Xenogears
Xenogears
Tout
commence en 9999, dans le petit village de Lahan. Fei Fong Wong est un jeune
homme de 18 ans. Un mystérieux homme masqué l'a amené il y a trois ans, blessé,
à Lahan. Depuis, il mène une vie agréable et se prépare au mariage de ses deux
meilleurs amis, Alice et Timothy. Un soir, alors qu'il dîne chez Citan Uzuki,
docteur qui vit aux alentours du village, Fei voit un escadron de Gears, des
immenses robots, se diriger vers Lahan. Lorsqu'il arrive au village, ce dernier
est ravagé par un incendie. Plusieurs Gears sont en train de se battre ; l'un
d'entre eux, appelé Weltall, n'a plus de pilote. Malgré l'avertissement de
Citan, il rentre dans le cockpit. Il attaque alors les autres Gears, avec
succès. C'est alors qu'un mystérieux Gear apparait : ce dernier ordonne
aux unités restantes de tuer tous les villageois. Lorsque Fei voit Timothy se
faire tuer sous ses yeux, une autre personnalité se réveille en lui, causant
une métamorphose du Gear qui détruit alors tout le village dans une explosion
titanesque. Lorsque Fei reprend connaissance, il se rend compte que le village
a été détruit et Timothy et Alice tués. Il est banni par les survivants de
l'explosion et laisse Weltall à Citan. Alors qu'il déambule dans la forêt
avoisinante, il est soudain attaqué par une femme soldat qui l'appelle un Lamb.
Dans un accès de colère, Fei l'appelle par son nom, Elly, alors qu'elle ne le
lui a pas encore dit. Fei semble inconsciemment connaître la jeune femme...
Xenogears
Éditeur
: Square
Développeur
: Square
Concepteur
: Tetsuya
Takahashi, Hiromichi Tanaka, Yasuyuki Honne
Date
de sortie : 11 février 1998
Pays
d’origine : Japon
Genre
: RPG
Mode
de jeu : Un joueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme
: Playstation
Mon
avis : Attention, chef d’œuvre !
Oui, j’ose l’affirmer d’entrée de jeu, Xenogears est sans
aucune discussion possible un des plus grands RPG de tous les temps, les fans
les plus ultras allant même jusqu’à dire que c’est le meilleur du genre – et,
quelque part, je serais presque d’accord avec eux. Pourtant, de nos jours, qui
se souvient encore de Xenogears ? Ceux de ma génération, qui,
bien entendu, ont eu l’occasion d’y jouer à la toute fin des années 90 ?
Certes. Les japonais et les américains puisque, véritable honte absolue, ce
soft n’est jamais sortit sur le vieux continent ? Oui et là, je dis hélas,
mille fois hélas car, comme cela fut également le cas pour Chrono
Cross dont je vous ai parlé tout à l’heure et pour quelques autres
softs, Xenogears n’eut jamais le droit a un portage chez nous,
alors, de fait, soit vous possédiez une Playstation modifiée
et vous vous lanciez dans un soft en anglais – avec les aléas d’une traduction
pas toujours évidente lorsque vous ne maitrisiez pas très bien la langue – soit
vous passiez totalement a coté de ce chef d’œuvre… Alors, comprendre que ce
soft est un peu oublié de nos jours est chose, finalement, logique. Il faut
dire que, dès le départ, Xenogears fut un jeu maudit :
absolument pas soutenu par Square qui préférait mettre toutes
ses billes dans sa saga Final Fantasy, le soft connu bien des
aléas, particulièrement budgétaires. Forcément, cela s’en ressentit – voir plus
bas – et ce qui devait devenir le premier volet d’une nouvelle franchise de RPG
chez Square de n’être, au final, qu’un soft sublime, certes,
mais absolument pas soutenu par son propre éditeur… Un comble lorsque l’on sait
a quel point ce jeu est grandiose, a quel point son scénario est sublime,
complexe et abouti, a quel point ses protagonistes marquent les esprits et a
quel point Xenogears regorge de bonnes, que dis-je, de très
bonnes idées… Ceux qui auront eu la chance d’y jouer, eux, garderont pour
toujours l’image d’un immense RPG, du seul, finalement, qui rivalisera avec les
magnifiques FF6 et FF7,
les autres, eux, eh bien, comme ils ne savent pas a coté de quoi ils sont
passés, ils doivent, sans nul doute, le vivre fort bien ; mais que cela
est dommage, c’est une certitude tant Xenogears est un pur
chef d’œuvre !
Points
Positifs :
- Probablement
le RPG qui possède le scénario le plus aboutit de tous les temps ou, du moins,
un des plus complexes et des meilleurs. Il faut dire que celui-ci va très loin
et, d’un simple synopsis qui débute de manière assez basique, on finit avec des
trucs métaphysiques sur le sens de la vie, l’apparition de celle-ci, la place
des dieux, etc.
-
De nombreux protagonistes, principaux comme secondaires, charismatiques au
possible et à la personnalité très travaillé.
-
Les deux systèmes de combats : le traditionnel, bien sur, mais aussi celui
où les personnages contrôlent des Gears ce qui, ma foi, est pour le moins
original.
-
Même si les graphismes apparaissent aujourd’hui comme étant datés, il faut
remettre les choses dans leur contexte et reconnaitre que, pour l’époque, Xenogears s’en
sortait a merveille, visuellement parlant. Quand aux cinématiques en anime,
disons qu’elles ne dénotent nullement.
-
Une durée de vie plus que conséquente et qui vous fera passer de bons, que
dis-je, de très bons moments !
-
Une bande son de toute beauté !
Points
Négatifs :
- Une
gestion des menus malheureusement peu claire et où il n’est pas facile de s’y
retrouver.
-
Les parties plate-forme sont souvent pour le moins hasardeuses et vous
donneront bien du fil a retorde.
- Square ayant
été pour le moins radin avec un projet qu’ils ne soutenaient guère, le budget
alloué fut rapidement dépassé au point que la fin du jeu fut un peu bâclée par
les équipes et qu’il y manque certains éléments.
-
Bien évidement, Xenogears ne paru jamais en Europe : une
véritable honte !
Ma
note : 9/10
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