mardi 4 avril 2023

Earthling


Earthling
 
David Bowie
 
1 - Little Wonder (Bowie, Gabrels, Plati) 5:24
2 - Looking For Satellites (Bowie, Gabrels, Plati) 5:46
3 - Battle for Britain (The Letter) (Bowie, Gabrels, Plati) 4:11
4 - Seven Years in Tibet (Bowie, Gabrels) 7:04
5 - Dead Man Walking (Bowie, Gabrels) 4:04
6 - Telling Lies (Bowie) 4:10
7 - The Last Thing You Should Do (Bowie, Gabrels, Plati) 4:40
8 - I'm Afraid of Americans (Bowie, Brian Eno) 4:35
9 - Law (Earthling on Fire) (Bowie, Gabrels) 4:48
 

Earthling
Musicien : David Bowie
Parution : 3 février 1997
Enregistré : 1996
Durée : 48:58
Genre : Rock industriel, Drum and Bass, Techno
Producteur : David Bowie, Mark Plati, Reeves Gabrels
Label : BMG
 
Musiciens :
David Bowie : chant, guitare, saxophone alto, samples, claviers
Reeves Gabrels : synthétiseurs, guitares samplées ou non, chant
Mark Plati : boucles, samples, claviers
Mike Garson : claviers, piano
Gail Ann Dorsey : basse, chant
Zachari Alford : batterie, percussions électroniques
Mark Plati : mixage
 
Mon avis :
 Ce n’est pas vraiment une surprise pour toute personne qui me connait personnellement mais pour les autres, c’est-à-dire, ceux qui tomberaient sur ce blog par hasard par exemple, si je devais me considéré comme étant fan d’un seul musicien, s’il y a bien un artiste que je place au-dessus de tous les autres, c’est bel et bien David Bowie ; d’ailleurs, sur ce blog, mes uniques critiques musicales, pour le moment, lui sont consacrées, ce qui est logique. Mais par fan, je ne veux pas dire que je suis complètement aveugle comme certains et que, du coup, le Mince Duc Blanc comme il se surnomma lui-même autrefois, a réalisé de grandes choses mais aussi, et oui, d’autres bien moins réussies. Mais dans le cas présent, bref, avec Earthling, disque pour le moins singulier du maitre, sorti à la fin des années 90 et qui n’eut jamais bonne presse, je me pose tout simplement en défenseur d’un opus, selon moi, trop sous-estimé pour ne pas dire railler. Sorti début 1997 alors que Bowie fêtait ses 50 ans et que moi-même, j’étais encore jeune et beau (en tous cas, bien plus que maintenant) Earthling marqua les esprits pour deux raisons : sa jaquette, où Bowie, vêtu d’une veste de l’Union Jack du plus bel effet, semble poser un regard sur les terres britanniques (et certains de ressortir de vieilles casseroles datant des années 70 et sur sa soit disant fascination pour l’esthétique nazi), et, bien entendu, pour son virage musical entièrement tourné vers la techno, le Drum/Bass et le Rock industriel qui régnaient alors en maitre sur les terres de sa gracieuse majesté. Bien entendu, les détracteurs de Bowie et pas mal de ses fans crièrent au scandale avant de tirer a bras-raccourcis sur l’album, ne retrouvant le sourire que quelques années plus tard, avec d’autres opus jugés plus conformes à leurs propres gouts mais que, pour ma part, ne m’ont jamais attirés… moins de prise de risque, trop fades selon moi, non, le dernier bon album de Bowie pendant bien des années, à mes yeux, ce fut cet Earthling, véritable condensé de la musique d’alors, véritable saut dans l’inconnu d’un musicien qui, tout au long de sa longue carrière, n’hésita jamais à sauter d’un genre à l’autre, et ce, toujours avec succès… y compris ici car aussi incongrues soient les titres qui composent cet album, aussi déstabilisants soient-ils pour le vieux fan, comment ne pas reconnaitre que le bougre est diablement doué !? Oh bien sûr, certains ricaneront doucement en affirmant que Bowie ne fait que surfer sur un effet de mode et que Plati a la production y est pour beaucoup ? Et alors, ne le fit-il pas autrefois avec Brian Eno avec encore plus de succès et de reconnaissance ? Et même si Earthling n’est pas un chef d’œuvre, même si je suis seul au monde à défendre cet album, peu importe, cet album, je l’adore, je l’écoute et, hérésie suprême pour certains, je le trouve bon, très bon même !!!
 

Points Positifs
 :
- Bigre, Bowie, toujours à l’affut des nouveautés et qui n’a jamais eu peur de prendre des risques décide d’aller encore plus loin que dans 1. Outside et nous pond un album Drum/Bass, Techno et aux accents de Rock industriel. Certains y verront du vampirisme, moi, un mec qui sait prendre des risques.
- La production de Mark Plait est tout simplement excellente.
- C’est fou comme le groupe qui entourait Bowie à la fin des années 90 était excellent et apportait un plus indéniable a celui-ci ; et puis, il y avait alors Gail Ann Dorsey…
- La pochette avec Bowie vêtu de son trench-coat aux couleurs de l’Union Jack est tout simplement splendide.
- Mine de rien, il y a une belle petite flopée de titres dans cet album, certes déstabilisants mais si on aime bien sortir des sentiers battus, s’ouvrir à d’autres genres, ça marche !
 
Points Négatifs :
- Je reconnais que pour pas mal de fans, cet album est trop… comment dire… différent, déstabilisant voir même, pour certains, inécoutable. Après, les gouts et les couleurs, comme chacun sait, ne se discutent pas.
- Ceux qui attendaient la suite de 1. Outside (pour rappel, un album par an jusqu’à l’an 2000, la bonne blague) en sont pour leurs frais ; pour la petite histoire, ils le sont encore…
 
Ma note : 8,5/10

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