Le
Dîner de Cons Un
ami de Pierre Brochant, Jean Cordier, lui a trouvé un fabuleux candidat pour
son prochain dîner de cons lors d'un trajet en TGV : François Pignon, employé
du ministère des Finances qui se passionne pour les constructions de maquettes
en allumettes. Pierre Brochant, victime d’un tour de reins à la suite d'un faux
mouvement en jouant au golf, décide de le recevoir chez lui avant de l’emmener
au dîner, afin de l’étudier un peu. Offusquée par le concept d’un dîner de cons
et ne souhaitant pas en être complice en rencontrant l’intéressé, Christine, la
femme de Pierre, décide de quitter les lieux sous le regard du professeur
Sorbier, appelé pour le tour de reins de Pierre, qui semble amusé par le
concept de dîner de cons. Brochant est immobilisé chez lui pour recevoir Pignon
et devra se résoudre à renoncer à son dîner. Soudain, Christine laisse un
message sur son répondeur pour lui annoncer leur rupture. Pignon, que sa femme
Florence a quitté deux ans auparavant pour un collègue que lui-même trouve
stupide, comprend sa souffrance psychologique et se met en tête de l’aider
malgré les supplications continuelles de Brochant pour être laissé seul.
Le Dîner de Cons Réalisation
: Francis Veber Scénario
: Francis Veber Musique : Vladimir
Cosma Production :Gaumont,
Efve Films, TF1 Films Production Genre : Comédie Titre
en vo : Le Dîner de Cons Pays
d’origine : France Parution
: 15
avril 1998 Langue
d'origine : français Durée
: 80
min Casting : Jacques
Villeret : François
Pignon, employé à l'administration des impôts Thierry
Lhermitte : Pierre
Brochant, éditeur Francis
Huster : Juste Leblanc, écrivain Daniel
Prévost : Lucien Cheval, le
contrôleur fiscal Alexandra
Vandernoot : Christine
Brochant, la femme de Pierre Catherine
Frot : Marlène Sasseur Edgar
Givry : Jean Cordier, l'ami de
Pierre qui rencontre Pignon dans le train Christian
Pereira : le docteur Sorbier Pétronille
Moss : Louisette Blond, une
collègue de François Benoît
Bellal : Bichaud, le premier
animateur qui invite le passionné de boomerang Pierre-Arnaud
Juin : Boissonade Jacques
Bleu : le troisième animateur Daniel
Martin : Messignac Philippe
Brigaud : le passionné de boomerang Elvire
Meillière : Gisèle
Grandgirard Michel
Caccia : un invité Laurent
Gendron : un invité Myckaël
Georges Schar : le second
animateur Rémy
Roubakha : Carlier Candide
Sanchez : l'employé de banque Bernard
Alane : la voix de Pascal Meneaux
au téléphone
Mon
avis : La chose peut paraitre incroyable
de nos jours mais en son temps, c’est-à-dire, en 1998, Le Dîner de Cons, adaptation cinématographique de la pièce de
théâtre du même nom du sieur Francis Veber, connu un succès que l’on peut
qualifier de marquant. Ainsi, à la fois le public que les critiques louèrent
cette comédie qui, au demeurant, glana quelques belles récompenses au passage –
y compris au niveau des Césars dont celle du meilleur film, chose pour le moins
notable pour ce qui est d’une comédie… Bien entendu, depuis, un quart de siècle
s’est écoulé et, après tant de temps passé, que peut-on retenir de cette énième
comédie du sieur Veber qui, en son temps, nous offrit quelques belles pépites
comme La Chèvre, Les Compères et Les Fugitifs
– la fameuse trilogie avec Gérard Depardieu et Pierre Richard – et dont le nom
restera à jamais associé a la comédie a la française ? Bon, je ne vous le cache
pas, jusqu’alors, je n’avais eu qu’une seule occasion de regarder Le Dîner de Cons et cela remonte,
probablement à 1999, ce qui, il faut en convenir, date un peu. Certes, j’en
avais gardé un bon souvenir mais pas au point qu’il soit impérissable non plus.
Du coup, par curiosité, je m’étais dit que le jeu pouvait en valoir la
chandelle, ne serais-ce que pour me rafraichir la mémoire… Le résultat ?
Bon, comment dire, disons que, c’est un faut, Le Dîner de Cons est une bonne petite comédie et que, oui,
incontestablement, il n’est pas avare de scènes pour le moins amusantes. Coté
acteurs, le duo composé de Jacques Villeret et de Thierry Lhermitte fonctionne
à merveille et le premier, justement, nous prouve à merveille qu’il méritait la
reconnaissance qu’il n’avait jamais vraiment eu. Après, une fois que cela est
dit, peut-on vraiment, vingt-cinq ans plus tard, chanter encore les louanges de
ce film ? En toute sincérité, selon moi, non : ainsi, autant la
trilogie avec Gérard Depardieu et Pierre Richard – sans être des chefs d’œuvres
non plus – fonctionne toujours autant de nos jours et ne souffre, finalement,
que de ses multiples rediffusions, pour ce qui est du Dîner de Cons, disons que le temps a fait son œuvre et que ce film,
si loué en son temps, apparait désormais comme étant tout juste une sympathique
comédie, mais sans plus… De quoi se poser des questions sur l’engouement de la
fin des années 90 ? Oui, probablement, mais bon, quelque part, cela fait
toujours plaisir de voir une comédie récompensée aux Césars même si,
finalement, ce ne fut peut-être pas la bonne qui mérita la récompense suprême…
Points
Positifs : -
Une comédie pour le moins sympathique et qui, malgré le temps écoulé et
quelques faiblesses apparentes, fonctionne toujours de nos jours. Bien entendu,
c’est du Francis Veber et comme celui-ci était l’un des maitres du genre, la
chose n’est pas anormale… -
C’est vrai que l’on rigole pas mal devant les imbécilités de ce brave Jacques
Villeret qui est d’une connerie rarement atteinte ! -
Le duo composé de Jacques Villeret et de Thierry Lhermitte est pour beaucoup
pour la réussite de ce film, surtout le premier qui méritait depuis longtemps
un rôle à sa mesure et qui lui apporta, enfin, la reconnaissance du milieu. -
Pour ce qui est du reste du casting, disons que nous avons affaire à quelques
grands noms de la fin des années 90, quand à ma préférence, elle va,
incontestablement à Daniel Prévost qui est excellentissime dans son rôle de
contrôleur des impôts ! Points
Négatifs : -
Le Dîner de Cons était, au départ,
une pièce de théâtre et cela se voit lors du visionnage de ce film. D’ailleurs,
je pense que cette histoire oh combien loufoque devait mieux fonctionner sur
les planches que sur le grand écran… -
Même si Le Dîner de Cons est une
bonne comédie, la chose est indéniable, avec le temps écoulé, il est évidant
que celle-ci accuse un peu son âge et que l’on a plus tendance à voir ses
faiblesses que ses grandes qualités – contrairement à d’autres longs métrages
du sieur Veber. -
Du coup, un quart de siècle plus tard, on peut se demander pourquoi se film
connu un tel succès critique alors que des comédies largement supérieures n’ont
pas eu droit à tant d’honneurs de la part de la profession ? -
Gérard Depardieu et Pierre Richard, c’était tout de même autre chose ! Ma
note :7/10
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