The
Wonder
En
1862, treize ans après la Grande Famine, Lib Wright, une infirmière anglaise,
est appelée dans les Midlands irlandais par une communauté dévote pour passer quinze
jours au chevet de l’une des leurs. Elle y fait la connaissance d’Anna O’Donnell,
une enfant de onze ans qui prétend ne rien avoir mangé pendant quatre mois et
avoir survécu par un miracle divin. Mais alors que l’état de santé de la jeune
fille se dégrade rapidement, Lib va tout mettre en œuvre pour découvrir la
vérité et lever le voile sur ce mystérieux phénomène. L’infirmière va alors
bousculer la foi de ses hôtes et se confronter à cette communauté qui
s’accroche fermement à ses croyances.
The Wonder
Réalisation : Sebastián
Lelio
Scénario : Alice
Birch, Sebastián Lelio
Musique : Matthew
Herbert
Production : Element
Pictures, House Productions
Genre : Drame,
Thriller
Titre
en vo : The Wonder
Pays
d'origine : Irlande, Royaume-Uni, Etats-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 16 novembre 2022
Durée : 103
mn
Casting :
Florence
Pugh : Lib Wright, une infirmière
anglaise
Tom
Burke : William Byrne, un
journaliste
Kíla
Lord Cassidy : Anna O'Donnell
Elaine
Cassidy : Rosaleen O'Donnell, la
mère d'Anna
Niamh
Algar : Kitty, la servante des
O'Donnell
Toby
Jones : Dr McBrearty
Ciarán
Hinds : père Thaddeus
David
Wilmot : Seán Ryan
Brían
F. O'Byrne : John Flynn
Dermot
Crowley : monsieur Otway
Mon
avis : Bon, je ne vais pas vous mentir,
ce ne fut pas avec un grand enthousiasme que je me suis plonger dans le
visionnage de The Wonder. Certes, la
thématique ne me laissait pas indifférent – cette histoire de jeune fille qui,
soit disant, pouvait se passer de nutrition dans l’Irlande du dix-neuvième
siècle – et je ne vous cache pas que ce fut en raison de celle-ci que je me
suis décidé à regarder ce film, cependant, d’un autre coté, je n’attendais pas
grand-chose de celui-ci, me disant que s’il m’aidait a occuper ma soirée, ça
serait déjà pas mal… et puis, qui sait, après tout, peut-être allais-je tomber
sur une bonne surprise ?! Bon, sur ce point, on ne peut pas vraiment dire
que ce fut le cas, loin de là, cependant, après visionnage de la chose, je dois
tout de même admettre que The Wonder
n’est pas un mauvais film et que, ma foi, si vous n’avez pas mieux à faire, il
peut valoir le détour… Naturellement et, sans grande surprise, c’est le
postulat de départ lui-même qui est au cœur de l’intérêt que peut avoir le
spectateur vis-à-vis de ce film et la fameuse question que l’on se pose
d’entrée de jeu, c’est-à-dire : la jeune fille affabule-t-elle ou
non ? Bon, je ne vous cache pas qu’il y a anguille sous roche, comme il
fallait s’y attendre, de même, quand au scénario dans son ensemble, disons que
celui-ci ne brille pas par une grande originalité, cependant, l’ensemble est
suffisamment correct et pour peu que vous accrochiez au rythme plutôt lent du
film, vous pourrez y trouver votre compte. Car bon, comment dire… malgré ses
défauts, The Wonder possède tout de
même quelques qualités qui sauvent la mise : ainsi, il y a la photographie
qui est superbe malgré son coté tristounet – mais bon, que fallait-il attendre
d’autre dans la campagne profonde irlandaise avec ses tourbières ?
Ensuite, le casting fait le job et Florence Pugh ne se débrouille pas trop mal,
c’est déjà ça. Ajoutons à cela quelques bonnes idées scénaristiques comme cette
bonne sœur qui n’est pas la grande méchante de l’histoire – rôle qui est
souvent dévolu à la profession dans ce genre d’œuvres de fictions – ou ce
médecin qui apparait comme étant bien naïf et l’on obtient, au final, un film
qui, certes, ne restera pas dans les annales et qui, ma foi, occupera
convenablement votre soirée, pour peu, bien entendu, qu’au départ, vous n’en
n’attendiez ni monts ni merveilles car bon, là, la déception pourrait être au
rendez vous !
Points
Positifs :
-
Certes, The Wonder n’est pas un grand
film, c’est un fait, cependant, avec son scénario suffisamment malin pour que
l’on aille jusqu’au bout – la gamine peut-elle bel et bien vivre sans se
nourrir ou affabule-t-elle – et quelques bonnes idées, on peut affirmer, sans
exagération, que celui-ci conviendra aux amateurs du genre qui y trouveront
probablement leur compte.
-
Décors sombres et peu avenants, paysages torturés et angoissants – les fameuses
tourbières – photographie franchement réussie, voici quelques éléments vraiment
réussis dans ce film.
-
Un casting correct avec, en tête d’affiche, une Florence Pugh qui fait
parfaitement le job.
-
La bande originale franchement réussie de Matthew Herbert et qui apporte une
touche pour le moins angoissante.
-
La mise en avant d’un phénomène particulièrement à la mode à l’époque
Victorienne, celui des Fasting Girls.
Points Négatifs :
-
Même si The Wonder est un film qui se
laisse regarder et qui peut trouver son public, force est de constater que
celui-ci ne restera nullement dans les annales et que mêmes celles et ceux qui
l’apprécieront n’en garderont pas un souvenir impérissable.
-
Un scénario terriblement convenu et sans grandes surprises dans l’ensemble.
-
Un rythme qui souffre de pas mal de longueurs, ce qui nuit incontestablement au
film, surtout que, mine de rien, il ne se passe pas grand-chose.
-
Une conclusion en forme de happy-end qui tombe un peu comme un cheveu dans la
soupe.
-
Le personnage du journaliste est, de mon point de vu, en trop et n’apporte rien
à l’histoire.
Ma note : 6,5/10
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