samedi 25 février 2023

Deathtrap Dungeon


Deathtrap Dungeon
 
L’aventure se déroule à Fang, cité des Âmes Perdues, autrefois appelée cité d'Abondance. Elle est dirigée par le baron Sukumvit, un ignoble tyran, qui a fait construire, dans les montagnes qui dominent la ville, une sorte de labyrinthe peuplé de monstres et truffé de pièges, baptisé Deathtrap Dungeon. Tous ceux qui ont été enfermés dedans ne sont jamais parvenus à en sortir vivants. Le baron étant joueur, il lance un défi : si quelqu'un parvient à venir à bout de Melkor le Dragon Rouge et à sortir vivant du labyrinthe, il touchera une récompense de 10000 pièces d'or, en plus de la promesse du baron de ne plus diriger la ville. Cette annonce attire de nombreux aventuriers, dont le barbare Chaindog et l'amazone Lotus Rouge.
 

Deathtrap Dungeon
Éditeur : Eidos Interactive
Développeur : Asylum Entertainment
Concepteur : Paul Sheppard, Frank Hom
Musique : Mike Ash, Steve Monk
Date de sortie : 30 mars 1998
Pays d’origine : France
Genre : Action, Aventure
Mode de jeu : Un joueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : Playstation
 
Mon avis :
 Nous abordons à présent le cas d’un soft qui, pour celles et ceux de ma génération, aura éveilleur notre curiosité à moins de nous avoir marqué durablement. En effet, ce Deathtrap Dungeon qui nous préoccupe à présent est l’adaptation de l’un des plus connus volets des célèbres Défis Fantastiques – un Livre dont vous êtes le héros pour ceux qui ne savent pas de quoi je parle – ces fameux livres-jeux qui, dans les années 80, avaient connu un succès phénoménal avant d’être tuer, dans tous les sens du terme, par l’émergence des jeux vidéos au cours des années 90… Bien entendu, ici, je veux parler du Labyrinthe de la Mort, maitre étalon d’un genre tombé depuis longtemps en désuétude mais qui, pour ceux de ma génération, rappellera de bons, que dis-je, de très bons souvenirs. D’ailleurs, pour la petite histoire, qui retrouvait-on à la tête de Eidos Interactive ? Je vous le donne dans le mille : Ian Livingstone, le cocréateur des Défis Fantastiques et l’auteur du fameux Labyrinthe de la Mort ! Bien malin et ayant sentit le vent tourné depuis longtemps, il se décida donc à adaptateur son titre le plus célèbre afin de ravir les vieux fans et conquérir, accessoirement, un nouveau public, cependant, au vu du résultat final, on ne peut pas vraiment dire que le résultat ait été à la hauteur de ses espérances et, surtout, des nôtres… Après tout, il est inutile de se mentir, Deathtrap Dungeon n’est pas un grand jeu et il ne doit sa place sur ce blog, finalement, que pour son lien avec Le Labyrinthe de la Mort. Il faut dire que malgré un postulat de départ plutôt intéressant pour les vieux amateurs de LDVELH, Deathtrap Dungeon accumule trop de défauts pour satisfaire totalement un public de joueurs qui avait de quoi trouver beaucoup mieux parmi une concurrence à l’époque pléthorique. Ainsi, entre des graphismes qui même pour l’époque n’étaient guère folichons, une jouabilité peu enthousiasmante et une difficulté pour le moins aberrante, force est de constater que les défauts sont bien trop nombreux pour faire de ce soft un incontournable du genre. Reste le fait que nous avons affaire à une adaptation du sublime Labyrinthe de la Mort et une ambiance qui rappelera de bons souvenirs aux vieux de la vieille, même si c’est peu, trop peu selon moi…
 

Points Positifs
 :
- Le plaisir, incontestable, pour ceux de ma génération, d’avoir droit à une adaptation de ce qui restera comme étant un des meilleurs Livres dont vous êtes le héros de tous les temps, je veux, bien entendu, parler du célébrissime Labyrinthe de la Mort !
- Même si Deathtrap Dungeon possède bien des défauts, il n’en reste pas moins comme étant un jeu qui trouvera son public, ne serais-ce que pour le plaisir de se coltiner une aventure de Dark-Fantasy, chose plutôt rare à l’époque.
- On retrouve avec plaisir pléthores de créatures que  l’on avait déjà rencontré dans l’aventure initiale.

Points Négatifs :
- Même lors de sa sortie, on ne peut pas vraiment dire que Deathtrap Dungeon possédait des graphismes exceptionnels, bien au contraire. C’est d’ailleurs dommage puisque Eidos Interactive n’était pas n’importe quelle maison d’édition – Tomb Raider et Soul Reaver pour ne citer que les deux exemples les plus flagrants…
- Une jouabilité pour le moins complexe qui n’aide en rien le sentiment d’immersion pour le joueur.
- Une difficulté pour le moins contestable et qui est dut, en partie, à une jouabilité perfectible…
- Nous sommes tout de même à mille lieux de la qualité de l’œuvre originale, il faut le reconnaitre !

Ma note : 6/10

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