lundi 25 décembre 2023

Saga – Tome 10


Saga – Tome 10
 
Trois ans se sont écoulés depuis la mort de Marko et Hazel à bien grandi. Alors qu'elle vole à la tire dans les rue d'une grande ville elle est témoin d'un attentat suicide perpétré par une femme lunienne, vif rappel de la guerre présente partout dans l'univers. Pendant ce temps, Alana, accompagnée de Bombazine, un mystérieux koala humanoïde, essaie de vendre du lait infantile dans la rue afin de subvenir aux besoins de sa famille et notamment pour payer les séances de psychanalyse d'écuyer qui s'est muré dans le silence depuis la mort de son père. C'est lors d'un voyage dans l'espace que la petite famille tombe sur un groupe de pirates musiciens. Leur capitaine Skipper va faire à Alana une proposition qu'elle ne pourra pas refuser. Bien loin de là, le testament arrive sur Couronne la lune de Continent et rencontre Gwendolyn afin de lui remettre le crâne de Marko pour preuve de sa mort. Après une partie de jambes en l'air, celle-ci lui confie une mission qui le mène tout droit dans le royaume robot dont il a tué le prince.
 

Saga – Tome 10
Scénario : Brian K. Vaughan
Dessins : Fiona Staples
Encrage : Fiona Staples
Couleurs : Fiona Staples
Couverture : Fiona Staples
Genre : Science-Fiction, Space Fantasy
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Saga – Vol 10
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 05 octobre 2022
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 07 octobre 2022
Nombre de pages : 176
 
Liste des épisodes
Saga 55-60
 
Mon avis :
 Quatre années, ce furent quatre longues années pour que, enfin, j’eu droit, comme beaucoup d’autres lecteurs, à la suite de ce qui est, sans aucune discussion possible, un des comics parmi les plus aboutis si ce n’est, tout simplement, le meilleur, de la décennie écoulée, je veux, bien entendu, parler du génialissime et inimitable Saga. Œuvre du duo composé de Brian K. Vaughan pour ce qui est du scénario et de Fiona Staples pour ce qui est des dessins, Saga, comics multirécompensée au fil des années, avait été mis en pause, donc, fin 2018, après un neuvième volume dramatique à souhait – mine de rien, nous avions fait nos adieux à deux des protagonistes principaux, le Prince Robot IV et Marko. Forcément, pour les nombreux fans de l’œuvre du sieur Vaughan et de Fiona Staples, l’attente avait été longue, très longue même et, entre ce neuvième volet et ce dixième, paru fin 2022, le monde aura tout de même connu la pandémie de Covid-19 avec son fameux confinement, la guerre en Ukraine et même le décès de la Reine Elisabeth II ! Une éternité plus tard, ou presque, ce fut donc avec un plaisir certain et un enthousiasme tout aussi important que je me m’étais alors replongé dans l’univers de Brian K. Vaughan et la première chose qui sautait aux yeux, dès les premières pages même, c’est que malgré les quatre années écoulées, Saga était toujours aussi excellent ! Sans grande surprise, nous avons tout de même droit à un saut narratif de trois années et si certains des protagonistes ne reviennent pas tout de suite dans ce dixième album, pour la plupart d’entre eux, ils sont bel et bien au rendez vous et, ma foi, c’est un véritable plaisir que de retrouver Hazel, désormais âgée de dix ans, ainsi que sa mère, Alana, devenu veuve comme chacun sait. Au près de ce duo principal, de nouveaux protagonistes, hauts en couleurs, font leur apparition et, une fois de plus, nous avons droit à une belle flopée de personnages hauts en couleurs, ce, qu’ils soient amenés à durer dans le temps ou non – car comme chacun sait avec Saga, n’importe qui peut y passer à n’importe quel moment ! Naturellement, je ne rentrerais pas dans les détails du scénario et n’en dirais pas plus, me contentant, plutôt, que d’affirmer que malgré les quatre années écoulées, malgré ce dramatique neuvième tome et malgré les nouveaux enjeux en court, Saga est toujours aussi bon. Bref, cela aura valut le temps d’attendre surtout que, à présent, on se doute bien que l’attente entre chaque volet ne sera pas aussi longue, alors, à présent que la machine est à nouveau lancée, que dire de plus si ce n’est : vivement la suite !
 

Points Positifs
 :
- Le plaisir, incommensurable, de retrouver la suite de Saga après quatre longues années d’attente ! Mine de rien, il s’en est passé des choses entre la sortie du neuvième et celle du dixième tome, mais bon, malgré le temps écoulé, la qualité est toujours au rendez vous et ce comic confirme, une nouvelle fois, qu’il reste un des meilleurs du genre à l’heure actuelle !
- Un saut narratif dans le temps, le plaisir de retrouver une bonne partie du casting avec de nouveaux enjeux en court, quand aux nouveaux protagonistes, disons qu’ils marquent déjà les esprits, ce, qu’ils soient amenés à durer dans le temps ou non.
- Scénaristiquement, cela reste toujours aussi captivant et dès les premières pages, on est rapidement mis dans le bain, finalement, comme si les quatre années écoulées n’avaient pas eu lieu…
- Pour ce qui est des dessins, il n’y a strictement rien à redire : Fiona Staples livre une prestation fidèle a ce qu’elle nous a habitué depuis une bonne décennie, c’est-à-dire, tout simplement parfaite !

Points Négatifs :
- Sans grande surprise, ce dixième tome de Saga permet surtout aux lecteurs de se replonger dans l’histoire et à son auteur, le sieur Vaughan, de nous présenter les nouveaux enjeux en court. Les choses vraiment sérieuses risquent de débuter par la suite même si, pour ce que l’on a eu ici, c’est du tout bon !
- Le style de Fiona Staples est tout de même un peu particulier et ne plaira peut-être pas au grand public, mais bon, cela reste une affaire de gouts personnels…

Ma note : 8,5/10

dimanche 24 décembre 2023

Joyeux Noël 2023 !


Alors que nous approchons à grands pas de cette fin d’année et que, accessoirement, mon blog fêtera bientôt sa première année d’existence, je m’étais dit que, pour chaque Réveillon de Noël, je vous proposerais un petit billet spécial afin de fêter comme il se doit l’événement, que tout à chacun, particulièrement les enfants mais aussi bon nombre d’adultes, attendant, chaque année, avec impatience. Ainsi, que cela soit pour le plaisir de se réunir en famille ou avec ses proches, mais aussi, pour l’ambiance particulière de Noël, pour le coté religieux de la chose – il ne faut pas l’oublier – mais aussi pour les cadeaux, que cela soit le plaisir d’en recevoir ou d’en offrir, la soirée du 24 décembre reste une des dates les plus importantes de l’année. Bien évidement, par la force des choses, on ne peut pas vraiment dire que le Noël de cette année 2023 sera le plus joyeux et, quelque part, il est dans la lignée de ses prédécesseurs depuis quelques années : pandémie mondiale de Covid-19 en 2020 puis qui se poursuivie en 2021, guerre en Ukraine en 2022 et donc, bien entendu, le fameux et tristement massacre commis par le Hamas le 7 octobre dernier, en Israël, qui couta la vie à plus de 1200 civils, ce qui provoqua les représailles de l’état Hébreux sur Gaza et donc, une nouvelle guerre – tandis qu’en Ukraine, ce n’est toujours pas finit – qui risque de se poursuivre encore longtemps… Bref, depuis 2020, ce n’est pas vraiment la joie et alors que le monde connait une vague d’antisémitisme pour le moins inquiétante et que l’avenir apparait de plus en plus sombre, y compris en Europe, nous allons a nouveau célébrer le Réveillon de Noël même si, pour certains, le cœur n’y est pas vraiment ou plus trop, quand au fait d’espérer que le prochain, en 2024, sera plus joyeux, vu ce qui nous tombe dessus depuis quelques années, permettez moi d’être pour le moins dubitatif… Mais bon, je suis probablement trop pessimiste et je vais un peu arrêter de jouer les rabat-joies : Noël reste Noël, même si certains souhaiteraient que l’on ne le célèbre plus et même si, de mon coté, le cœur n’y est peut-être plus, pour les enfants qui attendent patiemment leurs cadeaux, je ne peux, naturellement, que leur souhaiter de passer un bon Réveillon, alors, à tous et à toutes, soyeux heureux en recevant vos cadeaux et surtout… Joyeux Noël !!!

Les Crapauds Fous


Les Crapauds Fous
 
1990, New York. Une étudiante en psychologie rend visite à Stanislaw, médecin à la retraite, pour en savoir plus sur son grand-père, Eugène, et sur ses actions pendant la Seconde Guerre mondiale. 1940, Rozwadów, Pologne. Deux jeunes médecins, Eugène et Stanislaw, mettent au point un ingénieux stratagème pour berner les nazis et empêcher les déportations de tous les habitants menacés… Mais leur ruse ne tarde pas à éveiller les soupçons dans les rangs du IIIème Reich et les deux amis doivent rivaliser d’inventivité pour que le château de cartes qu’ils ont érigé ne s’écroule pas sur eux. Dans cette histoire, qui oscille entre deux époques, se croisent une vingtaine de personnages pris dans les rouages fragiles d’une machination vertigineuse.
 

Les Crapauds Fous
Scénario : Mélody Mourey
Mise en scène : Mélody Mourey
Décors : Laurent Béal
Costumes : Marie Crédou
Musique : Simon Meuret
Genre : Comédie dramatique
Titre en vo : Les Crapauds Fous
Pays d'origine : France
Langue d'origine : français
Date de sortie : 10 octobre 2018
Durée : 95 mn

Casting :
Benjamin Arba, Blaise Le Boulanger, Charlotte Bigeard, Claire-Lise Lecerf, Tadrina Hocking, Laurence Gray, Hélie Chomiac, Alain Bouzigues, Gaël Cottat, Rémi Couturier, Charlie Fargialla, Paul Delbreil, Damien Jouillerot, Thibaud Pommier, Lydie Misiek, Charlotte Valensi, Christian Pélissier, Thomas Ronzeau, Merryl Beaudonnet, Frédéric Imberty
 
Mon avis :
 Une fois de plus, on ne peut pas vraiment dire que j’aurais eu l’occasion à de multiples reprises d’aller au théâtre en cette année 2023, poursuivant ainsi dans ma bien triste lignée des années précédentes et faisant du genre spectacles le parent vraiment pauvre de ce blog. Naturellement, comme chacun sait, on ne va pas au théâtre (ou on assiste a un concert) aussi facilement que l’on voit un film (au cinéma ou a télévision) ou que l’on lit un roman ou une bande dessinée et n’étant pas parisien – peut-être le serais-je à l’avenir mais comme ce n’est pas sur, autant ne pas m’avancer – les choses sont encore plus compliquées… Quoi qu’il en soit, en cette année 2023, je n’ai eu l’occasion que de voir deux pièces : Smile, en octobre dernier et donc, Les Crapauds Fous, en ces derniers jours de décembre, alors que mes congés débutaient tout juste… Bon, admettons-le : Les Crapauds Fous est loin d’être la pièce la plus enthousiasmante qu’il m’a été donné de voir dans ma vie, loin de là ! Ici, nous sommes tout de même loin des indéniables réussites d’un Alexis Michalik dont j’ai eu l’occasion pour ne pas dire le plaisir de vous parler dans ce blog. Pourtant, quelque part, il faut reconnaitre deux choses : premièrement, sans atteindre l’excellence de la mise en scène des pièces du sieur Michalik, Les Crapauds Fous s’en inspirent grandement, deuxièmement, même si cette pièce n’est pas extraordinaire, elle n’en reste pas moins suffisamment réussie pour nous faire passer un bon moment et, accessoirement, nous faire rire malgré une thématique pour le moins grave… Ainsi, dans Les Crapauds Fous, nous plongeons en pleine Seconde Guerre Mondiale, dans un petit village polonais occupé par les nazis et où deux jeunes médecins ont une idée saugrenue mais efficace pour sauver la population : faire croire aux occupants que les habitants sont atteint par le typhus ! Une idée à la fois géniale et débile – comment dire, on en meurt du typhus – mais qui nous entraine dans une histoire plus loufoque que dramatique et qui s’avère être suffisamment efficace pour nous faire passer un très bon moment, ce qui, ma foi, est déjà une très bonne chose. Alors certes, Les Crapauds Fous n’est pas un chef d’œuvre, c’est un fait, cependant, comme, pour moi, me rendre au théâtre est toujours un événement et que, malgré tout, la pièce est plutôt bonne, je reconnaitrais sans peine que le jeu en aura valut la chandelle, ce qui est le principal !
 

Points Positifs
 :
- Si Les Crapauds Fous n’est pas un chef d’œuvre absolu ni même un incontournable, force est de constater que cette pièce n’en possède pas moins suffisamment de qualités pour faire passer un très bon moment aux spectateurs, ce qui, ma foi, est une très bonne chose !
- Une comédie dramatique pour le moins loufoque qui réussit la gageure de nous faire rire a de multiples reprises malgré la gravité des enjeux.
- Acteurs et actrices font le job avec un talent certain…
- Les décors sont minimalistes, cependant, ils s’avèrent amplement suffisants.

Points Négatifs :
- On ne va pas se mentir, si Les Crapauds Fous est une pièce plutôt sympathique, celle-ci n’est pas non plus le truc de l’année, loin de là !
- Une mise en scène qui s’inspire grandement d’Alexis Michalik mais sans l’excellence de ce dernier, bien entendu…

Ma note : 7,5/10

samedi 23 décembre 2023

Akira


Akira
 
Le 16 juillet 1988, Tokyo est détruit. Trente-et-un ans plus tard, après la Troisième Guerre mondiale, en 2019, Neo-Tokyo est une mégalopole corrompue et sillonnée par des bandes de jeunes motards désœuvrés et drogués. Une nuit, l'un d'eux, Tetsuo, a un accident en essayant d'éviter ce qui semble être d'abord un jeune garçon mais qui a un visage de vieillard. Il est capturé par l'armée et est l'objet de nombreux tests dans le cadre d'un projet militaire secret pour repérer et former des êtres possédant des prédispositions à des pouvoirs psychiques. Tetsuo finit par s'enfuir. Mais lorsque ses amis, dont leur chef Kaneda, le découvrent, il est devenu violent et imprévisible.
 

Akira
Réalisation : Katsuhiro Ōtomo
Scénario : Katsuhiro Ōtomo et Izō Hashimoto
Musique : Shoji Yamashiro, Tsutomu Ōhashi
Production : Akira Committee Company Ltd., Bandai, Kodansha, Mainichi Broadcasting System, Sumitomo Corporation, Toho Company, Tokyo Movie Shinsha
Genre : Animation, Science-Fiction, Cyberpunk
Titre en vo : Akira
Pays d'origine : Japon
Langue d'origine : japonais
Date de sortie : 16 juillet 1988
Durée : 124 mn
 
Casting :
Mitsuo Iwata : Shôtarô Kaneda
Nozomu Sasaki : Tetsuo Shima
Tarō Ishida : Le Colonel
Mami Koyama : Kei
Yuriko Fuchizaki : Kaori
Takeshi Kusao : Kai
 
Mon avis :
 Même si je suis intimement persuader que la nouvelle génération aura beaucoup de mal a l’admettre, il fut un temps où les mangas étaient non seulement quasiment absents du paysage occidental mais qui plus est, plutôt mal vus, le seul lien que l’on avait avec eux étant par le biais de leurs versions animés qui connurent leurs heures de gloire dans notre pays dans les décennies 70 et 80. Pourtant, il y a de cela sensiblement trois décennies, nous eûmes la chance d’avoir droit à la version américanisé (c’est-à-dire, dans le sens de lecture occidental et colorisé) d’un certain Akira qui est sans nul doute l’un des plus grands mangas de tous les temps ; c’était une autre époque, bien avant l’explosion des mangas survenue a la fin de la décennie 90, mais pour ceux de ma génération, ce fut tout bonnement un choc. Mais après vous avoir parler du manga en janvier dernier, aujourd’hui, c’est de la version animé d’Akira que je vais vous entretenir, un film paru au Japon en 1988 et chez nous trois ans plus tard, en 1991. Bon, tout d’abord, je reconnais qu’après un énième revisionage de ce dernier, je trouve qu’il commence a accuser légèrement son âge, cependant, là où d’autres œuvres contemporaines pourraient apparaitre pour le moins comme étant ringardes, ici, il n’en est rien : déjà a l’époque, Akira était a mille lieux de la concurrence, et, rien que pour la scène d’intro où les motards se baladent dans un Neo-Tokyo futuriste, cela vaut le coup d’œil. Par contre, et là, c’est un problème plus important, ce film souffre énormément de par sa complexité… En effet, résumer une œuvre comme Akira, le manga, en un film de deux heures, ce n’était pas évidant et, du coup, les auteurs ont fait l’impasse sur pas mal d’éléments du manga, abusant de divers raccourcis qui ne permettent pas aux néophytes d’y comprendre grand-chose – surtout que, histoire d’embrouiller davantage les esprits, le manga en lui-même n’était pas si simple au départ, surtout vers la fin. Ensuite, autre problème majeur : lorsque ce film fut conçus, l’œuvre originale n’était pas encore achevée, ce qui signifie que les deux tiers de celle-ci n’y apparaissent pas. Bien évidement, on peut se dire que nous avons là une autre version d’Akira, mais au petit jeu des comparaisons, il n’y a pas photo. Mais pire, c’est que si les fans du manga regretteront les nombreuses différences, les autres, eux, risquent d’être complètement perdus tout en se demandant pourquoi leurs pères s’extasiaient tellement devant une œuvre aussi complexe ?! Bref, il m’est difficile, avec cet Akira, d’aller a contre-courant de tout ce qui se dit depuis plus de 30 ans sur ce film, mais quelque part, si je veux être complètement objectif, même si, visuellement, lors de sa sortie, ce fut un véritable choc, déjà a l’époque, j’avais pester sur ses nombreuses différences avec l’œuvre originale et une fin pour le moins bâclée… Après, Akira restera sans nul doute a jamais une œuvre marquante de son époque, mais en toute sincérité, si vous ne la connaissez pas, je vous conseille vivement le manga, un véritable chef d’œuvre, lui.
 

Points Positifs
 :
- Lors de sa sortie, en 1988, Akira était une véritable claque visuelle à mille lieux des nombreux dessins animés nippons auquel on était habitués en temps normal – je ne me lasse pas de la scène d’ouverture – et, pour être tout a fait franc, plus de trente ans plus tard, il a encore de beaux restes.
- Le plaisir, pour les fans, de retrouver des personnages et une intrigue dans une version animée ; mais c’est un peu cela le problème, Akira étant surtout destiné aux connaisseurs du manga.
- La bande originale, elle, est une pure merveille, que ce soit la musique d’ouverture, celle qui accompagne souvent les apparitions de Tetsuo, c’est toujours un pur régal.
- Malgré tout, un coté historique indéniable qui fait que cette version animé d’Akira fait parti de ces fameuses œuvres à voir, au moins une fois.
 
Points Négatifs :
- Les différences avec le manga sont nombreuses, trop nombreuses, alors bien sur, résumé ce dernier en un film de deux heures n’était pas évidant, mais bon, quand je pense a l’œuvre originale et tout ce que l’on loupe, ça me fait mal au cœur.
- Pire que tout, lorsque le film fut conçus, le manga n’était même pas achever, d’où l’absence des deux tiers de l’intrigue, ce qui n’aide pas.
- C’est quand même vachement complexe, surtout pour ceux qui n’ont jamais lus le manga.
- La fin est plutôt bâclée et survient trop vite.
 
Ma note : 7,5/10

vendredi 22 décembre 2023

Saga – Tome 9


Saga – Tome 9
 
La famille au complet est enfin réunie après les événements du tome précédent. Ils se rendent sur la planète Jetsam aux allures de station balnéaire, afin d'y déposer le couple de journalistes Dohff et Upsher. Mais ces deux derniers ne veulent pas repartir sans un scoop. Et bien qu'Alana et Marko ne soient pas d'accord pour raconter leur histoire, même en échange d'un programme de protection des témoins qui entraînerait une modification de leur apparence physique, le prince robot est lui décidé à vendre les informations qu'il détient sur le drame de la comète Phang contre une nouvelle vie en compagnie de son fils et de Pétrichor dont il s'est intimement rapproché. De son côté la Diplomate Ianthe et son esclave rebaptisé Le sbire poursuit sa quête de vengeance et compte bien retrouver la petite famille avant qu'ils ne s'échappent à nouveau.
 

Saga – Tome 9
Scénario : Brian K. Vaughan
Dessins : Fiona Staples
Encrage : Fiona Staples
Couleurs : Fiona Staples
Couverture : Fiona Staples
Genre : Science-Fiction, Space Fantasy
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Saga – Vol 9
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 02 octobre 2018
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 16 novembre 2018
Nombre de pages : 132

Liste des épisodes
Saga 49-54
 
Mon avis :
 Depuis que, fin 2013, j’ai eu le bonheur de découvrir Saga, œuvre de Brian K. Vaughan au scénario et de Fiona Staples aux dessins, ce comics est devenu, tout simplement, mon préféré depuis lors et, alors que nous abordons aujourd’hui le neuvième volume de la série, sortit en novembre 2018 dans nos vertes contrées et que, depuis, deux autres tomes sont parus, je n’ai pas changer d’avis quand a ce que je pense de celui-ci, j’irais même plus loin, ce neuvième tome de Saga confirme non seulement tout le bien que l’on pouvait penser de cette BD jusqu’à alors mais va même plus loin, il la sublime ! Car oui, si Saga – avec quelques autres – aura littéralement révolutionné le genre comics au cours de la décennie écoulée, s’il aura apporter un coup de fraicheur indéniable au space-opéra et si, depuis ses débuts, il n’aura connu aucun sans fautes, ce dernier album, avant une longue pause de quatre ans – eh oui, entretemps, le Covid était passer par là – de la part des deux auteurs aura, une fois de plus, confirmer qu’avec cette série, il fallait s’attendre a tout, absolument a tout, et ne serais-ce que pour ce final oh combien dramatique qui en aura choquer plus d’un – et j’en fais parti – comment ne pas rendre à César ce qui lui appartient et donc, au sieur Vaughan, la reconnaissance de son immense talent scénaristique ! Car oui – et les illustrations de cet article ne cachent rien – dans le final de ce neuvième tome de Saga, nous allons faire nos adieux a deux des protagonistes majeurs de la série et si la mort du Prince Robot IV était déjà un choc en soit, celle de Marko, un des héros de l’histoire, tout aussi inattendue, m’aura laisser sur le cul ! Oh certes, depuis les débuts de la série, raconter par Hazel, on se doutait bien que cette dernière, adulte, aura connu bien des drames dans sa vie et que la survivance de ses parents n’était pas vraiment acquise, mais de là a que je m’imagine que son père perde la vie aussi précocement… sincèrement, chapeau bas a Brian K. Vaughan pour son coup de théâtre, chapeau bas pour ce neuvième tome tout simplement parfait de bout en bout et qui restera longtemps, très longtemps dans les mémoires, aussi triste fut-il… Vous l’avez compris, avec Saga, nous flirtons allègrement, quasiment a chaque fois, avec la perfection et ce neuvième volume nous l’aura confirmé de fort belle manière. A présent, je me demande bien ce que donnera la suite sans deux de ses protagonistes majeurs, mais, quoi qu’il en soit, s’il y a une chose dont je suis sur, c’est que je ne serais pas déçu ; après tout, vu que ne le l’ai jamais été jusque là, pourquoi cela changerait-il ?!
 

Points Positifs
 :
- Un neuvième tome tout simplement grandiose et qui, bien entendu, vaut énormément pour son final oh combien dramatique et totalement inattendu. Scénaristiquement, Brian K. Vaughan a, une fois de plus, réaliser un coup de maitre et si, au fil des pages, on se doutait bien qu’il allait se passer quelque chose de terrible, ce double décès de deux des protagonistes majeurs était totalement inattendu !
- Fichtre ! Vaughan ose, en quelques pages, se débarrasser de deux des protagonistes les plus importants de la série : Marko et le Prince Robot IV ! Terriblement choquant, totalement inattendu, ces deux morts ne laisseront pas les lecteurs indifférents…
- Forcément, au vu de ces deux décès et des événements qui ont eu lieu dans ce neuvième tome, on n’a qu’une seule hâte : découvrir ce qu’il adviendra de la série désormais, surtout que bien des choses seront différentes, même si, comme chacun sait, la suite fut longue à venir.
- Pour ce qui est des dessins, il n’y a strictement rien à redire : Fiona Staples livre une prestation fidèle a ce qu’elle nous a habitué jusqu’à alors, c’est-à-dire, tout simplement parfaite !
- Une couverture magnifique et, quand on pense au final, tellement triste…

Points Négatifs :
- Il nous faut faire nos adieux à Marko et au Prince Robot IV, et ça, ce n’est pas évidant…
- Une attente de plusieurs années avant de connaitre la suite, que cela fut long, mais long !

Ma note : 9/10

jeudi 21 décembre 2023

Les Chasseurs de Dune


Les Chasseurs de Dune
 
Quelques années après que les terribles Honorées Matriarches n’aient réduit en cendres la planète Dune et ses vers producteurs d’épice, Sheeana, Duncan Idaho et une poignée de réfugiés ont fui à bord d’un non-vaisseau la planète du Chapitre où une nouvelle alliance s’est faite entre le Bene Gesserit et les Honorées Matriarches, ce, sous la direction de Murbella. Cependant, un mystérieux ennemi venu des fins fonds de l’espace est sur leurs traces et menace également l’humanité toute entière. Les Bene Gesserit survivront-elles à cette menace ? Qui, des derniers maitres Tleilaxu et de leurs créatures, les Danseurs-Visages, aura le dernier mot ? Que sortira-t-il des monstrueuses cuves axlotl du Tleilax ? De l’épice, ou bien, sous forme de gholas, les anciens héros ressuscités du temps de Paul Muad Dib ? Et quel est, en dernière instance, l’Ennemi d’Ailleurs ?
 

Les Chasseurs de Dune
Auteur : Brian Herbert, Kevin J. Anderson
Type d'ouvrage : Science-Fiction
Première Parution : 22 août 2006
Edition Française : 12 mai 2011
Titre en vo : Hunters of Dune
Pays d’origine : États-Unis
Langue d’origine : anglais
Traduction : Patrick Dusoulier
Editeur : Pocket
Nombre de pages : 672

 
Mon avis :
 Malheureusement, comme je l’avais souligné dans ma critique du sixième volet du cycle de Dune, Frank Herbert, alors qu’il n’en n’avait pas encore finit avec sa saga, nous quitta quelques mois après la parution de La Maison des Mères… Ainsi, par la force des choses, les fans de Dune – et Dieu sait qu’ils étaient nombreux – devaient accepter le fait que jamais ils ne connaitraient la conclusion que l’auteur prévoyait pour ce qui restera à jamais comme étant un des cycles de science-fiction parmi les plus célèbres de tous les temps… Cependant, comme je l’avais également souligné, quelques années plus tard, en 2006, donc, c’est-à-dire, plus de 20 ans après la parution de La Maison des Mères, Brian Herbert, le fils de l’auteur, et Kevin J. Anderson, créèrent une petite sensation chez les fans en nous proposant, enfin, cette fameuse conclusion que plus personne n’espérait : Les Chasseurs de Dune, dont je vais vous parler aujourd’hui, et Le Triomphe de Dune. Bon, je le reconnais, un tel procédé aura divisé les amateurs de Frank Herbert et, fatalement, je ne peux que les comprendre à présent que je me suis lancé dans la lecture de cette extraordinaire saga qu’est Dune… Sans l’auteur original de la saga, le résultat serait forcément moins somptueux. Ce constat, implacable, ne peut même pas être débattu puisque oui, sans être non plus le truc inintéressant tout juste bon à se faire de l’argent facile comme j’ai put le lire ici ou la, Les Chasseurs de Dune souffre de son style moins approfondi, Herbert excellent dans la prose et les réflexions métaphysiques ou politiques là où son fils et son comparse ont davantage tendance à aller droit ou but pour nous proposer un agréable divertissement. De même, on peut trouver pour le moins contestable certaines idées proposées dans cette suite, comme la résurgence, par le biais de gholas, des figures majeures des premiers volumes – un autre moyen d’appâter le chaland ? Cependant, cela étant dit, comment ne pas reconnaitre que, sans être aucunement génial, Les Chasseurs de Dune n’en reste pas moins terriblement efficace et réussi, bon gré mal gré, son but, c’est-à-dire, satisfaire une frange des fans de Dune tout en leur proposant une conclusion – même si celle-ci ne viendra que dans le volet suivant – pour le moins acceptable et attendue. Bref, vous l’avez compris, sans posséder ne serais-ce que le quart du génie de Frank Herbert, son fils et Kevin J. Anderson s’en sortent plutôt bien dans l’ensemble et même si tout n’est pas parfait, c’est un fait, Les Chasseurs de Dune n’en reste pas moins comme étant une suite plutôt correcte et qui a de quoi ravir les nombreux fans de l’œuvre originale qui se désespéraient de connaitre le fin mot de l’histoire. A prendre donc pour ce que c’est, sans avoir de grandes attentes mais en se disant, tout de même, qu’il aurait été dommage de faire nos adieux à l’univers de Dune d’une manière aussi abrupte…
 

Points Positifs
 :
- Le plaisir de retrouver l’univers de Dune et, surtout, d’avoir droit à une véritable conclusion à ce qui restera comme étant une des sagas de science-fiction parmi les plus importantes de tous les temps. Certes, tout n’est pas parfait, certes, les deux successeurs de Frank Herbert n’ont pas son talent d’écriture mais bon, l’essentiel n’est pas là et il faut reconnaitre que Les Chasseurs de Dune parvient parfaitement à satisfaire bon nombre de fans.
- Suite directe de La Maison des Mères, celle-ci suit, grosso modo, deux grosses intrigues principales – Duncan Idaho et ses compagnons à bord du non-vaisseau tandis que, sur la planète du Chapitre, Murbella doit chapeautée l’union entre le Bene Gesserit et les Honorées Matriarches – et, dans l’ensemble, tout cela est plutôt captivant à suivre.
- Brian Herbert et Kevin J. Anderson possèdent un style plus simpliste que celui de Frank Herbert mais qui est peut-être plus efficace pour le grand public.
 
Points Négatifs :
- Bon, on ne va pas se mentir : aussi sympathique soit cette suite, Les Chasseurs de Dune reste largement inférieur à ses prédécesseurs écrits par Frank Herbert. Les deux auteurs n’ont pas le talent de ce dernier et cela se ressent à la lecture de cette suite.
- Certains choix narratifs sont peut-être un peu discutables comme le fait de faire revenir, par le biais de gholas, moult figures majeures des premiers romans. Surtout que, mine de rien, on se demande bien pourquoi certains choix sont effectués vu les personnages qui reviennent ? Un choix de facilité ? Du fan-service ?
- Même si l’ensemble est plutôt agréable à lire, il faut reconnaitre qu’il y a quelques longueurs par moments, surtout que, finalement, une grosse partie de l’intérêt de cet ouvrage est de savoir qu’elle est l’identité de ce mystérieux adversaire et comme on le sait uniquement que vers la fin…
- Certains fans de Dune passeront outre cette soit disant conclusion en se disant que celle-ci n’est qu’un moyen pour le fils d’Herbert et son comparse de se faire de l’argent facile. Après, on peut également apprécier cet ouvrage en reconnaissant que ce constat n’est pas tout à fait faux…
 
Ma note : 7,5/10

mercredi 20 décembre 2023

Les Démons des Profondeurs


Les Démons des Profondeurs
 
Dès lors que le redoutable vaisseau pirate Belzébuth se lance à votre poursuite, votre perte est assurée. Le Capitaine Carnage, terreur de l'océan, est réputé pour ne pas faire de quartier. Mais avec votre équipage de marins aguerris et courageux, vous êtes décidés à mener une lutte sans merci. Après un abordage bref et meurtrier, VOUS restez seul survivant à bord de votre navire. Mais le Capitaine Carnage vous réserve un sort cruel. Un sort qui vous conduira dans les profondeurs des mers et vous fera pénétrer dans les repaires des démons sous-marins, à la recherche des mystérieuses Perles Noires qui représentent votre seul espoir de salut ! Deux dés, un crayon et une gomme sont les seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. VOUS seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à combattre. Alors, bonne chance…
 

Les Démons des Profondeurs
Série : Défis Fantastiques n°19
Auteur : Steve Jackson
Illustration de la couverture : Les Edward
Illustrations intérieures : Bob Harvey
Titre original : Demons of the Deep
Traduction : Noël Chassériau
Année de l’édition Anglaise : 30 janvier 1986
Sortie de l'édition Française : août 1986
Edition Française : Editions Gallimard (Folio Junior)
Nombre de paragraphes : 400
 
Mon avis : 
Depuis que j’ai découvert Les Démons des Profondeurs, il y a de cela fort longtemps désormais, j’en ai gardé une certaine sympathie qui ne s’est jamais véritablement diluée au fil des années. Il faut dire qu’entre une illustration de couverture qui m’a toujours bien plu, un Bob Harvey, aux dessins, fidèle a lui-même et, surtout, une aventure pour le moins originale puisque nous visitons les fonds marins, ce dix-neuvième volume des Défis Fantastiques, œuvre du Steve Jackson américain – auteur du Marais aux Scorpions – fait depuis sa sortie partie de mes préférés ; oh, certes, pas des meilleurs, mais tout de même… Pourtant, a bien y regarder, Les Démons des Profondeurs brille davantage par la forme que par le fond, car bon, comment dire… si le décors change, si l’exploration d’une cité sous-marine engloutie digne de l’Atlantide a de quoi ravir le lecteur et si le bestiaire proposé est, par la force des choses, original et nous change des traditionnels gobelins et autres ogres, force est de constater que, bien souvent, nous en sommes restés au traditionnel « deux chemins s’offrent a vous, allez vous a gauche ou a droite et, surtout, interdiction de revenir en arrière ». Certes, le genre en lui-même est limité mais si cela passe dans certains ouvrages plus réussis, cela agace également par moments lorsque cela ne se justifie aucunement, comme c’est le cas ici. De plus, scénaristiquement, on ne peut pas dire que cette histoire de vengeance soit folichonne et marque les esprits, bien au contraire, sans parler de la pirouette scénaristique qui nous permet de respirer sous l’eau. Quand aux fameuses perles noires, ici, les choses sont simples : soit vous avez de la chance et vous les trouvez, soit vous faites comme moi lors de l’une de mes dernières tentatives et vous arrivez à la fin sans en avoir aperçue la moindre d’entre elles… Mais bon, malgré ses défauts évidents et que l’on ne peut occulter, Les Démons des Profondeurs réussit tout de même à s’en sortir pour l’originalité de son aventure : après tout, ce n’est pas tous les jours que l’on nous permet d’explorer les fonds marins, de visiter une espèce d’Atlantide et d’affronter, au beau milieu des coraux et des poissons, des Tritons, des Krakens et autres Murènes. Bref, comme je le disais, rien que pour on coté dépaysant, ce livre-jeu mérite le détour. Après, n’en n’attendez pas grand-chose, vous seriez grandement déçus…
 

Points Positifs
 :
- Ce n’est pas tous les jours qu’il nous est donné l’opportunité de vivre une aventure sous-marine et même si c’est davantage la forme que le fond qui s’en trouve modifié, force est de constaté que cela est plutôt sympathique pour le lecteur.
- Le coté original des adversaires que l’on rencontre ici : Tritons, Sirènes, Krakens, Pieuvres, Murènes, etc. Forcément, cela nous change des traditionnels gobelins, dragons, trolls et autres créatures que l’on se coltine en temps normal.
- Plusieurs fins sont possibles sans que l’on perde la vie. Certes, il n’y en a qu’une seule que l’on peut qualifier de bonne puisque l’on parvient a se venger des pirates, mais bon, que l’on puisse finir un Défis Fantastique sans mourir, c’est une bonne chose, non !?
- Les illustrations de Bob Harvey.
- Toujours bien aimé la couverture.

Points Négatifs :
- Scénaristiquement, c’est un peu faiblard et non seulement tout cela n’est qu’une vulgaire histoire de vengeance mais bon, comment dire, la pirouette scénaristique qui nous permet de respirer sous l’eau, on n’y croit pas une seule seconde… et ce, même dans un univers de Fantasy.
- Nous voilà au fond de l’océan à explorer une cité engloutie et ses alentours et, croyez le ou pas, nos déplacements se limitent, dans l’ensemble, a gauche, droite, tout droit… le demi-tour ne faisant visiblement pas partie des options proposées…
- Une durée de vie assez courte dans l’ensemble.

Ma note : 7/10