2001,
l'Odyssée de l'Espace
Il
y a quatre millions d'années, en Afrique, à la merci des prédateurs, chassée de
son point d'eau par un groupe rival, une tribu d'australopithèques est en voie
de disparition. Mais un matin, ils découvrent un imposant monolithe
parallélépipédique de couleur noire devant la caverne qui leur sert d'abri. Peu
après l'avoir touché, ils ont soudain l'idée de se servir d'un os ; d'abord
comme d'un outil puis très vite, en reconnaissant sa puissance, comme d'une
arme avec laquelle on peut tuer, tout d'abord des animaux, ce qui fait que le
groupe devient carnivore. Ce premier acte de violence est suivi par une attaque
pour la reprise du point d'eau, réussie par le meurtre du chef du groupe rival.
En 1999, le Dr Heywood Floyd, un scientifique américain, se rend sur la Lune
pour enquêter sur une extraordinaire découverte gardée secrète : les équipes de
la base de Clavius ont relevé, dans le cratère de Tycho, une forte anomalie
magnétique conduisant à l'excavation d'un monolithe noir de forme
parallélépipédique, source de cette perturbation. Celui-ci, manifestement
d'origine extraterrestre, aurait été volontairement enfoui dans le sous-sol
lunaire, quatre millions d'années plus tôt, comme si les mystérieux
extraterrestres se trouvant au départ de l'évolution des australopithèques vers
l'intelligence humaine avaient attendu que la technologie permette aux humains
de voyager dans l'espace. Peu après que le Dr Floyd a touché le monolithe,
celui-ci émet une puissante onde radioélectrique en direction de Jupiter.
2001, l'Odyssée de l'Espace
Réalisation : Stanley
Kubrick
Scénario : Stanley
Kubrick, Arthur C. Clarke
Musique : Richard
Strauss, Johann Strauss fils, György Ligeti, Aram Khatchatourian
Production : MGM,
Stanley Kubrick Productions et Polaris
Genre : Science-Fiction,
Anticipation, Expérimental
Titre
en vo : 2001 – A Space Odyssey
Pays
d'origine : Royaume-Uni, Etats-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 03 avril 1968
Durée : 156
mn
Casting :
Keir
Dullea : Dr David Bowman
Gary
Lockwood : Dr Frank Poole
William
Sylvester : Dr Heywood R.
Floyd
Daniel
Richter : Moonwatcher, le chef des
primates
Leonard
Rossiter : Dr Andrei
Smyslov
Margaret
Tyzack : Elena
Robert
Beatty : Dr Halvorsen
Sean
Sullivan : Dr Michaels
Douglas
Rain : voix de HAL 9000
Frank
Miller : le contrôleur de mission
Alan
Gifford : le père du Dr Poole
Ann
Gillis : la mère du Dr Poole
John
Ashley : l'astronaute
Brunell
Tucker : le photographe
John
Swindel : le premier technicien
spatial
John
Clifford : le second technicien
spatial
Vivian
Kubrick : la fille du Dr Floyd
Martin
Amor : le journaliste du World Tonight
Penny
Brahms : hôtesse de l'espace
Edwina
Caroll : hôtesse de l'espace
Ed
Bishop : capitaine de navette
lunaire
Mon
avis : Je pense ne pas me tromper en
affirmant que, avec 2001, l'Odyssée de
l'Espace, nous abordons le cas de ce qui est, probablement, le plus grand
film de science-fiction de l’histoire du cinéma, une œuvre qui, plus de cinq décennies
plus tard, n’a absolument rien perdu de son intensité mais qui est, il faut le
reconnaitre, loin d’être accessible pour ce qui est du grand public… Naturellement,
le long métrage du sieur Stanley Kubrick fait parti de ce genre d’œuvres que l’on
peut qualifier de complexes, qui amènent à la réflexion, ce, au détriment de l’esbroufe
et du grand spectacle, ce qui, fatalement, exclu une partie du public qui
restera dubitatif devant un tel film. Pourtant, si vous êtes friands de ce
genre de longs métrages, si vous n’avez pas peur d’avoir besoin de multiples
visionnages, histoire de mieux saisir tous les éléments scénaristiques
présentés, alors, il est évidant que vous allez vous régaler et passer un bon,
que dis-je, un très bon moment de cinéma. Ainsi, de la toute première scène,
culte, celle où une poignée d'australopithèques découvrent, médusés, un
gigantesque mégalithe noir et que celui-ci va être responsable d’un bond
évolutif parmi les membres de la tribu, à la toute dernière qui est, encore
aujourd’hui, oh combien complexe et stupéfiante, comment ne pas reconnaitre que
tout frôle avec la perfection, ou presque ? Scénario à la fois simple et
compliqué, décors minimalistes mais sublimes, effets spéciaux étonnants pour l’époque
– nous sommes tout de même en 1968 – sans oublier, bien entendu, cette bande
originale somptueuse où l’on retrouve des chefs d’œuvre du classique comme le Ainsi parlait Zarathoustra de Richard
Strauss ou Le Beau Danube Bleu de Johann
Strauss, il est évidant que chaque instant du film marque le spectateur et ce,
de fort belle manière. Alors bien entendu, comme je l’avais souligné en
préambule de cette critique, tout le monde n’accrochera pas a un tel film :
c’était déjà le cas a l’époque, ça l’est encore plus de nos jours, mais bon,
quelque part, cela importe peu et le principal est que 2001, l'Odyssée de l'Espace soit un chef d’œuvre, intemporel, indépassable,
grandiose et tout simplement magnifique !
Points
Positifs :
-
Le plus grand film de science-fiction de tous les temps, tout simplement !
Il faut dire que 2001, l'Odyssée de l'Espace,
malgré son coté complexe et sa narration particulière, fait partie de ces chefs
d’œuvres absolus qui ne plaisent peut-être pas a tout le monde – pour tout un
tas de raisons – mais qui n’en restent pas moins des incontournables
intemporels qui se doivent d’être vu, au moins une fois, par tout amateur de
cinéma digne de ce nom !
-
Un scénario a la fois simple et complexe où le spectateur découvre qu’une intelligence
extraterrestre est responsable de l’évolution de l’humanité sur Terre. Des
millions d’années plus tard, celle-ci se manifeste à nouveau et une mission est
envoyée vers Jupiter afin d’en savoir davantage. Ici, pas la moindre esbroufe,
quasiment aucune scène d’action, nous sommes dans la hard-science pure et dure
et ce n’est pas plus mal !
-
Une flopée de scènes cultes tout au long du film qui marquent toujours autant
les esprits – ma préférée restant l’introduction, avec les australopithèques.
-
Trois parties différentes, principalement, composent ce film : longueurs
différentes mais toutes sont importantes et parfaites.
-
Une bande originale sublime qui fait la part belle au classique : Ainsi parlait Zarathoustra de Richard
Strauss ou Le Beau Danube Bleu de Johann
Strauss, ces titres magnifiant, incontestablement, ce que l’on voit à l’écran.
-
HAL 9000, intelligence artificielle de son état et qui est devenu un des plus
célèbres personnages de la science-fiction au cinéma.
-
Les fameux et singuliers monolithes noirs qui marquent toujours autant les
esprits.
-
Un final complexe, peu compréhensible, voulu ainsi mais qui conclut en beauté
le film, surtout qu’il nous amène à la réflexion.
-
Décors, effets spéciaux et ces somptueux vaisseaux spatiaux que l’on croirait
réels – et nous sommes en 1968…
Points Négatifs :
-
Un film qui ne plaira sans nul doute pas au public moderne tellement il est aux
antipodes de ce qui se fait de nos jours. Quand au grand public, déjà, à l’époque,
on peut dire sans exagération qu’une telle œuvre ne lui était pas vraiment
destiné, alors aujourd’hui…
-
Le final est vraiment spécial, il faut le reconnaitre.
Ma note : 9,5/10
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