Stripped
Stripped
The
Rolling Stones
1
- Street Fighting Man (Mick Jagger, Keith Richards) 3:41
2
- Like a Rolling Stone (Bob Dylan) 5:39
3
- Not Fade Away (Norman Petty, Charles Hardin)
3:06
4
- Shine a Light (Mick Jagger, Keith Richards) 4:38
5
- The Spider and the Fly (Nanker Phelge) 3:29
6
- I'm Free (Mick Jagger, Keith Richards) 3:13
7
- Wild Horses (Mick Jagger, Keith Richards) 5:09
8
- Let It Bleed (Mick Jagger, Keith Richards) 4:15
9
- Dead Flowers (Mick Jagger, Keith Richards) 4:13
10
- Slipping Away (Mick Jagger, Keith Richards) 4:55
11
- Angie (Mick Jagger, Keith Richards) 3:29
12
- Love in Vain (Robert Johnson) 5:31
13
- Sweet Virginia (Mick Jagger, Keith Richards) 4:16
14
- Little Baby (Willie Dixon) 4:00
Stripped
Musicien
: The
Rolling Stones
Parution
: 13 novembre 1995
Enregistré : 3
mars 1995 – 26 juillet 1995
Durée : 59:34
Genre
: Rock
Producteur : Don
Was et The Glimmer Twins
Label
: Virgin
Musiciens :
Mick
Jagger : chant, guitare, harmonica, maracas
Keith
Richards : guitares et chant
Charlie
Watts : batterie
Ron
Wood : guitare
Darryl
Jones : basse, chœurs
Chuck
Leavell : claviers, chœurs
Bernard
Fowler : percussions, chœurs
Mon
avis : Bon, on ne va pas se mentir, même
si, de nos jours, les inusables Rolling Stones n’ont toujours pas achevé leur
carrière, force est de constater que cela fait une éternité que nos papys du
rock n’ont plus pondus un album que l’on peut qualifier de potable. Les plus
cyniques ajouteront que depuis Exile
on Main Street, en 1972, plus jamais les Stones ne furent les Stones –
ce qui n’est pas tout a fait faux – les plus sympas reconnaitront que, de temps
en temps, un opus réussissait à sortir du lot, a défaut, bien entendu, d’être
un incontournable. Et, justement, parmi ces albums bien trop rares, hélas, si
l’on remonte à 1995 – ce qui commence à dater tout de même – un certain Stripped mérite
plus que le coup d’œil ou, plus précisément, l’écoute attentive car dans
celui-ci, et peut-être pour la toute dernière fois, les Stones auront réussit a
livrer ce que l’on peut qualifier comme étant un bon, que dis-je, un très bon
disque ! Bon, déjà, il faut savoir ce que Stripped est un
live, ce qui, ma foi, en refroidira plus d’un même s’il fallait bien se douter
qu’en 95 et après un Voodoo
Lounge sympa mais sans plus, le duo Jagger/Richards n’était plus
en mesure depuis belle lurette de nous pondre des nouveautés dignes de ce nom.
Mais ce qui sauve justement cet album, c’est qu’il s’agit non seulement d’un
concert mais, surtout, d’un concert – ou plutôt, de plusieurs enregistrements
qui eurent lieux a Paris et a Amsterdam – dans des petites salles, ce retour à
une performance live à taille humaine étant pour beaucoup pour l’intérêt et la
réussite de cet opus. Ainsi, loin des fastes et du grand n’importe quoi des
stades, nos Stones, plus inspirés que jamais nous livrent une performance dont
on ne les croyait plus capable. Le résultat, encore aujourd’hui, étonne et nous
prouve définitivement que la musique est faite pour être jouée et écoutée en
salle et surement pas dans des stades immenses où la majeure partie des
spectateurs ne voient les artistes que dans des écrans géants. Bref, vous
l’avez compris, Stripped est indéniablement un disque que tout
fan des Stones se doit de posséder, sans nul doute le dernier qui vaille
vraiment le coup, et puis, rien que pour la magnifique du non moins
extraordinaire Like a Rolling Stone de Dylan, le jeu en valait
la chandelle !
Points
Positifs :
- Le
dernier album indispensable de la discographie des Rolling Stones. Live
enregistré dans des salles a taille humaine, Stripped confirme
de fort belle manière que la musique n’est décidément pas faite pour le grand
guignolesque des stades, et ce, surtout que nos Stones, comme s’ils étaient
revenus a leurs débuts, sont dans une forme olympique !
-
Musicalement, c’est bon voir très bon. Il faut dire que l’alternance entre
certains des incontournables des Stones, quelques reprises et d’autres titres
moins connus fonctionne à merveille.
-
La reprise extraordinaire de Like a Rolling Stone de Bob
Dylan.
-
Même si l’on peut rigoler quand au choix de la pochette – allons bon, poser
dans une station de métro en prenant des poses de mauvais garçons pour nos
alors quinquas millionnaires, la bonne blague – force est de constater qu’elle
est plutôt réussie.
Points
Négatifs :
- Keith
Richards chante toujours aussi faux et si en d’autres temps, cela a put
fonctionner, il est clair que Slipping Away est le pire
morceau de cet album.
-
Un live plutôt simple dans son contenu sans grande prise de risque : aucun
titre de Voodoo Lounge, leur précédant opus.
-
Bien évidement, les Stones surfent franchement sur l’effet de mode d’alors, les
fameux MTV Unplugged qui ont accouché du pire comme du
meilleur.
-
Ceux qui n’aiment pas les albums lives – les gouts et les couleurs – passeront
naturellement leur chemin.
Ma
note : 8/10
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