Nioh
Nous
sommes à la fin de l'époque Sengoku juste avant la bataille de Sekigahara.
William Adams, navigateur anglais considéré comme étant le premier samouraï
d’origine occidentale débarque, après un très long voyage en mer, sur les cotes
nippones. Paria dans son pays puisqu’il à dut s’évader de la Tour de Londres,
William va être confronté à de multiples danger au cours de ses diverses
rencontres. Mais si le Japon est, en lui-même, un territoire bien périlleux en
temps normal, notre héros va avoir fort à faire en étant confronté à divers Oni
et Yokai, d’étranges et puissances créatures des mythes nippons…
Nioh
Éditeur
: Sony
Interactive Entertainment
Développeur
: Team
Ninja
Concepteur
: Fumihiko
Yasuda, Yosuke Hayashi
Date
de sortie : 07 février 2017
Pays
d’origine : Japon
Genre
: Action-RPG
Mode
de jeu : Un joueur, multijoueur
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PS4
Mon
avis : Complètement traumatiser par la
saga Dark
Souls qui aura été, à mes yeux – mais je pense, aux yeux de
beaucoup de joueurs de par le monde – une véritable révolution vidéoludique
comme on en connait finalement peu, je ne pouvais pas, après avoir achevé le
cultissime Sekiro
– Shadows Die Twice en rester là… Non, indéniablement, pour moi, il y
eut un avant et un après Dark Souls, un peu comme, il y a une
vingtaine d’années, dans une moindre mesure, il y avait eu un avant et un
après Final
Fantasy 7 ou, plus récemment, un avant et un après The
Witcher 3 – Wild Hunt – quoi que, Dark Souls et
les autres softs du sieur Hidetaka Miyazaki m’auront davantage marquer, ne
serais-ce que par cette jouabilité exigeante. Et donc, après avoir achevé Sekiro et ne possédant pas encore, à l’époque,
la fameuse PS5 qui est, encore aujourd’hui, si compliquée à
avoir et ne pouvant donc pas mettre la main, par la force des choses, sur le
tant attendu remake de Demon’s Soul, il fallait que je trouve, en
attendant, un soft qui, de prêt ou de loin, serait proche des softs de
chez From Software… Naturellement, le succès aidant, moult éditeurs
ont essayés, au fil des ans et avec plus ou moins de succès, essayer de copier
la façon de faire des Souls Like – d’ailleurs, le terme est
resté et moult jeux sont considérés, désormais, ainsi – et, dans le lot, celui
qui m’intéressait le plus était un certain… Nioh. Œuvre des petits
gars de chez Team Ninja, Nioh était le soft idéal
qu’il me fallait après être venu à bout de Sekiro – Shadows Die Twice :
même exigence pour ce qui est de la jouabilité – du moins, même si celle tient
davantage de la saga des Dark Souls puisque Sekiro est
différent dans sa jouabilité – même lieux puisque l’on retrouve le Japon
féodal. Bien entendu, c’était un pari à double tranchant : Sekiro était
tellement extraordinaire que, fatalement, Nioh risquait de
m’apparaitre comme étant moins somptueux, de même, ce dernier étant mon
premier Souls Like auquel je m’attaquais, je risquais de ne
voir ce dernier que comme une simple copie, là aussi. Mais bon, comme je
l’avais dit, je ne pouvais pas quitter ce genre de jeux aussi facilement et ce
fut avec un certain enthousiasme, malgré tout, que je me suis plongé dans
ce Nioh qui, accessoirement, avait eu pas mal de bonnes
critiques… Et, en toute sincérité, ce fut une bonne expérience ! Alors
certes, disons le tout de suite, ce n’est pas un jeu de chez From
Software et oui, ce n’est pas de l’inspiration mais de la copie pure
et dure. Ceci étant dit, Nioh possède bien des qualités – et
des défauts mais rien de bien grave non plus – et celles-ci sont suffisamment
nombreuses pour faire de ce soft un indispensable qui ravira les amateurs du
genre qui sont, accessoirement, de plus en plus nombreux. Naturellement, les
familiers de Dark Souls et compagnie seront en terrain plus
que familier avec une jouabilité assez proche quoi que plus nerveuse, le même
système d’adversaires tous plus retors les uns que les autres et qui
ressuscitent si l’on se repose à un point de sauvegarde – des petits temples
qui remplacent les feux de Dark Souls – pas mal de boss qui
vous feront tourner en bourrique et qui sont les dignes successeurs – quoi que
moins marquants – que ceux des Souls et compagnie sans
oublier, bien entendu, un système d’évolution de niveau sans surprise.
Cependant, malgré tout ce coté copié / collé, Nioh reste un
soft plaisant, plutôt aditif même si on peut estimer, à juste titre, que son
scénario est bancal au possible et que le seul intérêt du joueur est
d’enchainer les niveaux, quand au héros, ce brave William, sa ressemblance avec
Geralt de Riv de The Witcher est pour le moins singulière,
pour ne pas dire discutable… Quoi qu’il en soit, sans révolutionner nullement
le genre – forcément – Nioh est un bon Souls Like qui
possède suffisamment de qualités pour se démarquer au sein d’une concurrence de
plus en plus importante. Au point d’en faire une nouvelle saga ?
Entretemps, un certain Nioh 2 est sortit mais bon, ceci est
une autre histoire…
Points
Positifs :
-
Un excellent Souls Like qui tout en s’inspirant grandement de
la saga de chez From Software se démarque nettement par tout
un tas de petites choses qui font que, au final, Nioh a
réussit à gagner son propre public. Terriblement aditif pour les fans du genre,
c’est un soft de qualité qui mérite le détour.
-
On retrouve, bien entendu, tout ce qui a fait la saveur des softs de chez From
Software et si les familiers des Souls seront en
terrain plus que familier, les autres qui s’essaieraient au genre pour la
première fois y trouveront probablement leur compte.
-
Adversaires nombreux et retors, boss dangereux et charismatiques dont certains
vous donneront bien du fil de retorde, niveaux complexes et souvent bien
travaillés. Bref, de quoi passer de très bons moments.
-
Le Japon médiéval est plutôt bien retranscrit, quand aux diverses créatures
issues du folklore nippon, disons qu’elles marquent les esprits et que cet
exotisme est plutôt une bonne idée pour un public occidental.
-
Une durée de vie assez conséquente qui se compte en nombreuses dizaines heures
de jeu.
Points Négatifs :
-
Les fans de Dark Souls risquent de tiquer grandement devant le
fait que Nioh est tout de même une grosse copie des softs de
chez From Software : même système de jeu, dans les grandes
lignes, jouabilité très proche, même concept général, etc. On ne peut pas
vraiment dire que les petits gars de chez Team Ninja se soient
vraiment foulés…
-
Scénaristiquement, tout cela ne vole pas bien haut et, très rapidement, on
oublie cette intrigue inintéressante au possible pour se consacrer uniquement
sur le passage des niveaux et la montée en puissance de notre personnage.
-
Dommage que les différents niveaux ne soient pas liés entre eux comme c’est le
cas dans les Souls.
-
Pour ce qui est des missions secondaires, tout cela a tendance à tourner
rapidement en rond.
-
William est un clone de Geralt de Riv !
Ma note : 8/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire