samedi 9 décembre 2023

Green Book


Green Book
 
Frank Vallelonga, surnommé Tony la tchatche, un videur italo-américain de New York, cherche un emploi après la fermeture pour rénovation du Copacabana, la boîte de nuit où il travaillait. Il est invité à un entretien par le docteur Don Shirley, un excentrique pianiste noir d'origine jamaïcaine, qui cherche un chauffeur pour une tournée de huit semaines à travers le Midwest et le Sud profond. Don engage Tony grâce à ses références. Ils partent et prévoient de revenir à New York pour le réveillon de Noël. La compagnie discographique de Don donne à Tony une copie du Green Book, un guide pour les voyageurs afro-américains indiquant des motels, restaurants et stations-service qui autorisent la fréquentation de personnes de couleur. La tournée commence par le Midwest pour ensuite se diriger vers le sud des États-Unis. Au début du voyage, Tony et Don ne s'entendent pas bien : Don est dégoûté par les habitudes de Tony et ce dernier est agacé lorsqu'on lui demande d'être plus raffiné. Alors que la tournée continue, Tony est impressionné par le talent de pianiste de Don et prend de plus en plus conscience du traitement discriminatoire que Don subit de ses hôtes et du public lorsqu'il n'est pas sur scène.
 

Green Book
Réalisation : Peter Farrelly
Scénario : Nick Vallelonga, Brian Hayes Currie et Peter Farrelly
Musique : Kris Bowers
Production : Amblin Partners, Participant Media, DreamWorks SKG
Genre : Drame, Biopic
Titre en vo : Green Book
Pays d'origine : Etats-Unis
Langue d'origine : anglais, italien, russe
Date de sortie : 21 novembre 2018
Durée : 130 mn

Casting :
Viggo Mortensen : Tony « la tchatche » Vallelonga, le chauffeur
Mahershala Ali : Don Shirley, le pianiste
Linda Cardellini : Dolores Venere, la femme de Tony Vallelonga
Dimiter Marinov : Oleg, le violoncelliste
Mike Hatton : George Dyer, le contrebassiste
Iqbal Theba : Amit, le majordome de Don Shirley
Sebastian Maniscalco : Johnny Venere, le frère de Dolores
Frank Vallelonga : Rudy Vallelonga
P. J. Byrne : le producteur exécutif de la maison de disques
Montrel Miller : le serveur
Tom Virtue : Morgan Anderson, le directeur de l'hôtel
Randal Gonzalez : Gorman
Don Stark : Jules Podell
David An : Bobby
Brian Stepanek : Graham Kindell
Geraldine Singer : la présentatrice du concert de Pittsburgh
David Kallaway : le premier redneck
Ninja Devoe : la barmaid de l'Orange Bird
Daniel Greene : le premier policier
Paul Sloan : Carmine, le maître d'hôtel du Copacabana
Anthony Mangano : Danny l'autre videur du Copacabana
Quinn Duffy : Mikey Cerrone
Peter Gabb : Charlie, le prêteur sur gages
 
Mon avis :
 Avant de rentrer dans le vif du sujet, c’est-à-dire, la critique à proprement parler de Green Book, je me dois reconnaitre que j’ai eu bien du mal à finir par voir ce long métrage paru, pour la petite histoire, en 2018. En effet, alors que je devais le voir au cinéma, finalement, la chose ne s’est pas faite mais le pire, ce fut, probablement, lors de mon vol aller pour New-York, en octobre 2019, où, à trois reprises, je me suis lancé dans le visionnage de ce long métrage et, à trois reprises, je me suis endormi… Un film, donc, qui me semblait maudit et encore, hier soir, j’aurais put parfaitement ne pas le regarder puisque celui-ci, diffusé à la télévision, était en… VF – inutile d’en dire davantage, ce fut une horreur, naturellement ! Mais bon, finalement, j’ai pris la bonne décision et me suis lancé dans le visionnage de ce Green Book et, ma foi, je ne l’ai nullement regretté, bien au contraire… Alors bien entendu, on pourrait dire, sans exagération aucune, que ce long métrage inspiré d’une histoire vraie regorge de tous les poncifs du genre du cinéma hollywoodien : individus que tout oppose mais qui finisse par devenir potes, personnage principal bourré de préjugés mais qui va finir par évoluer positivement, étalages de bons sentiments face à l’adversité, sans oublier les sudistes habituels, c’est-à-dire, des indécrottables racistes et débiles. Mouais, tout cela, on le retrouve dans Green Book au point que cela devient même gênant par moments. Cependant, malgré ce constat pour le moins dommageable, le film ne s’en sort pas trop mal, réussissant à captiver l’intérêt du spectateur là où d’autres longs métrages se vautrent lamentablement en abordant les mêmes thématiques. Probablement en raison d’une histoire simpliste mais touchante, probablement en raison de ces deux protagonistes principaux bourrés de défauts mais qui finissent par devenir amis, probablement en raison d’un casting au top et qui est pour beaucoup pour la réussite de ce film, il faut le reconnaitre… Au final, sans révolutionner en aucune façon le genre, Green Book s’avère être un bon film qui, malgré ses défauts, ravira le public qui, naturellement, sera plus ou moins sensible à sa thématique : plutôt captivant, touchant par moments, ce long métrage se regarde avec plaisir et rempli parfaitement son rôle, c’est-à-dire, nous montrer une histoire d’amitié simple, certes, qui va au-delà des préjugés et qui, ma foi, est terriblement efficace, ce qui, de mon point de vu, est amplement suffisant pour passer un bon moment…
 

Points Positifs
 :
- Même si tout cela sent le déjà vu à plein nez, il faut le reconnaitre, Green Book n’en reste pas moins comme étant un bon film, suffisamment bien écrit et plaisant à regarder et qui nous narre une belle rencontre qui se finira en amitié entre deux hommes qui, a priori, tout opposait au départ.
- Un rappel intéressant de ce qu’était la ségrégation dans certains états du sud des Etats-Unis dans les années 60 – mine de rien, ce n’était il n’y a pas si longtemps que cela. Quand à ce Negro Travellers' Green Book, je pense qu’il n’y a pas grand-chose à rajouter, le titre se suffisant à lui-même…
- Un casting de qualité qui est pour beaucoup pour la réussite de ce film avec, bien entendu, en tête d’affiche, un Viggo Mortensen égal à lui-même, c’est-à-dire, très bon.

Points Négatifs :
- On retrouve, malheureusement, tous les poncifs du genre dans ce film, c’est-à-dire, des individus que tout oppose mais qui finisse par devenir potes, un personnage principal bourré de préjugés mais qui va finir par évoluer positivement, sans oublier des étalages de bons sentiments face à l’adversité qui en deviennent navrant par moments…
- Un manque d’originalité pour le moins flagrant, il faut le reconnaitre.

Ma note : 7,5/10

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