Berserk
– Tome 27
Alors
qu’il vient de revêtir l’armure du Berserker, Guts semble avoir bien du mal à
encaisser la puissance de celle-ci. Malgré tout, il tient toujours sa
gigantesque épée et la lève pour affronter l’apôtre qui se tient devant lui. Jusqu’ici,
le guerrier noir avait du mal à tenir tête à son adversaire mais maintenant ses
coups portent et font véritablement mal : tellement que son ennemi est obligé
de se transformer en un gigantesque dragon. La violence des coups de l’apôtre
malmènent Guts qui voit même son bras démantibulé suite à un choc. Qu’à cela ne
tienne, puisque l’armure lui remet en place l’instant d’après ! Mais le
problème est que celle-ci compresse le corps du guerrier qui perd petit à petit
son sang. Alors que d’autres monstres essaient d’aider l’apôtre, Guts s’en
défait assez facilement mais subit quelques coups qui le blessent gravement.
Schierke le voit perdre pied et s’enfoncer dans une rage incontrôlée ; elle
utilise alors sa magie pour se plonger dans le subconscient de Guts et y
découvre son douloureux passé. Elle arrive cependant à le ramener à un état
normal en lui soufflant son nom…
Berserk – Tome 27
Scénariste
: Kentaro
Miura
Dessinateur : Kentaro
Miura
Genre : Seinen
Type
d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre
en vo : Berserk vol. 27
Parution
en vo : 29 juillet 2004
Parution
en vf : 01 septembre 2008
Langue
d'origine : Japonais
Éditeur : Glénat
Nombre
de pages : 192
Mon
avis : Après un vingt-sixième
tome plutôt
axé action, force est de constater que ce nouveau volume de Berserk reste,
grosso modo, dans la même lignée… En effet, ici, une fois de plus, nous avons
affaire, principalement, a des combats, des combats et encore des combats,
pourtant, malgré l’omniprésence de ces derniers, a aucun moment, on n’est
lassé ; il faut dire qu’entre le coté spectaculaire de ces affrontements
dantesques – que ce soit Guts portant l’armure du Berserker ou la nouvelle
Troupe du Faucon qui s’en prend a l’envahisseur Kushan – et le talent
indéniable du sieur Kentaro Miura pour sublimer ces derniers, que ce soit par
ses dessins et sa mise en scène, on ne s’ennui pas une seconde. Pourtant, comme
souvent dans ce manga, les événements les plus importants sont à chercher
ailleurs… chez Schierke qui maitrise la fureur de Guts et dont on a compris,
désormais, l’importance primordiale au sein de la troupe, chez les dialogues
entre nos héros, particulièrement a la fin de ce tome, mais aussi, par le biais
du retour d’un personnage que l’on ne voyait plus depuis pas mal de temps, la
Princesse Charlotte, sauvée, a sa grande joie, par… Griffith bien sur ! Un
Griffith toujours aussi sublime, charismatique en diable et qui, mine de rien,
malgré ses crimes et sa troupe de démons, apparait de plus en plus comme le
libérateur du Royaume du Midland face a l’envahisseur Kushan. Bref, encore un
bon volume de Berserk, un de plus me direz vous !
Points
Positifs :
-
Encore un tome qui ravira les amateurs d’action ! Il faut dire que les
affrontements sont nombreux dans ce volume et que l’on n’a guère le temps de
s’ennuyer, bien au contraire. Ainsi, que ce soit Guts ou la nouvelle Troupe du
Faucon, il y a de quoi savourer de nombreux combats hauts en couleurs !
-
Pour ce qui est des dessins, que dire de plus au sujet de ces derniers ?
Toujours aussi superbes, bourré de détails, un découpage dynamique et certaines
doubles planches impressionnantes… Kentaro Miura est un grand,
indéniablement ! Et puis, comment ne pas s’extasier devant le look de
certains protagonistes… ah, les hommes-éléphants !
-
Le sauvetage de la Princesse Charlotte par un Griffith qui apparait, de plus en
plus, comme un libérateur pour le Royaume du Midland. Quand on pense à ses
crimes passés…
-
La petite mèche blanche de Guts qui lui donne encore plus de classe !
Points Négatifs :
-
Un tome, une fois de plus, un poil trop axé sur les combats selon moi. Certes,
la qualité est toujours au rendez vous mais j’aime bien les passages un peu
plus calmes de temps en temps, quand à l’humour, une fois de plus, il est
quasiment absent…
-
Les diverses transformations de certains protagonistes. Je le reconnais, je ne
suis pas vraiment fan : après tout, certains auraient put se contenter
d’être de simples humains surpuissants, comme Guts ?!
-
L’Empereur Kushan réussit l’exploit de nous pondre des dialogues de grand
méchant démoniaque tels que je n’en voyait plus depuis… oh, ma plus tendre
enfance. Franchement, un peu limite tout cela…
Ma note : 7,5/10
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