Les Tudors – Saison 1
Les
Tudors – Saison 1
Bienvenue
dans la Cour d'Angleterre où se mêlent trahison, manipulation et sentiments
humains de tous genres. Le jeune roi Henry VIII n'est pas seulement passionné
et fougueux, il est aussi très ambitieux et aspire à une gloire dépassant celle
de ses ancêtres de la grande dynastie des Tudors. Malheureusement, à la Cour
tout le monde ne semble pas partager ses rêves et la plupart ne s'intéressent
qu'à bâtir une fortune sur son dos ou plus encore, de se débarrasser de lui et
s'emparer du trône. Cependant, le roi peut compter sur des sujets fidèles tels
que le Cardinal Wolsey qui est son ami, confident et conseillé, mais aussi Sir
Thomas More, un avocat, philosophe et grand humaniste en qui le jeune Henry
trouve un instituteur et un maître de toute sagesse.
Les Tudors – Saison 1
Réalisation
: Michael Hirst
Scénario
: Michael Hirst
Musique : Trevor
Morris
Production : Reveille
Eire, Working Title Television, Octagon Entertainment, Peace Arch
Entertainment, Showtime Networks
Genre : Historique
Titre
en vo : The Tudors – Season 1
Pays
d’origine : Etats-Unis, Royaume-Uni, Canada,
Irlande
Chaîne
d’origine : Showtime, CBC
Diffusion
d’origine : 01 avril 2007 – 10 juin 2007
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 10 x 52 minutes
Casting :
Jonathan Rhys-Meyers : Roi Henri VIII
Sam Neill : Cardinal Wolsey
Callum Blue : Sir Anthony Knivert
Henry Cavill : Charles Brandon
Henry Czerny : Le duc de Norfolk
Natalie Dormer : Anne Boleyn
Maria Doyle Kennedy : Reine Catherine d'Aragon
Nick Dunning : Thomas Boleyn
James Frain : Thomas Cromwell
Jeremy Northam : Sir Thomas More
Gabrielle Anwar : Princesse Marguerite
Jamie Thomas King : Thomas Wyatt
Steven Waddington : le duc de Buckingham
Anna Brewster : Anne Buckingham Hastings
Kristen Holden-Ried : William Compton
Joe Van Moyland : Thomas Tallis
Bosco Hogan : Cardinal Fisher
Kate O'Toole : Lady Salisbury
Declan Conlon : Ambassadeur Mendoza
Anthony Brophy : Ambassadeur Chapuys
Blathnaid McKeown : Princesse Marie
Zak Jenciragic : Duc Henri
Pádraic Delaney : George Boleyn
Perdita Weeks : Mary Boleyn
Emmanuel Leconte : François Ier
Sebastian
Armesto : Charles Quint
Mon
avis : Série historique nous narrant la
vie plus que tumultueuse du célèbre Henri VIII qui entra dans l’histoire autant
que pour avoir rompu avec Rome que pour ses six épouses dont certaines
finirent, comment dire, pour le moins très mal, Les Tudors est
indéniablement une œuvre qui n’aura pas laisser le public indifférent, certains
appréciant l’esthétique impeccable de l’ensemble tandis que d’autres
regretteront les grandes libertés prises avec l’histoire. Celles-ci, et, bien
entendu, le physique avenant des protagonistes où tout le monde, ou presque, à
défaut d’être gentil (car bon, ce n’est franchement pas le cas) n’en est pas
moins beau, que dis-je, souvent superbe même. Car cela serait se répéter encore
et encore, et ce, inutilement : oui, le véritable Henry VIII n’était pas
ce beau gosse de Jonathan Rhys Meyers et le Duc de Suffolk, interprété par
Henry Cavill, encore moins, quant aux femmes, je n’aurais jamais cru qu’à la
fin du Moyen-âge, début renaissance, celles-ci étaient toutes épilées, mais
bon, rien de grave en soit puisque cette esthétique érotico-soft n’est pas très
gênante outre mesure, surtout que, à mes yeux, ce qui compte surtout, c’est
l’intrigue en elle-même, de découvrir une part d’Histoire peu connue en France
mais aussi et surtout, des personnages franchement captivants. Et donc, dans
cette première saison, c’est un tout jeune Henry VIII que l’on suit, qui, tombant
sous le charme de la célèbre et tragique Anne Boleyn, va tout faire pour
parvenir à ses fins, c’est-à-dire, obtenir du Pape que celui-ci annule son
mariage avec son épouse, la Reine Catherine (excellente Maria Doyle Kennedy),
chose loin d’être aisée, comme le connaisseur le sait bien, et qui aboutira,
ultérieurement, a la séparation avec l’Eglise de Rome. Mais dans ces dix
premiers épisodes, nous n’en sommes pas encore là et cette saison, marquée par
les frasques et amours du Roi et de sa Cour (avec un Henry Cavill en grande
forme), moult complots et intrigues, rencontres avec d’autres souverains,
premières apparitions de personnages majeurs à venir, comme Cromwell, et
surtout, par l’excellente interprétation de Sam Neill dans le rôle du Cardinal
Wolsey, fut en toute sincérité à la hauteur de mes espérances. Captivante au
possible, a l’esthétique somptueuse, possédant une bande son de fort bonne
qualité (ah, ce générique, l’un de mes préférées, tous genres confondus) et
surtout, une pléiade d’acteurs – mélanges de jeunes premiers et de figures plus
connues – et intéressante pour celui qui souhaiterait en connaitre davantage
sur cette période historique de l’Angleterre, qui, effectivement, changea le
monde (mais pas pour les coucheries du roi, bien entendu) même si l’usage d’un
livre sur le sujet sera préférable et, accessoirement, un bon complément, cette
première saison des Tudors pose immédiatement tout ce qui a
fait la force de cette série ; à mes yeux, l’une de mes préférées de ces
dernières années.
Points
Positifs :
-
Indéniablement, le règne des Tudors et, plus précisément, celui d’Henri VIII,
est l’un des plus passionnants de l’Histoire de la Grande-Bretagne, du coup, le
voir adapter en série et un pur régal pour les amateurs du genre, même si, j’en
conviens, il y aurait beaucoup à redire quand a la réalité historique. Mais
bon, cela ne nous empêche pas d’apprendre pas mal de choses sur cette période
historique…
-
L’esthétique de la série est tout simplement magnifique, de même que les
acteurs et les actrices qui, franchement, brillent de mille feux. Bien entendu,
il y a bien des libertés prises avec la réalité, mais bon, si l’on passe outre
celles-ci, il apparait grandement que Les Tudors est une fort
bonne série.
-
Jonathan Rhys Meyers, aussi incroyable que cela puisse paraitre, est très bon
en Henri VIII, de même que Maria Doyle Kennedy, Natalie Dormer et Henry Cavill,
mais le meilleur est sans nul doute Sam Neill, tout simplement impérial dans
son rôle du Cardinal Wolsey.
-
Un très bon générique ; bah oui, ce genre de détails comptent aussi…
Points
Négatifs :
-
Que cela est magnifique, que ces protagonistes sont tous beaux et soignés, sauf
que… bah oui, quand on regarde les portraits du véritable Henri VIII et que
l’on voit Jonathan Rhys Meyers, on ne peut pas s’empêcher de sourire.
D’ailleurs, c’est un peu valable pour la plupart des figures historiques qui
nous sont présentées ici, surtout les masculines !
-
Pour les amateurs d’Histoire, Les Tudors souffrent de beaucoup
trop d’incohérences et d’inexactitudes pour qu’on ne puisse les passer sous
silence…
Ma
note : 7,5/10
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