
longtemps : Kentaro Miura livre une fois de plus une prestation à la
hauteur de son immense talent. Quand a son Griffith, il est plus charismatique
que jamais.
-
Les questions que l’on commence à se poser vis-à-vis de la suite de la
saga : au vu des accomplissements de Griffith qui se pose, à raison, en
sauveur des vieux royaumes, comment Guts pourra-t-il accomplir sa
vengeance ? Si la chose est possible…
Points Négatifs :
-
Même si, dans l’ensemble, ce trente-deuxième tome est bon, il est loin des
heures de gloire de la saga, il faut le reconnaitre. Il faut dire que, après
des débuts proches de la perfection, scénaristiquement, l’auteur à tendance à
étaler de plus en plus ses intrigues, celles-ci n’avançant plus que petit a
petit – et comme en plus, a partir de ce tome, le rythme de parution de chaque
volume sera de plus en plus lent…
-
Une couverture un peu bof.
Ma note : 7,5/10
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