dimanche 19 février 2023

Metal Gear Solid


Metal Gear Solid
 
En février 2005, pendant un exercice sur l'île de Shadow Moses près des côtes de l'Alaska, un groupe de soldats génétiquement modifiés, les « soldats génomes », sous le commandement de l'unité Fox Hound se rebellent et prennent le contrôle des installations nucléaires. Le leader de la rébellion, Liquid Snake menace la Maison-Blanche d'un tir nucléaire si les restes de Big Boss, le plus grand soldat du XXe siècle, et un milliard de dollars ne leur sont pas remis. À la demande du secrétaire à la défense, Roy Campbell, un ancien commandant de l'unité Fox Hound revient de sa retraite et demande l'aide de Solid Snake, un soldat d'élite, spécialiste de l'infiltration et ancien membre de Fox Hound, pour sauver les otages et éliminer la menace nucléaire. Solid Snake doit infiltrer le complexe aidé à distance par une équipe de spécialistes composé de Roy Campbell, Mei Ling, Naomi Hunter, Nastasha Romanenko et Master Miller.
 

Metal Gear Solid
Éditeur : Konami
Développeur : Konami
Concepteur : Hideo Kojima
Date de sortie : 3 septembre 1998
Pays d’origine : Japon
Genre : Action, Infiltration
Mode de jeu : Un joueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : Playstation
 
Mon avis :
 Indéniablement, dès sa sortie, ce soft aura marqué l’Histoire des jeux vidéos comme étant l’un des plus grands jeux de tous les temps, et, de mon point de vu personnel, sans nul doute l’un des meilleurs auquel j’ai joué, je veux bien évidement parler de Metal Gear Solid. Paru il y a presque deux décennies, fin 1998 (début 99 en France) sur la cultissime Playstation, la fameuse console qui démocratisa l’utilisation des jeux vidéos au sein du grand public, Metal Gear Solid, souvent imité depuis, jamais égalé, fut une véritable bombe lors de sa sortie, un truc énorme, inoubliable, qui certes, connu des détracteurs, mais qui n’en fut pas moins considéré, a juste raison, comme étant un chef d’œuvre. Jeu d’action à l’ambiance militaire, Metal Gear fut un soft rempli de contradictions : ici, l’infiltration prenait le pas sur l’action, l’anti-militairalisme typiquement nippon, lui, transpirait de l’ensemble, et ce, alors que, bien entendu, le joueur passe son temps à se balader dans une base militaire et a déglinguer des soldats… Mais aussi, et ce fut l’une des raisons pour lesquelles Metal Gear Solid ne plut pas aux bourrins du dimanche, comment ne pas reconnaitre que l’une des choses qui ressort le plus de ce jeu, ce sont les nombreux dialogues entre les protagonistes, leurs relations, scènes parfois assez longues mais qui apportent un plus indéniable scénaristiquement parlant !? Avec Metal Gear Solid et son héros, Solid Snake, son concepteur, Hideo Kojima nous a donc livrer un véritable chef d’œuvre, un soft où fourmille des bonnes voir d’excellentes idées et qui inspirera bien des générations de concepteurs de jeux qui, bien entendu, ne parviendront jamais a dépasser le maitre… Avec une histoire solide, parfois complexe mais captivante, des graphismes tout bonnement excellents pour l’époque (nous sommes sur Playstation), des protagonistes charismatiques au possible, des coups de théâtre et des scènes devenues cultes avec le temps, une bande son au niveau de l’ensemble et un système de jeu innovant, Metal Gear Solid, véritable ovni vidéoludique lors de sa sortie, fut l’un des rares jeux a atteindre l’excellence – et je n’exagère pas le moins du monde… Une époque lointaine, désormais, et où l’innovation n’était pas un vain mot. Bien entendu, la suite fut un peu plus complexe : la concurrence se réveilla et il faudra patienter jusqu’à un certain Metal Gear Solid 3 pour avoir droit a un chef d’œuvre équivalent, mais là, c’est déjà une autre histoire…
 

Points Positifs
 :
- Sans nul doute l’un des plus grands jeux vidéos de tous les temps, un truc monumental qui lança un genre devenu depuis fort banal et maintes fois copié : l’action/infiltration.
- Avoir une vingtaine d’années lors de la sortie de Metal Gear Solid, le découvrir, bouche bée, et s’extasier tout au long du soft, c’est une expérience qui marque une vie.
- Hideo Kojima aura réaliser un chef d’œuvre, certes, mais ce qui est le plus incroyable, c’est le nombre de bonnes idées, de trouvailles, de petits détails qui parsèment ce jeu : que ce soit les graphismes, les éléments du décors, les multiples manières dont on peu se cacher – ah, dans les cartons – l’interaction avec des éléments annexes du jeu – un indice important sur le boitier du soft – l’utilisation de ma manette lors du combat contre Psycho Mantis et j’en passe, j’ai rarement vu un soft aussi innovant pour ne pas dire surprenant !
- Protagonistes, intrigue, coups de théâtre, ambiance générale, musique, il n’y a décidément rien a jeté dans ce jeu où tout, je dis bien tout, est parfait.
- Pas de différences entre les cinématiques et les scènes où l’on joue ce qui aide a l’immersion du joueur.
- J’y pense mais même certains dialogues sont devenus cultes au fil du temps…
- Et le pire, c’est que c’est un jeu antimilitariste avant tout et où la réflexion sur des thématiques comme le danger du nucléaire où le rapport au père (si, si) est fortement présent !
 
Points Négatifs :
Metal Gear Solid n’est pas destiné aux bourrins qui tirent sur tout ce qui bouge ainsi qu’a ceux qui n’aiment pas réfléchir.
 
Ma note : 10/10

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