Tekken
Tag Tournament
Pénétrez
dans l'arène des matchs par équipes pour une expérience de combat optimal,
formez des équipes et affrontez vos adversaires dans des combats au rythme effréné.
Tekken Tag Tournament propose une
trentaine de personnages que vous pouvez associer comme bon vous semble pour
effectuer des combos dévastateurs. Tekken
Tag Tournament est jouable à quatre via le multitap.
Tekken Tag Tournament
Éditeur
: Namco
Développeur
: Namco
Concepteur
: Katsuhiro
Harada
Date
de sortie : 24 novembre 2000
Pays
d’origine : Japon
Genre
: Jeu
de Combat
Mode
de jeu : Solo, Multijoueur
Média : DVD
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PS2
Mon
avis : Pour en finir
avec la Playstation 2 car oui, avec
cette fin du mois de mars, nous arrivons a la fin, également, de mes critiques
consacrées a la seconde version de la légendaire console de chez Sony – en attendant, dès le mois
prochain, d’aborder le cas de la PS3 –
j’ai souhaité vous parler d’un autre soft de combats – après SoulCalibur
2 dont je vous ai proposer la critique précédemment – un certain… Tekken Tag Tournament !
Bon, tout d’abord, il est plutôt coquasse que je vous parle de ce soft
maintenant alors que, pour la petite histoire, celui-ci fut un des tous
premiers jeux du genre à être sortis sur PS2,
cependant, n’étant pas un grand fan du genre, j’ai souhaité vous parler des
deux uniques jeux qui m’avaient marquer au même moment. Ceci étant dit, quid,
donc, de ce Tekken Tag Tournament ?
Bon, comme son titre l’indique, celui-ci fait parti de la longue saga des Tekken et fait donc suite, naturellement,
au cultissime Tekken 3
dont je vous ai parlé le mois dernier. Ayant, à l’époque, fortement apprécié le
troisième volet de Tekken, ce fut,
avec un enthousiasme certain que j’attendais un nouvel épisode sur cette si prometteuse
PS2. Le souci, c’est que, à la place
d’avoir un véritable Tekken 4, nous
avons eu droit à une espèce de Tekken 3
amélioré dont les deux véritables nouveautés étaient les suivantes : la
quasi-intégralité des protagonistes des volets précédents et le fait de pouvoir
jouer à quatre. Hum, bien trop peu, il faut le reconnaitre, pour un jeu dont le
concept en lui-même est loin d’être enthousiasmant – après tout, difficile d’être
vraiment original avec un soft de combat – et dont le seul gros point positif
était le fait que, PS2 oblige, nous
avions droit à des graphismes améliorés. Du coup, si Tekken Tag Tournament est un jeu plutôt sympathique, une fois que l’on
a fait le tour de tous les protagonistes, il faut reconnaitre que tout cela a
tendance à tourner en rond et qu’on finit par le lâcher rapidement, afin de
passer a autre chose. Dommage pour la saga, dommage, surtout, quand on pense à Tekken 3 qui, lui, reste encore comme
étant le maitre étalon de la série, ce, malgré le temps écoulé…
Points
Positifs :
- Le
plaisir, pour les vieux fans de Tekken,
d’avoir droit à une suite où l’on peut retrouver la quasi-intégralité des
protagonistes de la saga – et ceux-ci sont nombreux puisqu’au nombre de 30.
Bref, de quoi passer de bons moments, bien bourrins !
-
La grosse nouveauté de ce soft est le fait que l’on puisse jouer à quatre, ce
qui était plutôt fun, il faut le reconnaitre.
-
PS2 oblige, nous avons droit à des
graphismes de qualité – du moins, pour l’époque, cela va de soit.
-
La saga Tekken s’est toujours
démarquée de la concurrence par ses protagonistes variés et charismatiques et c’est
un vrai plaisir de les retrouver ici.
Points
Négatifs :
-
Pas vraiment de nouveautés, il faut le reconnaitre et on a tout juste l’impression
de jouer à une version améliorée de Tekken
3.
-
Les protagonistes sont nombreux, certes, mais il faut rappeler qu’une bonne
partie ne sont que des versions à peine différentes d’autres combattants.
- Cela
reste un jeu de combat, avec les qualités et les défauts du genre et,
justement, si l’on joue en solo, on risque très rapidement de s’ennuyer
tellement tout cela est fait pour que l’on prenne davantage de
plaisir a deux ou a quatre…
Ma
note : 7,5/10
SoulCalibur
2
Quatre
ans après les événements de SoulCalibur, le grand massacre qui
avait terrorisé l'Europe s'arrête d'une façon subite. Le chevalier à l'armure
azur, Nightmare, et ses sbires ont réussi à collecter assez d'âmes, sous
l'influence maléfique de Soul Edge, et étaient prêts à commencer la cérémonie à
Ostreinsburg. À peine la cérémonie commencée, trois jeunes guerriers attaquent
le royaume. Après un intense combat, Nightmare perd, mais l'âme maléfique à
l'intérieur de Soul Edge envoie les trois jeunes guerriers dans un vortex.
Alors que SoulCalibur, l'épée des esprits, devient une menace de plus en plus
grande aux yeux de Soul Edge, cette dernière se met en tête de rassembler ses
fragments manquants, éparpillés à travers le monde, afin de recouvrer sa pleine
puissance et, ainsi, détruire SoulCalibur.
SoulCalibur 2
Éditeur
: Namco
Développeur
: Namco
Concepteur
: Hiroaki
Yotoriyama
Date
de sortie : 27 mars 2003
Pays
d’origine : Japon
Genre
: Jeu
de Combat
Mode
de jeu : Solo, Multijoueur
Média : DVD
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PS2
Mon
avis : Sur la première Playstation,
parmi les innombrables jeux de combats disponibles, un seul, véritablement,
avait sut briller de par son originalité indéniable même si, il faut le
reconnaitre, cela était dut peut-être davantage a la forme qu’au fond. En
effet, Soul Blade,
puisque c’est de lui que je veux vous parler, avait sur marquer les esprits des
amateurs du genre par le fait que, ici, nous n’avions pas affaire a des
pratiquants en arts martiaux – sauf quelques uns mais ce n’est pas le principal
– mais a de véritables guerriers et guerrières, issus de plusieurs pays. Ainsi,
dans Soul Blade, entre le chevalier cuirasser européen, le pirate,
le samouraï ou la ninja, pour ne citer que quelques exemples, l’amateur de
joueur de combats avait de quoi faire et avait pris, indéniablement, bien du
plaisir lors de ses affrontements qui sortaient de la norme, du coup, vous
pouvez imaginez que j’avais grande hâte de retrouver un nouveau volet de la
saga, ce, sur une console plus puissante… or, là, il fallut patienter quelques
années puisque le premier volet de SoulCalibur – la saga avait
changée de nom – n’avait vu le jour que sur la première X-Box. Un
premier volet auquel je n’ai jamais joué mais peu importe puisque, assez
rapidement, SoulCalibur 2 débarqua sur la PS2 et,
ma foi, disons que celui-ci fut à la hauteur de mes espérances !
Graphismes nettement améliorés et superbes pour l’époque, nouveaux personnages,
jouabilité toujours au top, bref, que dire de plus si ce n’est que, tandis que,
a l’époque, la saga Tekken s’engluait dans un certain confort
sans savoir se renouveler, SoulCalibur, lui, se démarquait
nettement de son comparse et ravissait de nombreux joueurs de part le monde. Un
superbe soft, donc, que ce SoulCalibur 2 et qui m’aura occupé
bien des heures en son temps au point même que, depuis, je n’ai plus jamais
retrouver les mêmes sensations sur un autre jeu du genre – d’un autre coté, je
l’ai un peu mis de coté depuis longtemps et il serait peut-être temps de m’y
remettre un jour !?
Points
Positifs :
- Pour
les vieux amateurs de Soul Blade sur la première Playstation,
l’arrivée, par le biais de ce soft, sur PS2, est un pur
régal : il faut dire que SoulCalibur 2 est tout
simplement magnifique, graphiquement parlant – pour l’époque, bien entendu – et
que l’arrivée de nombreux nouveaux protagonistes apporte une touche de
nouveauté plutôt bienvenue.
-
Le concept est toujours le même, bien entendu, mais force est de constater que
c’est toujours un plaisir que de manier des personnages qui se battent a l’arme
blanche et non avec leurs poings.
-
Pour ce qui est du casting, il n’y a rien à redire, celui-ci reprend les
anciennes têtes d’affiches de Soul Blade et l’arrivée des
petits nouveaux est un plus indéniable – bien évidement, Ivy se démarque
nettement du lot… on se demande pourquoi ?!
-
Un des meilleurs si ce n’est le meilleur jeu de combat de la PS2.
Je pense que cela veut tout dire…
Points
Négatifs :
-
Si vous avez connu le premier volet sur X-Box, il est possible que
vous ne soyez pas aussi enthousiastes vis-à-vis de ce soft ? Après tout,
l’effet de nouveauté sera nettement moins marqué, de même que l’amélioration
graphique notable entre Soul Blade et ce SoulCalibur 2.
-
Comme tout bon jeu de combat qui se respecte, SoulCalibur 2 possède
les qualités et les défauts du genre et, s’il faut bien évidement apprécier le
genre pour accrocher a ce soft, disons qu’il ne faut pas jouer en solo, sinon,
au bout d’un moment, on en a rapidement fait le tour…
Ma
note : 8/10
FIFA
07
FIFA
07 est
un jeu de football sur PS2 profitant de la célèbre licence
FIFA. Entrainez-vous avec une IA améliorée et une ambiance de stade travaillée.
Il est possible de contrôler la destinée de son club favori grâce aux ligues
interactives qui suivent le calendrier réel de la saison. Il ne tient qu'à vous
d'emmener votre équipe vers la gloire.
FIFA 07
Éditeur
: EA
Sports
Développeur
: EA
Canada
Concepteur
: Joe
Booth, Hugues Ricour, Kaz Makita
Date
de sortie : 25 septembre 2006
Pays
d’origine : Canada
Genre
: Football
Mode
de jeu : Solo, Multijoueur
Média : DVD
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PS2
Mon
avis : Depuis belle lurette désormais, FIFA nous
revient au minimum une fois par an, mais si, a mes yeux, la version 99 restera
a jamais comme ma préféré, je dois reconnaitre que celle de 2007 – paru en 2006
mais ceci est une autre histoire – fut, pendant de longs mois, le jeu qui
m’occupa le plus – il faut dire que, pendant quelques années, j’avais un peu
mis les jeux de vidéo de coté en raison de quelques aléas de la vie et que je
revint a mes vieux plaisirs, petit a petit, avec ce soft... Ainsi, et comme je
l’ai déjà souligné sur ce blog à chaque fois que je vous ai parlé d’un soft de
football, étant un dingue inconditionnel des Coupes d’Europe, ma première
grande surprise fut la possibilité de créer mes propres compétitions avec 64
équipes – ce que l’on pouvait déjà faire dans Le Monde des
Bleus 2003 – ce qui fut plutôt agréable : huit poules de huit,
puis seizièmes, huitièmes etc. Il y avait de quoi faire, bien entendu....
Malheureusement, le problème, le très gros problème même, comme d’habitude avec
cette franchise, c’était l’absence des représentants des clubs de l’est : quid
des clubs russes, roumains, ukrainiens, serbes, bulgares, hongrois etc. ? Les
Footix s’en moqueront, eux qui ne voient que par le Barca ou Manchester, mais
pour ceux qui comme moi, aiment et respectent le football de l’est, ce fut une
grosse déconvenue même si, bien évidement, ce ne fut pas non plus une
surprise... Pour ce qui était de la jouabilité, quelle différence, que dis-je,
quel gouffre avec les anciennes versions auquel j’étais habitué, le « syndrome
FIFA » est bel et bien finis depuis longtemps et les rencontres
ressemblent véritablement a des matchs de foot. Et puis, petite cerise sur le
gâteau, la possibilité de marquer de loin, de très loin même pour des buts
exceptionnels et inoubliables. Alors, d’un point de vue personnel, il m’aura
fallut quatre tournois pour arriver a la victoire finale : un premier où je
perd pour grande gueule, un autre où, niveau de difficulté plus élevé, je ne
passe pas le premier tour, un troisième où je tombe en huitièmes face a la
Fiorentina après un beau parcours, et enfin, la victoire tant attendue dans le
quatrième (après des demi ultra serrées et légendaires contre la Juventus) où
Manchester, l’équipe que je prend, était à deux doigts de passer à la trappe. Bref,
vous l’avez compris, sans être parfait et avec le traditionnel souci de tous
les FIFA, c’est-à-dire, l’absence d’une majorité de clubs européens
majeurs, FIFA 07 fut un jeu qui me marqua durablement lors de
sa sortie et qui me fit renouer avec la saga. Bien évidement, la suite, elle,
fut moins enthousiasmante, mais bon, quelque part, chacun devrait savoir
qu’avec ce genre de jeux, mieux faut faire de longues pauses avant de s’y
replonger…
Points
Positifs :
- Un FIFA assez
bon, ni meilleur, ni pire que ses prédécesseurs ou ses successeurs immédiats.
Il faut dire que rien ne ressemble davantage a un FIFA qu’un
autre FIFA, mais bon, si vous êtes fans de football, la franchise
est, bien évidement, incontournable !
-
Même s’il y aurait beaucoup à redire, il y a tout de même un nombre conséquent
de clubs et d’équipes nationales au rendez vous, de quoi ravir les amateurs de
football moderne, c’est-à-dire, ceux qui ne jurent que par la Champions League,
la Coupe du Monde et les championnats anglais et espagnols, principalement.
-
Dans l’ensemble, tous les grands noms du football sont au rendez vous comme
c’est le cas à chaque fois.
-
Graphiquement, FIFA aura toujours été le plus beau jeu de
football et ce volet ne déroge nullement à la règle.
-
Un nombre conséquent de modes de jeux et la possibilité de faire nos propres
tournois avec 64 équipes, ce qui est toujours sympathique.
Points
Négatifs :
-
Comme c’est le cas à chaque fois depuis tous les volets qui ont suivis FIFA
99, l’absence de quasiment tous les clubs d’Europe de l’Est sont un énorme
défaut pour les véritables amateurs de football et les vieux amoureux des
Coupes d’Europe. Il faut tout de même admettre que l’on se demande pourquoi on
a droit à la quatrième division anglaise mais pas à des clubs hongrois,
roumains, ukrainiens ou russes ?! Une honte selon moi…
-
Les amateurs de simulation absolue préféreront, bien entendu, PES,
même si, depuis quelques années, les choses ont bien changé…
-
Il y a, tout de même, de quoi être dubitatif devant l’intérêt de certains modes
de jeux.
Ma
note : 7/10
Le
Monde des Bleus 2003
Zidane,
Trezeguet, Henry, Lizarazu, Barthez... ils se sont tous donné rendez-vous pour
faire du Monde des Bleus 2003 une simulation de football
d'exception. À commencer par des graphismes sidérants de réalisme. Pas de
doute, jamais les stars du ballon rond n'avaient été représentées avant autant
de fidélité. Un plus notable pour les supporters des Bleus qui auront, lors des
ralentis, tout loisir d'admirer leurs joueurs préférés sous toutes les
coutures. Sur le terrain, le constat s'avère lui aussi plus que convenable.
Ainsi, même si l'orientation se situe à cheval entre une prise en main arcade
et un feeling simulation, il reste aisé de déployer un jeu digne des plus
grandes équipes. À ce chapitre, près de 650 équipes viendront s'affronter au
cours d'une soixantaine de compétitions (Coupe de l'UEFA, Coupe du Monde,
Intertoto, ligues européennes, etc.). L'idéal pour aiguiser vos crampons
virtuels dans les plus grands stades du monde, du Stade de France, au Saitama
Stadium. Complet et somptueusement réalisé, Le Monde des
Bleus 2003 s'affirme comme une simulation de foot grand spectacle
à laquelle les commentaires avisés de Thierry Roland et Jean-Michel Larqué
viennent donner vie.
Le Monde des Bleus 2003
Éditeur
: Sony
Computer Entertainment
Développeur
: SCE
London Studio
Concepteur
: Paul
Knutzen, Chris Avellone
Date
de sortie : 04 octobre 2002
Pays
d’origine : Grande Bretagne
Genre
: Football
Mode
de jeu : Solo, Multijoueur
Média : DVD
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PS2
Mon
avis : Depuis que ce blog existe et, donc,
depuis que je vous propose des critiques de jeux vidéos, je n’avais eu
l’occasion, pour le moment, de vous parler que d’une seule simulation de
football, le légendaire – du moins, à mes yeux – FIFA 99,
sans nul doute mon soft de foot préféré de tous les temps ! Ainsi, si
j’aurai l’opportunité de vous parler à nouveau d’autres jeux de football, vous
pouvez être sur qu’aucun d’entre eux ne tiendra la comparaison et que,
accessoirement, j’aurais bien des griefs a leurs égards… sauf, finalement, pour
ce qui est de ce volet de This is Football, plus connu, en France,
sous le nom de Le Monde des Bleus 2003. Bon, je dois le
reconnaitre, tant le titre que la jaquette de ce soft sont ridicules, pourtant,
dans le cas présent, il faut savoir passer outre cette très mauvaise impression
et se plonger dans le contenu, bien plus intéressant. En effet, si,
graphiquement parlant, nous sommes loin de la qualité, pour l’époque,
d’un FIFA – voir même d’un PES – force est de
constater que le principal grief que j’éprouve pour la franchise de la
firme Electronic Arts depuis longtemps est, ici, aux abonnés
absents : en effet, si dans FIFA, les vieux amateurs de
football peuvent regretter, années après années, l’absence des clubs de l’est
et autres grands noms du ballon rond, dans Le Monde des Bleus, tous
les grands clubs européens, du passé comme de l’époque, sont au rendez vous,
ainsi, vous pouvez imaginer ma joie de pouvoir affronter des clubs légendaires
comme le Dynamo de Kiev, le Steaua de Bucarest, l’Hajduk Split ou le Honved de
Budapest, pour ne citer que quelques exemples. Bref, un pur régal pour les
vieux amateurs des Coupes d’Europe que de retrouver tous ces clubs européens,
le plus souvent oubliés chez FIFA – qui, bien entendu, préfère
nous proposer la quatrième division anglaise… Bref, rien que pour cette
raison, Le Monde des Bleus 2003 méritait le détour et si l’on
ajoute la possibilité de se faire nos propres tournois avec 64 équipes, je vous
laisse imaginez les heures et les heures que j’ai put passer, en son temps,
avec ce soft ! Alors bien entendu, les habitués de FIFA ou
de PES pesteront, probablement à raison, vis-à-vis des
graphismes d’un autre age ou une jouabilité pas aussi réussie, mais bon, ici,
c’est le cœur qui parle et, à mes yeux, c’est cela le plus important, alors,
comme dirait l’autre, fuck FIFA et vive Le Monde des
Bleus, le seul soft de foot qui, finalement, aura sut rendre hommage aux
vrais grands clubs du vieux continent !
Points
Positifs :
- Le
jeu de foot le plus complet auquel j’ai eu l’occasion de jouer ! Il faut
dire que, avec plus de 500 clubs au programme et, surtout, la présence de
toutes les grandes équipes des pays de l’est qui, depuis vingt ans – ou presque
– brillent par leur absence chez la concurrence, Le Monde des Bleus ne
pouvait que ravir les vieux amateurs des Coupes d’Europe ancienne
formule !
-
Coupes d’Europe, championnats et coupes nationales, Coupes du Mondes et, bien
entendu, possibilité de créer nos propres tournois avec 64 équipes au
compteur ! Bref, de quoi se faire nos propres Coupes d’Europe et passer
des heures et des heures de plaisir !
-
Tous les grands joueurs de l’époque sont au rendez vous et, dans l’ensemble,
les équipes proposées disposent de leurs effectifs au complet.
-
Ceux qui préfèrent le coté arcade a la simulation seront nettement plus à
l’aise avec Le Monde des Bleus qu’avec un PES ou
un FIFA…
Points
Négatifs :
-
Graphiquement, il ne faut pas se mentir : Le Monde des Bleus 2003 est
à mille lieux d’un FIFA voir même d’un PES.
-
Il en va de même pour la jouabilité qui, si elle ravira les amateurs d’arcade
qui ne souhaitent pas se prendre la tête, déplaira fortement à ceux qui ne
jurent que par la simulation.
-
Le titre français, bien entendu, est ridicule au possible ! Certes, je conçois
que les petits gars de chez Sony misaient tout, dans
l’Hexagone, pour surfer sur la vague de succès de l’équipe de France, mais bon,
de là à se coltiner un titre aussi pathétique…
Ma
note : 7,5/10
Let’s
Dance
David
Bowie
1 - Modern
Love (Bowie) 4:46
2 - China
Girl (Bowie, Iggy
Pop) 5:32
3 - Let's
Dance (Bowie)
7:38
4 - Without
You (Bowie) 3:08
5 -
Ricochet (Bowie) 5:14
6 - Criminal
World (Peter
Godwin, Duncan Browne, Sean Lyons) 4:25
7 - Cat People
(Putting Out Fire) (Bowie,
Giorgio Moroder) 5:09
8 - Shake
It (Bowie) 3:49
Let's Dance
Musicien
: David
Bowie
Parution
: 14 avril 1983
Enregistré : décembre
1982
Durée : 39:41
Genre
: Post-Disco,
Dance-Punk, Dance-Pop
Producteur : David
Bowie, Nile Rodgers
Label
: EMI
Musiciens :
David Bowie : chant, saxophone, guitare, claviers
Nile Rodgers : guitare
Stevie Ray Vaughan : guitare
Carmine Rojas : basse
Omar Hakim : batterie
Tony Thompson : batterie
Rob Sabino : claviers
Mac Gollehon : trompette
Robert Aaron : saxophone ténor, flûte
Stan Harrison : saxophone ténor, flûte
Steve Elson : saxophone baryton, flûte
Sammy Figueroa : percussions
Frank Simms : chœurs
George Simms : chœurs
David Spinner : chœurs
Bernard Edwards : basse sur Without You
Mon
avis : Avec Let’s Dance, nous
abordons, probablement, l’album du grand et regretté David Bowie le plus
critiquer par les fans, alors que, en toute franchise, il est a mille lieux
d’être le plus mauvais, bien au contraire… Alors certes, depuis sa sortie, en
1983, Let’s Dance souffre d’une immense tare aux yeux de
beaucoup : ce fut un succès, un très gros succès même ! Fichtre,
diantre, bigre, infamie suprême ! Un opus de Bowie apprécié du grand
public, mais ce ne pouvait être qu’une hérésie ! Bah oui, forcément… Et
comme en plus, le bougre avait osé s’entourer d’un certain Nile Rodgers
de Chic, producteur de la chose, oui, décidément, Let’s Dance ne
pouvait avoir que tous les défauts du monde et se devait d’être jeter au
bucher… Ah, je ne veux pas être méchant mais sincèrement, qu’est ce que l’on
peut être con parfois ! Car oui, mille fois oui, Let’s Dance fut
un succès, et alors !? Oui, Let’s Dance sonne
terriblement années 80, et alors !? Oui, China Girl, Let’s
Dance, Modern Love et Cat People furent
d’immenses succès, et alors !? Oui, nous sommes ici a des années lumières
d’un Low,
et alors !? Oui, c’est produit par Nile Rodgers, et alors !? Et oui,
avec Let’s Dance, le grand public a enfin aimer Bowie, et
alors !? Oui, et alors !? Cela empêche-t-il cet album, malgré tout
cela, d’être un bon disque ? Cela empêche-t-il cet album, si ce n’est pas
un grand Bowie, d’être un bon Bowie, fort injustement massacrer par la
critique ? Cela empêche-t-il de reconnaitre que le sieur David Robert
Jones a sut, une fois de plus, se recycler habilement tout en s’entourant d’une
flopée d’excellents musiciens – fichtre, il y a même un certain Stevie Ray
Vaughan – et que, quelque part, Let’s Dance est l’évolution
naturelle de Scary
Monsters alors que ce dernier, lui, est porter aux nues ?
Non, je ne pense pas que tout cela puisse empêcher Let’s Dance d’être
considérer, avec du recul, comme étant un album qui mérite grandement d’être
réhabiliter par la critique et les fans, car oui, cet opus ne fera jamais parti
des plus belles réalisations du maitre, certes, et oui, connu un succès mondial
– ouh, ce n’est pas bien – mais qu’il fut bon, c’est une certitude, et pas
qu’un peu !
Points
Positifs :
- Décrié,
conspué depuis presque quatre décennies, Let’s Dance n’en
reste pas moins un fort bon album de Bowie, le dernier qui vaut le coup avant
son passage à vide des années 80 et sa renaissance artistique du milieu des
années 90. Alors certes, tout cela sonne terriblement années 80, mais bon, au
cours de cette décennie si facilement critiquée, tout n’était pas à jeter non
plus et avec cet opus, nous avons un fort beau fleuron de ce qui ce faisait de
mieux a l’époque.
- China
Girl, Let’s Dance, Modern Love, Ricochet, Cat
People… Mine de rien, il y a de très bonnes chansons dans cet album.
-
Nile Rodgers, Stevie Ray Vaughan, Omar Hakim, Tony Thompson : Bowie, une
fois de plus, a sut s’entourer de très bons musiciens.
-
La production de Nile Rodgers est d’une efficacité diabolique et si cela
sonnera commercial pour beaucoup, force est de constater que le bougre connait
le taf et le fait bien.
Points
Négatifs :
-
Même si j’ai tenu a réhabilité cet album, je reconnais qu’il ne fait pas parti
non plus des incontournables de Bowie : c’est un bon disque mais pas un
chef d’œuvre, loin de là.
-
Les indécrottables détracteurs continueront à trouver tout cela trop
commercial, trop éloigné de l’univers musical traditionnel du maitre…
-
Bon, par contre, la pochette, ce n’est pas une réussite, là, je pense que tout
le monde est d’accord sur ce point !
-
Idem pour la coupe de cheveux de Bowie, enfin, sa coloration… même si cela n’a
pas grand-chose à voir avec le contenu de l’album ; mais bon, je ne pouvais
pas non plus passer sous silence cette terrible faute de gout !
Ma
note : 8/10
Scary
Monsters (and Super Creeps)
David
Bowie
1
- It's No Game (No. 1) (Bowie, Hisahi Miura) 4:20
2
- Up the Hill Backwards (Bowie) 3:15
3
- Scary Monsters (and Super Creeps) (Bowie) 5:12
4
- Ashes to Ashes (Bowie) 4:25
5
- Fashion (Bowie) 4:49
6
- Teenage Wildlife (Bowie) 6:56
7
- Scream Like a Baby (Bowie) 3:35
8
- Kingdom Come (Tom Verlaine) 3:45
9
- Because You're Young (Bowie) 4:54
10
- It's No Game (No. 2) (Bowie) 4:22
Scary Monsters (and Super Creeps)
Musicien
: David
Bowie
Parution
: 12 septembre 1980
Enregistré : février
1980 – avril 1980
Durée : 45:08
Genre
: Rock,
New Wave, Post-Punk
Producteur : David
Bowie, Tony Visconti
Label
: RCA
Musiciens :
David Bowie : chant, claviers, chœurs
Dennis Davis : percussions
George Murray : basse
Carlos Alomar : guitares
Chuck Hammer : guitare synthésiseur (4, 6)
Robert Fripp : guitare (1, 2, 3, 5, 6, 8)
Roy Bittan : piano (2, 4, 6)
Andy Clark : synthétiseur (4, 5, 7, 9)
Pete Townshend : guitare (9)
Tony Visconti : guitare acoustique (2, 3), chœurs
Lynn Maitland, Chris Porter
: chœurs
Michi Hirota : voix (1)
Mon
avis : Pour la petite histoire, depuis la
toute première fois que j’ai écouté Scary Monsters (and Super Creeps),
et, mine de rien, ça fait un bail, j’ai toujours eu un sentiment pour le moins
ambivalent a son égard : certes, c’est un fort bon Bowie, accessoirement,
le meilleur avant fort longtemps, cependant, pour une question de gouts
personnels, passer après la Trilogie Berlinoise, Low, Heroes et Lodger (et
encore, je ne parle pas des albums précédents) n’a jamais vraiment aider cet
album. Pourtant, avec du recul, la chose est plutôt injuste car,
indéniablement, Scary Monsters (and Super Creeps) est un
excellent album. Marquant indubitablement la fin d’une époque (Bowie en profite
pour en finir avec ses anciens avatars dont, principalement, le Major Tom) et
avant quelques belles casseroles à venir (hélas), cet opus marque les esprits
pour l’excellence de ses titres, la cohésion de l’ensemble ainsi que cette
énième transformation musicale où se mélangent allégrement moult genres. Plus
accessible que ses prédécesseurs réalisés avec Brian Eno, Scary
Monsters (and Super Creeps) est, en quelque sorte, l’album de la
maturité de Bowie. Avec des titres aussi bons que It's No Game (No. 1),Fashion (une
belle attaque en règle de la société de consommation et des effets de mode) et,
bien entendu, Ashes to Ashes qui est sans nul doute l’une des
meilleures chansons de Bowie (le clip, lui, est indéniablement le meilleur),
pour ne citer que quelques chansons parmi les plus marquantes, cet album
prouva, lors de sa sortie, l’excellence musicale du sieur David Robert Jones
sur le paysage musical mondial au début des années 80… dommage qu’il ait fallut
patienter quinze longues années pour retrouver, avec Outside, un
opus digne de ce nom…
Points
Positifs :
-
Sincèrement, même si Ashes to Ashes n’est pas la seule bonne
chanson de cet album, rien que pour celle-ci, Scary Monsters (and Super
Creeps) mérite le détour. Mais quel chef d’œuvre !
- It's
No Game (No. 1), Fashion, Scary Monsters, Teenage
Wildlife… nombreux sont les titres qui se démarquent dans cet album.
-
Une cohésion musicale et un mélange des genres savamment dosé qui rendent cet
album bien plus accessible que ses prédécesseurs tout en maintenant un degré
d’excellence plutôt élevé.
-
La pochette bien sur, l’esthétique des clichés intérieurs ; Bowie, ce
n’était pas que de la musique…
Points
Négatifs :
-
C’est mon opinion mais elle n’engage que moi : j’ai toujours trouvé que si
l’album démarre fort bien et que des chansons excellentes s’enchainent, la
seconde partie (l’ancienne face B des 33 tours), elle, m’apparait légèrement
plus faiblarde.
-
Tout est une affaire de gouts personnels mais personnellement, j’ai toujours eu
une préférence pour des opus un peu plus fous dans leur genre comme ceux de la
trilogie berlinoise bien sur, mais aussi Station
to Station, Aladdin
Sane, etc.
Ma
note : 8/10