Wild Arms
Wild
Arms
Le
monde de Filgaia était un monde verdoyant, et ce grâce à la protection des
Gardiens. Malheureusement, une mystérieuse invasion de démons fit rage, et les
Gardiens périrent un par un. La verdure s’estompa pour ne laisser qu’une large
étendue désertique. Mille ans après ces événements, les peuples de Filgaia
commencèrent à construire une nouvelle civilisation sur ces terres arides.
Cependant les démons attendaient dans l’ombre l’heure de leur victoire sur la
planète. Et Filgaia allait devoir se préparer à une nouvelle invasion… C’est à
ce moment que trois personnes, portant sur leurs épaules l’avenir de Filgaia,
vont embarquer dans un long périple.
Wild Arms
Éditeur
: Sony
Computer Entertainment
Développeur
: Media.Vision
Concepteur
: Takashi
Fukushima
Date
de sortie : 20 décembre 1996
Pays
d’origine : Japon
Genre
: RPG
Mode
de jeu : Un joueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme
: Playstation
Mon
avis : A la fin des années 90, en une
époque où la Playstation avait totalement changer la face du
monde du jeu vidéo, faisant entrer celui-ci dans le monde adulte et que le
genre RPG nippon se faisait enfin connaitre sur le vieux continent par le biais
du cultissime Final
Fantasy 7, les éditeurs nippons, bien trop frileux, furent responsables
du non portage chez nous de véritables pépites du genre comme Xenogears, Chrono
Cross ou Valkyrie
Profile, ce qui, même deux décennies après, apparait comme étant une
véritable aberration… A coté de cela, d’autres titres sortirent en Europe,
certains, curieusement, pas terribles, cependant, dans le lot, il y eut
quelques belles petites surprises comme, justement, ce fameux Wild Arms,
un des plus anciens RPG de la Playstation et, accessoirement,
un soft pour lequel j’ai toujours eu une certaine sympathie… Avec du recul et
même à l’époque, Wild Arms détonnait déjà vis-à-vis de la
concurrence : des graphismes d’un autre age et qui ne tenaient pas la
comparaison avec ceux de Final Fantasy 7, un scénario bien plus
simpliste et une impression que le joueur avait affaire, ici, a un quelconque
sous-représentant du genre. Or, bon nombre de ceux et de celles qui ont eu la
chance d’y jouer à l’époque ont gardé un autre avis de Wild Arms,
un RPG bien plus intéressant et réussi qu’on pourrait le penser de prime abord…
Déjà, il y a ce coté western du plus bel effet qui lui donne une ambiance
particulière et franchement réussie où les trois protagonistes principaux
évoluent dans des décors rappelant les films de Sergio Leone et ou la fantasy
et la science-fiction n’est jamais bien loin. Ensuite, il y a la musique qui
n’est pas en reste et qui est fortement inspirée de celles des westerns
spaghettis. Ajoutons à cela un scénario qui n’est peut-être pas d’une grande
complexité mais qui reste néanmoins assez plaisant et des protagonistes qui le
sont tout autant et vous comprendrez, aisément, pourquoi, lors de sa
sortie, Wild Arms conquis le cœur de tant d’amateurs de RPG
dans nos vertes contrées. Bien évidement, la faible concurrence y est aussi
pour quelque chose, il ne faut pas en douter, cependant, j’aime à croire que,
malgré ses quelques faiblesses, malgré sa simplicité apparente, ce soft, sans
être génial, mériterait d’être réévaluer comme il le mérite : après tout,
j’en ai garder de très bon souvenirs, bien plus, au demeurant, que dans
d’autres RPG qui, eux aussi, eurent droit a un portage européen, ce qui, ma
foi, signifie que si Wild Arms n’est pas un Final
Fantasy, il n’en mérite pas moins d’être reconnu comme étant un bon jeu, ce
qui est déjà pas mal…
Points
Positifs :
-
Un RPG un peu oublié de nos jours, très sous-estimé lors de sa sortie mais qui
s’est avéré être, aux yeux de ceux qui ont eu la chance d’y jouer, être une
fort bonne surprise. Certes, scénaristiquement, ce n’est pas la folie des FF,
cependant, l’intrigue n’en reste pas moins prenante et aura fait passer de très
bons moments a bon nombre de joueurs.
- L’ambiance
particulière et originale qui mêle habillement westerns a la fantasy et a la
science-fiction, chose peu commune, surtout à l’époque.
-
La bande originale qui nous rappelle furieusement les compositions d’Ennio
Morricone, je pense que tout est dit.
-
Une durée de vie assez correcte et qui reste dans les canons du genre.
-
Mine de rien, Wild Arms représente une bonne entrée en matière
pour les néophytes qui souhaiteraient découvrir ce qu’est un RPG sans se
prendre la tête.
Points
Négatifs :
- Bon,
il faut reconnaitre que, graphiquement, ce n’est pas vraiment top et que, même
lors de sa sortie, Wild Arms souffrait énormément de la
comparaison avec d’autres RPG – et quand on découvre le genre avec Final
Fantasy 7, difficile de se coltiner des graphismes complètement datés…
-
Un scénario trop simpliste aux yeux des vieux de la vieille des RPG qui
préféreront d’autres softs et qui dédaigneront royalement ce Wild Arms trop
enfantin selon eux.
Ma
note : 7,5/10
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