vendredi 1 décembre 2023

Le Dîner de Cons


Le Dîner de Cons
 
Un ami de Pierre Brochant, Jean Cordier, lui a trouvé un fabuleux candidat pour son prochain dîner de cons lors d'un trajet en TGV : François Pignon, employé du ministère des Finances qui se passionne pour les constructions de maquettes en allumettes. Pierre Brochant, victime d’un tour de reins à la suite d'un faux mouvement en jouant au golf, décide de le recevoir chez lui avant de l’emmener au dîner, afin de l’étudier un peu. Offusquée par le concept d’un dîner de cons et ne souhaitant pas en être complice en rencontrant l’intéressé, Christine, la femme de Pierre, décide de quitter les lieux sous le regard du professeur Sorbier, appelé pour le tour de reins de Pierre, qui semble amusé par le concept de dîner de cons. Brochant est immobilisé chez lui pour recevoir Pignon et devra se résoudre à renoncer à son dîner. Soudain, Christine laisse un message sur son répondeur pour lui annoncer leur rupture. Pignon, que sa femme Florence a quitté deux ans auparavant pour un collègue que lui-même trouve stupide, comprend sa souffrance psychologique et se met en tête de l’aider malgré les supplications continuelles de Brochant pour être laissé seul.
 

Le Dîner de Cons
Réalisation : Francis Veber
Scénario : Francis Veber
Musique : Vladimir Cosma
Production : Gaumont, Efve Films, TF1 Films Production
Genre : Comédie
Titre en vo : Le Dîner de Cons
Pays d’origine : France
Parution : 15 avril 1998
Langue d'origine : français
Durée : 80 min
 
Casting :
Jacques Villeret : François Pignon, employé à l'administration des impôts
Thierry Lhermitte : Pierre Brochant, éditeur
Francis Huster : Juste Leblanc, écrivain
Daniel Prévost : Lucien Cheval, le contrôleur fiscal
Alexandra Vandernoot : Christine Brochant, la femme de Pierre
Catherine Frot : Marlène Sasseur
Edgar Givry : Jean Cordier, l'ami de Pierre qui rencontre Pignon dans le train
Christian Pereira : le docteur Sorbier
Pétronille Moss : Louisette Blond, une collègue de François
Benoît Bellal : Bichaud, le premier animateur qui invite le passionné de boomerang
Pierre-Arnaud Juin : Boissonade
Jacques Bleu : le troisième animateur
Daniel Martin : Messignac
Philippe Brigaud : le passionné de boomerang
Elvire Meillière : Gisèle Grandgirard
Michel Caccia : un invité
Laurent Gendron : un invité
Myckaël Georges Schar : le second animateur
Rémy Roubakha : Carlier
Candide Sanchez : l'employé de banque
Bernard Alane : la voix de Pascal Meneaux au téléphone
 
Mon avis :
 La chose peut paraitre incroyable de nos jours mais en son temps, c’est-à-dire, en 1998, Le Dîner de Cons, adaptation cinématographique de la pièce de théâtre du même nom du sieur Francis Veber, connu un succès que l’on peut qualifier de marquant. Ainsi, à la fois le public que les critiques louèrent cette comédie qui, au demeurant, glana quelques belles récompenses au passage – y compris au niveau des Césars dont celle du meilleur film, chose pour le moins notable pour ce qui est d’une comédie… Bien entendu, depuis, un quart de siècle s’est écoulé et, après tant de temps passé, que peut-on retenir de cette énième comédie du sieur Veber qui, en son temps, nous offrit quelques belles pépites comme La Chèvre, Les Compères et Les Fugitifs – la fameuse trilogie avec Gérard Depardieu et Pierre Richard – et dont le nom restera à jamais associé a la comédie a la française ? Bon, je ne vous le cache pas, jusqu’alors, je n’avais eu qu’une seule occasion de regarder Le Dîner de Cons et cela remonte, probablement à 1999, ce qui, il faut en convenir, date un peu. Certes, j’en avais gardé un bon souvenir mais pas au point qu’il soit impérissable non plus. Du coup, par curiosité, je m’étais dit que le jeu pouvait en valoir la chandelle, ne serais-ce que pour me rafraichir la mémoire… Le résultat ? Bon, comment dire, disons que, c’est un faut, Le Dîner de Cons est une bonne petite comédie et que, oui, incontestablement, il n’est pas avare de scènes pour le moins amusantes. Coté acteurs, le duo composé de Jacques Villeret et de Thierry Lhermitte fonctionne à merveille et le premier, justement, nous prouve à merveille qu’il méritait la reconnaissance qu’il n’avait jamais vraiment eu. Après, une fois que cela est dit, peut-on vraiment, vingt-cinq ans plus tard, chanter encore les louanges de ce film ? En toute sincérité, selon moi, non : ainsi, autant la trilogie avec Gérard Depardieu et Pierre Richard – sans être des chefs d’œuvres non plus – fonctionne toujours autant de nos jours et ne souffre, finalement, que de ses multiples rediffusions, pour ce qui est du Dîner de Cons, disons que le temps a fait son œuvre et que ce film, si loué en son temps, apparait désormais comme étant tout juste une sympathique comédie, mais sans plus… De quoi se poser des questions sur l’engouement de la fin des années 90 ? Oui, probablement, mais bon, quelque part, cela fait toujours plaisir de voir une comédie récompensée aux Césars même si, finalement, ce ne fut peut-être pas la bonne qui mérita la récompense suprême…


Points Positifs
 :
- Une comédie pour le moins sympathique et qui, malgré le temps écoulé et quelques faiblesses apparentes, fonctionne toujours de nos jours. Bien entendu, c’est du Francis Veber et comme celui-ci était l’un des maitres du genre, la chose n’est pas anormale…
- C’est vrai que l’on rigole pas mal devant les imbécilités de ce brave Jacques Villeret qui est d’une connerie rarement atteinte !
- Le duo composé de Jacques Villeret et de Thierry Lhermitte est pour beaucoup pour la réussite de ce film, surtout le premier qui méritait depuis longtemps un rôle à sa mesure et qui lui apporta, enfin, la reconnaissance du milieu.
- Pour ce qui est du reste du casting, disons que nous avons affaire à quelques grands noms de la fin des années 90, quand à ma préférence, elle va, incontestablement à Daniel Prévost qui est excellentissime dans son rôle de contrôleur des impôts !
 
Points Négatifs :
- Le Dîner de Cons était, au départ, une pièce de théâtre et cela se voit lors du visionnage de ce film. D’ailleurs, je pense que cette histoire oh combien loufoque devait mieux fonctionner sur les planches que sur le grand écran…
- Même si Le Dîner de Cons est une bonne comédie, la chose est indéniable, avec le temps écoulé, il est évidant que celle-ci accuse un peu son âge et que l’on a plus tendance à voir ses faiblesses que ses grandes qualités – contrairement à d’autres longs métrages du sieur Veber.
- Du coup, un quart de siècle plus tard, on peut se demander pourquoi se film connu un tel succès critique alors que des comédies largement supérieures n’ont pas eu droit à tant d’honneurs de la part de la profession ?
- Gérard Depardieu et Pierre Richard, c’était tout de même autre chose !
 
Ma note : 7/10

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