Sinbad et l'Œil du Tigre
Sinbad
et l'Œil du Tigre
Sinbad
va devoir affronter bien des épreuves dans le royaume de Sharak pour obtenir la
main de la belle princesse Farah. Il devra délivrer un prince transformé en
singe dans le pays d’Ademaspai et lui rendre sa forme humaine à temps pour son
couronnement. Sur son chemin, il devra affronter une sorcière aux pouvoirs
magiques maléfiques et les monstres qui tentent de lui barrer la route...
Sinbad et l'Œil du Tigre
Réalisation : Sam
Wanamaker, Ray Harryhausen
Scénario : Beverley
Cross, Ray Harryhausen
Musique : Roy
Budd
Production : Andor
Films
Genre : Aventures,
Fantastique
Titre
en vo : Sinbad and the Eye of the Tiger
Pays
d'origine : Grande-Bretagne, États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 15 juillet 1977
Durée : 113
mn
Casting
:
Patrick
Wayne : Sinbad
Taryn
Power : Diane
Margaret
Whiting : Zénobie
Jane
Seymour : Princesse Farah
Patrick
Troughton : Melanthius
Kurt
Christian : Rafi
Nadim
Sawalha : Hassan
Damien
Thomas : Prince Kassim
Bruno
Barnabe : Balsora
Bernard
Kay : Zabid
Salami
Coker : Maroof
David
Sterne : Aboo-Seer
Peter
Mayhew : Minoton
Mon
avis : Dernier volet de la trilogie
des Sinbad de Ray Harryhausen, après Le
Septième Voyage de Sinbad et Le
Voyage Fantastique de Sinbad, Sinbad et l'Œil du Tigre était
aussi le seul que je n’avais jamais eu le plaisir de regarder, et, depuis
visionnage de la chose, hier soir, également le moins réussi, et de loin.
Pourtant, cela faisait belle lurette que je souhaitais le voir, ce qui, quelque
part, était compréhensible puisque c’était le seul Sinbad du
maitre Harryhausen qu’il me manquait et même si je n’avais pas placer
d’immenses espoirs quand a ce film, j’imaginais tout de même qu’a défaut d’être
bon, il serait convenable, d’où, vous l’imaginez bien, une certaine déception
au vu du résultat final. Il faut dire d’entrée de jeu que ce Sinbad et
l'Œil du Tigre ne vaut que pour les créatures de Ray Harryhausen,
celles-ci étant une fois de plus le point d’orgue de tout film où officia le
maitre des effets spéciaux old-school : fort bien animées, variées,
l’amateur du genre sera une fois de plus aux anges en voyant Minotaures (appelé
ici Minoton, de façon un peu stupide), babouins (non, ce n’est pas une blague),
tigres a dents de sabre et autres géants cornus s’animés. Le problème, c’est
qu’en dehors de ces sympathiques créatures qui raviront les amateurs de
monstres de la vieille époque, il ne reste pas grand-chose de ce film :
oh, certes, l’aventure est sympathique et le scénario, assez simple, n’en reste
pas moins plaisant, mais le reste… le casting est plutôt bof et Patrick Wayne,
en Sinbad, malgré toute se bonne volonté, réussi l’exploit d’être le pire de la
trilogie, le Dr Quinn… euh, pardon, Jane Seymour, alors toute jeune, passe son
temps a moitié nue et n’apporte rien a l’intrigue, Margaret Whiting, en grande
méchante, en fait visiblement trop et si Patrick Troughton est largement
au-dessus du lot, son personnage parle tellement pour ne rien dire qu’il
devient vite insupportable… Mais le pire était encore a venir car ce qui m’a le
plus choquer en visionnant ce film, ce sont ce nombre incalculables de scènes
où les acteurs principaux sont incrustés dans des décors naturels, comme si la
plupart des scènes avaient été jouées en studio tandis qu’une équipe réduite
faisait elle le déplacement. Gênant pour l’œil pour ne pas dire moche, ce choix
est en quelque sorte le coup de grâce pour un film manquant visiblement de
moyens et où, comme je l’ai dit, ne vaut le coup que pour les fans de Ray
Harryhausen qui, après coup, se dépêcheront de retourner aux autres films de la
trilogie, bien plus réussis, ou a Jason
et les Argonautes, maitre étalon du genre…
Points
Positifs :
- Bien
évidement, dans tous les films où officia le grand Ray Harryhausen, ce qui
compte avant tout, ce sont ses créatures animées, mais ici, encore plus que
d’habitude, non pas car celles-ci soient franchement exceptionnelles (ce n’est
pas le cas) mais tout bonnement parce que le film, lui, est plus que moyen.
Quoi qu’il en soit, entre le géant cornu, le tigre a dents de sabres, le
minotaure, les espèces d’insectes humanoïdes, l’amateur du genre sera aux
anges.
-
Ray Harryhausen anima un babouin car il ne pouvait pas obtenir un aussi bon
résultat avec un véritable animal, et, au final, le résultat est franchement
bon, celui-ci étant le personnage le plus charismatique du film.
-
Le second étant le géant cornu, plutôt sympathique d’ailleurs.
-
Bon, allez, l’aventure en elle-même est plaisante par moments et possède
quelques bonnes idées.
-
Un passage dans l’arctique, ça nous change des un peu des autres films.
-
La scène des échecs entre le babouin et sa sœur.
Points
Négatifs :
- Sinbad
et l'Œil du Tigre est indubitablement le moins réussi de la trilogie,
et il faut dire que le constat, terrible, est amplement justifié tant les
défauts son malheureusement nombreux… ceux-ci étant dut, surtout, par un manque
de moyens flagrants.
-
Oh mais que c’est moche : la plupart du temps, les acteurs sont filmés en
studios ce qui fait que pour toutes les scènes en extérieur, et elles sont
nombreuses, on se retrouve avec des images où ont a incrustés derrière eux
(plutôt mal) les décors. D’ailleurs, par moments, la chose est plutôt
incompréhensible vu que les acteurs alternent entre les scènes extérieurs et
studios… mouais, pas compris.
-
Pour ce qui est du casting d’ensemble des acteurs, ce n’est pas vraiment ça, le
comble étant atteint par Patrick Wayne (le fils de John) qui est le Sinbad le
moins charismatique de la trilogie – et pourtant, je n’étais pas fan de Kerwin
Mathews, celui du Septième voyage de Sinbad.
-
J’étais curieux de voir la prestation de Jane Seymour que j’ai surtout connue
pour son rôle de Docteur Quinn, femme médecin – bah quoi, oui,
je regardais – et, ma foi, celle-ci fut conforme a ce que j’attendais,
c’est-à-dire, pas grand-chose : passant la quasi-intégralité du film aux
trois quarts nue, elle fait plus potiche qu’autre chose.
-
Pauvre Minotaure, enfin, je veux dire, Minoton – déjà, pourquoi lui avoir donné
un nom aussi ridicule ? La méchante lui donne vie, on se dit que le
bougre, charismatique, sera un formidable adversaire pour Sinbad et puis,
après, il passe tout le film à ramer et finit par mourir d’une façon tellement
absurde que j’en ai eu de la peine pour lui.
-
Le morse géant attaque Sinbad et ses compagnons, on se dit que c’est une
créature redoutable et puis, au bout de cinq secondes, on n’y croit pas une
seule seconde tellement il apparait lourd et pataud.
-
La méchante se transforme en mouette, elle s’envole avec son pendentif
accrocher a son cou, puis, curieusement, on voit des images du vol d’une autre
mouette, complètement blanche celle-là (alors que la première est
grise/blanche) et sans pendentif avant que l’on retrouve la première, avec son
pendentif, comme si de rien n’était…
Ma
note : 4/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire