Homeland
– Saison 7
Carrie
vit chez sa sœur Maggie à Washington, avec sa fille Frannie. Une crise majeure
est en cours au sein des services secrets. Saul fait partie des agents fédéraux
arrêtés et emprisonnés après la tentative d'assassinat menée contre Elizabeth
Keane, fraîchement élue mais déjà controversée. L'administration de la
présidente est sous surveillance et Carrie refuse de rester inactive, puisant
dans ses ressources personnelles pour continuer sa mission de contre-espionnage
et découvrir qu'une menace plus insidieuse compte profiter du climat de tension
dans le pays pour le détruire de l'intérieur.
Homeland – Saison 7
Réalisation
: Michael Cuesta, Clark Johnson et Jeffrey Nachmanoff
Scénario
: Howard Gordon, Alex Gansa, Gideon Raff
Musique : Sean
Callery
Production : Teakwood
Lane Productions, Cherry Pie Productions, Keshet Films, Fox 21 et Showtime
Originals
Genre : Série
dramatique, thriller psychologique
Titre
en vo : Homeland – Season 7
Pays
d’origine : États-Unis
Chaîne
d’origine : Showtime
Diffusion
d’origine : 11 février 2018 – 29 avril 2018
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 12 x 50 minutes
Casting :
Claire Danes : Carrie Mathison
Elizabeth Marvel : Présidente Elizabeth Keane
Linus Roache : David Wellington
Maury Sterling : Max Pietrowski
Morgan Spector : Dante Allen
Mandy Patinkin : Saul Berenson
Jake Weber : Brett O'Keefe
Amy Hargreaves : Maggie Mathison
Courtney Grosbeck : Josie Mathison
Dylan Baker : Sénateur Sam Paley
Mackenzie Astin : Bill Dunn
Sandrine Holt : Simone Martin
Lesli Margherita : Sharon Aldright
Costa Ronin : Yevgeny Gromov
Ellen Adair : Janet Bayne
Claire et McKenna Keane : Frances « Franny » Mathison
Matt Servitto : Agent spécial Maslin
Sakina Jaffrey : Dr Meyer
David Maldonado : Bo Elkins
Colton Ryan : J.J. Elkins
James D'Arcy : Thomas Anson
William Popp : Stein
Clé Bennett : Dominique « Doxie » Marquis
Ari Fliakos : Carter Bennet
Catherine Curtin : Sandy Langmore
Peter Vack : Clint Prower
Beau Bridges : Vice-président Ralph Warner
Elya Baskin : Viktor
Merab Ninidze : Colonel Sergei Mirov
Damian Young : Jim
Robert Knepper : Général Jamie McClendon
Barbara Rosenblat : le Procureur général Hoberman
Frederic Lehne : General Rossen
Mark Ivanir : Ivan Krupin
Jennifer Ferrin : Charlotte
Thomas G. Waites : Clayton
Adrienne C. Moore : Rhonda
Marin Hinkle : Christine Lonas
F. Murray Abraham : Dar Adal
Geoff Pierson : Sénateur Richard Eames
Mon
avis : Comme chacun sait, ou, du moins,
les fans de la série, la sixième
saison de Homeland avait
marqué les esprits par de multiples raisons : pour le retour de l’intrigue
du coté des Etats-Unis, pour la disparition brutale et oh combien traumatisante
de l’un des protagonistes majeurs de la saga, Peter Quinn – snif – mais aussi,
et surtout, pour la justesse d’un scénario qui abandonnait enfin la
problématique terroriste pour la manipulation des agences gouvernementales et
de l’information, en général. Du coup, c’était avec un certain intérêt que je
me suis plonger dans le visionnage de cette septième saison de Homeland,
histoire de voir ce que les scénaristes allaient nous concocter dans cette
suite qui, par beaucoup de cotés, pointeraient du doigt l’Amérique récente,
c’est-à-dire, celle de Donald Trump, des Fake News et de l’ingérence de
certains pays – qui a dit la Russie ? Et, en toute sincérité, la réussite
est au rendez vous. Alors bien entendu, ce n’est pas vraiment une surprise et
si vous êtes un familier de Homeland, vous serez en terrain
familier et retrouverez avec joie à la fois des personnages familiers – Carrie,
Saul – d’autres qui le sont devenus – la présidente Keane – mais aussi une
ambiance, une crédibilité qui, en sept saisons, sont toujours au rendez vous.
Mais là où cette nouvelle saison fait mouche, selon moi, c’est par ses premiers
épisodes, ceux qui mettent particulièrement en avant la manipulation médiatique,
la manière dont n’importe quel gouvernement démocratique ne peut lutter contre
la propagation de Fake News et comment ceux qui sont derrière celles-ci – que
ce soit de simples individus ou même des pays – peuvent faire croire tout et
n’importe quoi a un public de masse, peu cultivé et qui représente un terreau
fertile pour la manipulation. Bien entendu, voir cette septième saison de Homeland,
en septembre 2022, risque de vous faire penser à certains événements qui ont
lieu en France il y a de cela quelques années et aux fameux Gilets Jaunes, les
fameux révolutionnaires en herbe qui ont fait tellement plaisir au
Rassemblement National et la France Insoumise – avec, la Russie et Steve Bannon
derrière ? J’exagère ? Hum, disons que les points communs sont nombreux,
pour ne pas dire flagrants… mais bon, quoi qu’il en soit, même si cette
septième saison de Homeland n’est pas la meilleure de la saga
depuis ses débuts, force est de constater qu’elle réussit a maintenir non
seulement un niveau d’intérêt particulièrement élevé et, surtout, a s’inspirer
à merveille de notre époque actuelle. Alors, que demander de plus ?
Points
Positifs :
-
Sept saisons déjà et Homeland n’a rien perdu de son
intérêt ! Il faut dire qu’en pointant du doigt la manipulation médiatique,
la guerre de l’information, les Fake News et les ingérences de puissances
étrangères, les scénaristes ont vu juste a plus d’un titre : cela nous
change du terrorisme islamiste et, surtout, cela colle parfaitement bien à
l’actualité récente !
-
Davantage que Carrie ou Saul sur lesquels il n’y aurait presque plus rien à
dire de véritablement nouveau, c’est la présidente Keane qui marque le plus les
esprits. Il faut dire que toute la partie politique avec les manipulations qui
l’entourent et passionnante.
-
Une saison qui est fortement inspirée de l’Amérique de Trump, bien entendu,
mais qui possède tellement de points communs avec la France des Gilets Jaunes…
-
Un final étonnant mais assez logique et réussi.
-
Pour ce qui est des acteurs, comme d’habitude, il n’y a rien à dire, ceux-ci
étant tous simplement excellents dans leurs rôles respectifs.
Points Négatifs :
-
Curieusement, je n’ai pas spécialement accroché aux problèmes de Carrie avec sa
maladie, sa fille, sa famille. Il faut dire que, comme je l’ai déjà souligné,
on en a un peu fait le tour avec elle…
-
Bon, c’est franchement exagéré l’opération à Moscou, il faut le reconnaitre.
-
Vraiment dommage que Brett O’Keefe n’ai pas un plus grand rôle ; les
premiers épisodes, où il intervient, sont tout particulièrement
jouissifs !
Ma note : 7,5/10
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