Civilization
2
Civilization
2 place
le joueur à la tête d'une nation virtuelle en compétition avec un maximum de
six autres civilisations. Chaque joueur doit faire prospérer son peuple sur les
plans économiques, scientifiques, politiques, militaires et diplomatiques ; ses
décisions influeront de façon déterminante sur le résultat de la partie, et le
conduiront à l'échec (le joueur est éliminé ou abdique) ou vers la victoire.
Pour suivre l'évolution de sa civilisation, le joueur dispose de conseillers
(qui l'informent de l'état de ses villes, de sa situation militaire, de sa
situation diplomatique, de la satisfaction de son peuple, et de ses
performances commerciales et scientifiques), de rapports (qui l'informent des
merveilles déjà construites, des cinq plus grandes villes du monde, du score de
sa civilisation et de ses performances relatives comparées à celles des autres
civilisations ainsi que de la carte du monde connu.
Civilization 2
Éditeur
: Activision
Développeur
: MicroProse,
LTI Gray Matter
Concepteur
: Michael
Haire
Date
de sortie : 29 janvier 1999
Pays
d’origine : Etats-Unis
Genre
: Jeu
de Stratégie au tour par tour
Mode
de jeu : Solo, Multijoueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme
: Playstation
Mon
avis : Alors que nous arrivons, aujourd’hui,
à la fin du mois de février et, accessoirement, de la fin du second mois
d’existence du Journal de Feanor,
j’ai décidé, pour un des tous derniers softs de la Playstation dont
je vous ai parler depuis quelques semaines, de mettre en avant un jeu qui, en
toute franchise, est complètement différent de ce que les joueurs consoles ont
l’habitude de jouer… Celui-ci, vous l’avez compris, est un certain Civilization
2 et, ma foi, plus de deux décennies plus tard, force est de constater
que je ne l’ai pas oublié, bien au contraire ! Il faut dire que la
franchise Civilization est, sans nul doute, une des plus
connues des joueurs… PC et que, à l’époque, cette adaptation console fut, à mes
yeux, comme étant une véritable bénédiction : imaginez donc un soft dont
le concept est de prendre une civilisation humaine de ses tous débuts,
c’est-à-dire, il y a des milliers d’années avec les prémices de l’agriculture
et de, années après années, siècles après siècles, l’amener jusqu’à notre
époque actuelle en faisant tout ce qui est possible pour que celle-ci soit la
plus puissante, la plus influente, bref, qu’elle brille de mille feux sur
toutes les autres. Chose peut aisée, j’en conviens, mais nullement impossible
pour un jeu de stratégie au tour par tout où il faut prendre en compte les
ressources naturelles, la construction des villes et autres infrastructures
diverses, des fameuses unités allant du simple paysan au soldat aguerri sans
oublier, bien entendu, les fameuses Merveilles du Monde qui nous sont bien
utiles. Bien évidement, il faudra prendre en compte nos voisins, noué des
alliances avec certains, en conquérir d’autres, faire la guerre, faire la paix,
être plus retord que tout ce petit monde qui, d’une façon ou d’une autre, nous
mettra des bâtons dans les roues… Un concept génial que celui que possède
ce Civilization ? Certes mais destiné, avant tout, a un
certain public, il faut le reconnaitre. Quand a cette adaptation console d’un
jeu avant tout destiné au PC ? Disons que, dans l’ensemble, elle reste
correcte ou, du moins, aussi bonne que cela pouvait être possible au vu de la
différence, à l’époque, entre les deux plateformes… Alors oui, Civilization
2 fut, a mes yeux, un superbe jeu, quelque chose de totalement
différent et qui m’aura entrainé a la conquête du monde, conquête, au demeurant,
oh combien passionnante. Le temps, depuis, a passer, bien entendu, mais bon, je
n’ai guère oublier ce jeu, au point même que je ne peux pas m’empêcher de me
dire que, un jour ou l’autre, je ne me décide finalement a me replonger dans la
franchise dans une version nettement plus moderne… mais ceci sera une toute
autre histoire…
Points
Positifs :
-
Prendre une civilisation au tout début du Néolithique, la faire se développer,
agrandir son territoire, créer des Merveilles, devenir influant, puissant,
conquérir ses voisins plus faibles, remporter des grandes batailles et, au
final, devenir la civilisation la plus puissante au monde… Vaste programme et
concept génial !
-
Une prise en main finalement assez simple une fois que l’on a compris ce qu’il
faut faire pour améliorer sa civilisation et qui nous entraine pour une partie
interminable mais oh combien captivante.
-
Agriculture, art de la guerre, diplomatie, architecture, etc. Nombreux sont les
paramètres à prendre en compte afin de faire de notre civilisation la plus
puissante de toutes !
-
Un choix assez varié de civilisations même si on en reste aux principales.
-
Le plaisir de pouvoir jouer à Civilization 2 sur
console !
-
La bande originale est assez simple mais je ne l’ai jamais oubliée – il faut
dire que quand on se coltine sans arrêt le même morceau pendant des heures et
des heures, difficile de se le sortir de la tête, même plus de vingt ans après…
Points
Négatifs :
- Il
n’était pas évidant, à l’époque, de porter un tel jeu sur Playstation et
si le résultat est convenable, il faut reconnaitre qu’il y a pas mal de
ralentissements, surtout au fur et a mesure que l’on avance dans la partie…
-
Les joueurs PC dédaigneront, probablement, cette version console qui reste
inférieure au jeu original.
- Civilization est
un jeu tellement particulier qu’il ne convient pas au grand public qui risque
très rapidement de s’ennuyer ferme et d’abandonner dès les premières minutes…
Ma
note : 8,5/10
Soul
Blade
Une
arme a traversé les âges et s'est abreuvée des âmes et de la souffrance de ses
innombrables victimes. Cette arme, c'est Soul Edge. Pour beaucoup, il s'agit de
l'arme ultime, ou d'une épée salvatrice mais pour ceux qui sont dans le vrai,
il s'agit d'une épée maudite qui dévore autant l'âme de ses victimes que de ses
porteurs. Mais au fil des siècles, Soul Edge devint une légende et au XVIe
siècle, elle disparut. Le marchand d'armes italien, Vercci, engagea de nombreux
mercenaires pour explorer les terres à sa recherche et des pirates pour
explorer les mers, puis le marchand disparut… Mais un de ces pirates, le
capitaine Cervantes de Leon, mit la main sur Soul Edge avant de disparaître à
son tour. Vingt ans se sont écoulés mais de nombreux guerriers sont toujours à
sa poursuite. Certains la poursuivent pour la puissance, d'autres pour le
salut…
Soul Blade
Éditeur
: Namco
Développeur
: Namco
Concepteur
: Hiroaki
Yotoriyama
Date
de sortie : 20 décembre 1996
Pays
d’origine : Japon
Genre
: Combat
Mode
de jeu : Solo, Multijoueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme
: Playstation
Mon
avis : Dans ma critique de Tekken 3,
je vous avais signaler que je n’étais pas un grand fan de jeux de combats,
estimant, selon moi, que le genre, aussi sympathique soit-il, a énormément de
mal a se renouveler et que, en dehors de quelques titres, ici et là, la plupart
des sorties ne sont que de vulgaires copiés/collés de leurs prédécesseurs – bien
entendu, on pourrait dire la même chose d’autres genres comme la fameuse saga
des FIFA ou, dans un sens plus large, des jeux de sports ou de
courses. Mais bon, de temps en temps, un jeu a put me marquer et si Tekken
3, indéniablement, a fait parti de ceux-là, a juste titre, un certain Soul
Blade, lui aussi de Namco, mérite que je m’y attarde… Bon, la
première chose qui saute aux yeux lorsque l’on se penche sur ce Soul
Blade – et je pense que les illustrations de cet article le montrent
bien – c’est que celui-ci accuse terriblement son age. Plus ancien que Tekken
3, il est indéniable que, graphiquement, il en est fort loin… Cependant, si
je vous parle de Soul Blade en ce jour, c’est qu’il a bien des
qualités et, justement, là où ce soft réussit à se démarquer de la masse, c’est
par le fait – assez simple d’ailleurs – que, dans celui-ci, nous n’avons pas
affaire a des experts en arts martiaux mais a des guerriers (et guerrières)
qui, a coup d’épée, de lances ou de haches, vont s’affronter dans un tournoi –
prétexte traditionnel du genre. Bref, de l’originalité dans un genre qui ne
brille pas particulièrement par cette qualité, ce qui, ma foi, est une fort
bonne chose ! Et si l’on ajoute a cela le savoir faire habituel de Namco et
des protagonistes, dans l’ensemble, assez charismatiques – pas de pandas ou de
kangourous ici – et l’on obtient, au final, un jeu qui n’est certes pas un chef
d’œuvre mais qui se démarque suffisamment de la concurrence pour marquer les
esprits. Quand a la suite, elle s’écrira sous un autre nom – SoulCalibur,
cela vous dit quelque chose – et sur une autre génération de console, ce qui,
par ailleurs, tombe fort bien puisque je vous proposais ici ma toute dernière
critique de la Playstation et que, dès le mois prochain, je
passerai à la PS2, ce qui, bien entendu, me permettra de revenir
sur la suite de Soul Blade…
Points
Positifs :
-
Pas d’experts en arts martiaux dans Soul Blade mais des
combattants a l’arme blanche, ce qui est franchement original – remettons nous
dans le contexte de l’époque – et nous offre une expérience vidéoludique un peu
différente de ce a quoi on était habituer dans le genre jeux de combats.
-
Un casting assez réussi et riche de pas mal de protagonistes charismatiques.
Qui plus est, comme ils ne sont pas nombreux, cela nous évite de nous coltiner
des personnages comiques comme dans Tekken 3, chose qui ne plait
pas forcément a tout le monde.
-
Suivant les armes que possèdent les personnages, cela nous offre un large panel
de styles de combats différents.
Points
Négatifs :
- Malheureusement, Soul
Blade est un jeu qui accuse non seulement son age mais qui, déjà à
l’époque, n’était pas forcément le plus beau. Par comparaison, Tekken 3 lui
était nettement supérieur…
-
Comme tout bon jeu de combat qui se respecte, Soul Blade possède
les qualités et les défauts du genre et, s’il faut bien évidement apprécier le
genre pour accrocher a ce soft, disons qu’il ne faut pas jouer en solo, sinon,
au bout d’un moment, on en a rapidement fait le tour…
Ma
note : 7,5/10
Tekken
3
À
la fin du King of Iron Fist Tournament 2, Heihachi Mishima réussit à battre
Kazuya Mishima et le jeta dans un volcan. Après avoir repris le contrôle de la
Mishima Zaibatsu, il créa les Tekken Forces, une unité armée surentrainée qui
devait parcourir le monde pour mettre fin aux famines et aux guerres. Le résultat
fut superbe : la plupart des guerres et famines s’arrêtèrent. Mais un jour, une
troupe de Tekken Forces disparut mystérieusement dans un ancien temple
mexicain. Un témoin affirma qu'il s'agissait d'une créature à la peau verte et
aux yeux brillants qui avait détruit les Tekken Forces. Cette créature était un
ancien dieu Mexicain : Toshin, le Dieu du combat. Autrement appelée Ogre, cette
créature se nourrit d'âmes fortes, et parcourt le monde pour aller s'en
nourrir. Il fit donc des ravages et en tua beaucoup. Heihachi se dit qu'il
pouvait utiliser la puissance d'Ogre. 15 ans après Tekken 2, un
jeune homme se présenta à Heihachi comme son petit-fils : Jin Kazama, fils de
Kazuya Mishima et de Jun Kazama. Jin lui expliqua qu'une créature à la peau
verte avait tué sa mère. Cette dernière lui avoua son identité avant de mourir.
Heihachi lui apprit le Karaté style Mishima dans le but de se venger et 4 ans
plus tard, soit 19 ans après le Tekken 2, Jin devint un véritable
expert de ce style de combat. Heihachi put lancer le King of Iron Fist
Tournament 3, toutes les âmes fortes qui participeront au tournoi, dont Jin
Kazama, serviront d’appât pour Ogre.
Tekken 3
Éditeur
: Namco
Développeur
: Namco
Concepteur
: Masamichi
Abe, Yutaka Kounoe
Date
de sortie : 26 mars 1997
Pays
d’origine : Japon
Genre
: Combat
Mode
de jeu : Solo, Multijoueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme
: Playstation
Mon
avis : Je ne vais pas vous mentir, je
n’ai jamais été un grand fan de jeux de combats, pourtant, du temps de la toute
première Playstation, j’eu l’occasion d’en essayer quelques uns –
il faut dire que cette console fut, à mes yeux, celle qui m’offrit le plus grand
nombre de jeux de qualité et, accessoirement, de styles différents, il faut
aussi dire que, à l’époque, j’avais nettement plus de temps pour jouer que par
la suite. Et donc, parmi ceux-ci, si je ne devais en retenir qu’un seul, il est
indéniable que ce serait Tekken 3. Attirer que j’étais alors, a la
toute fin des années 90, par diverses pubs dans la chaine Game One et
moult bonnes critiques a son sujet, je n’avais guère tardé, poussé par la
curiosité, a m’essayer a ce soft et, ma foi, disons que je ne l’ai nullement
regretté. Il faut dire, en se remettant dans le contexte de l’époque, que Tekken
3 fut, en quelque sorte, le meilleur jeu de combat de la Playstation :
troisième volet d’une franchise assez connue, il représentait l’aboutissement
des volets précédents avec tout un tas d’améliorations graphiques, bien
entendu, mais également pour ce qui était de la jouabilité, assez simple dans
l’ensemble. Ajoutons à cela un renouvèlement assez conséquent du casting et de
nombreux protagonistes franchement charismatiques – sans oublier d’autres plus
ubuesques d’apparence – et l’on obtenait, au final, un soft oh combien jouissif
et qui, pour ma part, me fit passer de bons, que dis-je, de très bon
moments ! La suite, fatalement, fut moins somptueuse sur PS2 puis
sur les autres consoles qui suivirent, un peu comme si, ce troisième volet
de Tekken aurait représenté l’aboutissement d’une saga qui ne
pourrait plus se renouveler par la suite, mais bon, pour les souvenirs que ce
jeu m’aura laisser et pour ses combats endiablés, je ne pouvais, décidément
pas, ne pas vous parler de Tekken 3…
Points
Positifs :
-
Indéniablement, le meilleur volet de toute la saga Tekken et,
accessoirement, sans nul doute le jeu de combat le plus aboutit de la Playstation.
Il faut dire que, ici, dans le genre, bien entendu, tout est parfait, ou
presque et que rarement un soft de combat m’aura laissé une aussi bonne
impression tout en me marquant durablement.
-
Le casting, d’une richesse peu commune, est l’une des grandes forces de ce
troisième volet de Tekken : un renouvèlement conséquent vis-à-vis des
volets précédents, tout un tas de protagonistes charismatiques – Hwoarang, Eddy
Gordo, Tiger Jackson – d’autres plus comiques – King, Panda, Mokujin – et
possédant chacun des styles particuliers.
-
Des styles de combats variés qui nous offraient des affrontements souvent
palpitants.
-
Graphiquement, pour l’époque, Tekken 3 était un soft de toute
beauté.
Points
Négatifs :
- Cela
reste un jeu de combat, avec les qualités et les défauts du genre et,
justement, si l’on joue en solo, on risque très rapidement de s’ennuyer
tellement tout cela est fait pour que l’on prenne davantage de
plaisir a deux…
-
Il me faut reconnaitre que j’ai débuté la saga Tekken par ce
troisième volet, alors, peut-être ne suis-je pas aussi objectif que je devrais
l’être ?!
Ma
note : 8/10
NHL
98
Grâce
à NHL 98 sur Playstation, les fans de hockey
peuvent vivre l'intégral de la saison 1998 du championnat en compagnie de
toutes les équipes et de tous les joueurs. Plusieurs niveaux de difficulté et
modes de jeu sont proposés. Contrairement à ce qu'il se fait dans la plupart
des jeux de sport, lorsque l'on parcourt une saison, on ne choisit pas une
équipe mais les matches que l'on veut disputer à chaque journée.
NHL 98
Éditeur
: EA
Canada
Développeur
: Electronic
Arts
Concepteur
: Ken
Sayler
Date
de sortie : 31 août 1997
Pays
d’origine : Etats-Unis
Genre
: Hockey
sur glace
Mode
de jeu : Solo, Multijoueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme
: Playstation
Mon
avis : Restons dans le sport puisque,
après vous avoir parlé de FIFA 99,
il est temps, à présent, de vous présenter un certain… NHL 98.
Quittons donc le football pour le hockey sur glace et ses stars de la NHL, le
championnat nord-américain, pour un soft qui, en toute franchise, presque deux
décennies plus tard, m’a tellement marquer et enthousiasmer que je le considère
toujours comme étant un de mes jeux préférés, du moins, pour ce qui est de la
catégorie sport. Il faut dire qu’à l’époque, je suivais avec assiduité la NHL,
n’hésitant pas à me lever en pleine nuit afin de voir des rencontres à la télé.
Une autre époque, bien évidement où je connaissais toutes les stars, les
meilleures équipes de la NHL et où des événements comme les Jeux Olympiques
avaient, à mes yeux, une importance capitale ! Forcément, NHL 98 puis
ses suivants y furent pour beaucoup, je ne le nie pas, mais quel plaisir j’ai
put avoir de me prendre en main mon équipe préférée, les New York Rangers – qui
avait dans ses rangs, alors, un Wayne Gretzky en fin de carrière – et de, bien
évidement, ne pas remporter la Coupe Stanley puisque, a ce petit jeu là, encore
plus que dans FIFA, mon frère était bien plus doué que moi et que
le sort de mes infortunés Rangers était un peu conforme a la réalité,
c’est-à-dire, bien plus de défaites que de victoires… Enfin, peu importe, NHL
98, malgré ma maladresse légendaire m’apporta bien plus de joies que de
déception et, ne serais-ce que pour les bons souvenirs qu’il m’a laissé, je ne
pouvais pas, bien entendu, ne pas vous en parler, et puis, en écrivant cette
critique, je ne peut pas m’empêcher de me dire : mais pourquoi, vingt ans
plus tard, ne pas me replonger dans le hockey sur glace avec un NHL sur PS5 !?
Points
Positifs :
-
Mon jeu de hockey sur glace préféré de tous les temps. Certes, je sais
parfaitement que je ne suis pas le moins du monde objectif en disant cela mais
bon, NHL 98 en fut pas le seul soft de hockey que j’ai eu,
cependant, c’est celui qui m’aura le plus marquer, ce qui, je pense, signifie
qu’il n’était pas dénué de qualités…
-
En se remettant dans le contexte de l’époque, les graphismes peuvent être
qualifiés de corrects, quand a l’ambiance des matchs endiablés de la NHL, ma
foi, disons qu’ils sont parfaitement bien retranscrits et qu’on s’y croirait.
-
On a peut-être un peu tendance à l’oublier mais, dans la seconde moitié des
années 1990, que de stars dans la NHL : entre un Gretzky en
fin de carrière, un Lemieux sur le retour mais aussi Hasek, Jágr, Forsberg,
Lindros et beaucoup d’autres, il y avait de quoi faire !
-
Bien entendu, on peut faire notre propre championnat de la NHL et,
éventuellement, comme moi, perdre avec les New York Rangers…
Points
Négatifs :
- Les
puristes pointeront, à juste titre, le coté un peu trop arcade de ce soft et
estimeront que la franchise aura fait bien des progrès sur le coté simulation
par la suite, et, ma foi, ils n’ont sans doute pas tort.
-
Bien évidement, NHL 98 accuse terriblement son âge, c’est un
fait. Mais bon, dans mon cas, c’est le coté nostalgie qui fonctionne à
fond !
-
Mais pourquoi je n’arrivais pas à remporter la Coupe Stanley avec les
Rangers !?
Ma
note : 7,5/10
FIFA
99
Sont
présentes dans cette édition les clubs des premières divisions de 12
championnats nationaux : allemand, anglais, belge, brésilien, écossais,
espagnol, américain, français, italien, hollandais, portugais et suédois. Il
s'agit des premières apparitions des championnats belge et portugais. 50 clubs
issus d'autres championnats européens font également leur apparition. On note
la présence également d'une quarantaine d'équipes nationales. Les modes de jeu
sont les traditionnels modes Saison et Coupe, Entraînement, Match Amical, But
en Or et le Super Trophée européen, championnat fermé entre vingt des clubs les
plus prestigieux.
FIFA 99
Éditeur
: EA
Sports
Développeur
: Software
Creations
Concepteur
: EA
Sports
Date
de sortie : 18 novembre 1998
Pays
d’origine : Etats-Unis
Genre
: Football
Mode
de jeu : Solo, Multijoueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme
: Playstation
Mon
avis : Que de souvenirs, mais que de
souvenirs avec ce FIFA 99, tout bonnement, à mes yeux, mon jeu de
foot préféré de tous les temps, même si plus de deux décennies se sont écoulées
depuis sa sortie et que, d’un point de vue des graphismes, pour ne citer que le
plus apparent, il est obsolète depuis des lustres… Cependant, en reconnaissant
que je n’y joue plus depuis belle lurette, jamais je n’oublierais le plaisir
ressenti avec ce jeu, toutes les parties endiablées que j’ai put y faire, seul
ou avec mon frère, et ses qualités, que, personnellement, je n’ai quasiment
plus jamais retrouvé par la suite dans un jeu de foot. Mes propos semblent
forts, exagérés ? Probablement aux yeux de la majorité d’entre vous. Pourtant,
je suis persuader que les vieux romantiques, ceux qui, un jour, auront été
émerveillé par un (ou plusieurs, peut importe) jeux, comprendront les
sentiments qui m’habitent au moment où j’écris ces quelques lignes. Mais si la
nostalgie peut se comprendre, pourquoi donc ais-je dis, un peu plus haut, que
je n’ai plus retrouvé les qualités de FIFA 99 dans ses
suivants ? En fait, c’est assez simple… Tous ceux qui jouent au foot pour les
équipes nationales ou uniquement pour pouvoir jouer avec les grosses écuries
européennes – comme le Real, Milan, Manchester et quelques autres – se
moqueront littéralement de ce qui m’a toujours préoccuper et m’inquiète encore
lors de l’achat d’un jeu de foot : la présence d’un maximum de clubs de tous
les pays européens, comme les habituels grands absents des divers FIFA et
autre PES, l’Etoile Rouge de Belgrade, le Dynamo de Kiev, le Steaua
de Bucarest, pour ne citer que les plus connus, mais aussi les représentants
hongrois, bulgares, russes etc. En effet, dans le meilleur des cas, soit on en
a quelques uns, soit aucun, ce qui est plus que contestable au plus haut point
pour les amoureux fous des anciennes Coupes d’Europe. Personnellement, j’en
fais partis, d’où mon habituelle colère… Dans l’édition 99 de FIFA,
donc, pas de soucis, il y a de quoi faire avec bon nombre de clubs, d’où la
possibilité – et c’est cela qui est le plus important à mes yeux – de faire des
tournois dignes des Coupes d’Europe d’antan, où les clubs de l’est sont
présent, plutôt que la quatrième division anglaise dont je me fiche royalement.
Personnellement, un seul autre jeu fais mieux, le très contester Monde
des Bleus sur PS2, que je m’étais uniquement procuré a
l’époque pour cela. Alors cela peut paraître futile, pourtant, dès le FIFA suivant,
le 2000 donc, les choses s’étaient gâtées, au point que les
versions modernes soient tout simplement limitées de ce coté là. Un jour, il
faudrait que je pense à demander aux tètes pensantes d’Electronic Arts pourquoi
les clubs de l’est n’ont pas leur place dans leur saga phare. Enfin bon… Du
coup, reste les souvenirs, tout bonnement excellents des tournois de l’époque ;
d’ailleurs, ce qu’il restera de FIFA 99, personnellement, c’est la
constatation suivante : « le foot, c’est un jeu où le Milan AC gagne à
la fin », phrase bien évidement tirée de Gary Lineker et de son
célèbre « le foot, c’est un jeu où l’Allemagne gagne à la fin ».
Toujours ! Des tournois dont j’avais noté les matchs et dont je me suis
replongé ces derniers temps, histoire de raviver un peu mes souvenirs du bon
vieux temps…
Points
Positifs :
-
Le plus grand FIFA de tous les temps,
et je pèse mes mots ! Il faut dire que rien que pour le plaisir d’avoir
les principaux championnats européens et une multitude d’équipes des autres
pays, y compris les nations de l’est, y est pour beaucoup. Forcément,
avec FIFA 99, on peut encore participer a des Coupes d’Europe comme
on n’en fait plus – y compris dans la réalité – c’est-à-dire, avec les
meilleures équipes de tous les pays européens !
-
Les modes de jeux sont nombreux et, entre les championnats nationaux, les
coupes, les coupes d’Europe, la fameuse SuperLeague dont les grands clubs, déjà
à l’époque, menaçaient de créer et autres compétitions, il y a de quoi faire.
-
En dehors de Ronaldo – le brésilien, bien entendu, l’autre étant alors bien
trop jeune à l’époque – tous les grands joueurs de l’époque sont au rendez vous
et, dans l’ensemble, les équipes proposées disposent de leurs effectifs au
complet.
-
Une jouabilité assez simple, sans prise de tête et qui nous permet de nous
consacrer, uniquement, sur le plaisir du jeu.
Points
Négatifs :
- Même
s’il faut savoir remettre les choses dans leurs contexte, il faut reconnaitre
que les graphismes ne sont guère emballants et qu’ils apparaissent comme étant
terriblement datés depuis. Mais bon, nous sommes en 1998 et, depuis, beaucoup
d’eau à couler sous les ponts et moult générations de consoles se sont
succédées…
-
Curieusement, il n’y a pas beaucoup d’équipes nationales en comparaison des
éditions précédentes.
-
Les fans absolus de football reconnaitront que ce FIFA est
bien trop typé arcade pour être une véritable simulation…
Ma
note : 8/10
Formula
1 97
Alors
que Michael Schumacher et Jacques Villeneuve sont au coude-à-coude pour le
titre de Champion du Monde, Bizarre Creations en profite pour
sortir Formula 1 97, un an après l'apparition de cette licence.
L'univers de la F1 revient donc sur votre console pour des courses endiablées,
des retournements de situations incroyables, et des saisons palpitantes.
Formula 1 97
Éditeur
: Psygnosis
Développeur
: Bizarre
Creations
Concepteur
: Stu
Ellis, Tim Browne
Date
de sortie : 26 septembre 1997
Pays
d’origine : Grande Bretagne
Genre
: Course
de F1
Mode
de jeu : Solo, Multijoueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme
: Playstation
Mon
avis : Poursuivons du coté des jeux de
voitures avec un certain Formula 1 97, un jeu qui, comme vous
l’avez sans nul doute compris, est une simulation de Formule 1 – cela me semble
être une évidence, mais bon, tout le monde n’est pas censé connaitre tous les
sports non plus… Pour la petite histoire, celui-ci fut mon tout premier soft du
genre et, accessoirement, le seul qui m’aura suffisamment marqué pour que, deux
décennies plus tard, j’ai eu envie de vous en parler – après tout, les volets
suivants se contentèrent de reprendre les mêmes ficelles en se contentant de
mettre à jour les pilotes, les voitures et d’infimes améliorations graphiques,
bref, un peu comme tout bon jeu de sport qui se respecte, l’exemple le plus
parlant étant, bien évidement, la saga des FIFA. A l’époque, je
reconnais sans le moindre problème que non seulement j’étais un fan de Formule
1 – depuis bien longtemps d’ailleurs – mais que je suivais, avec assiduité,
chaque grand prix. Bien entendu, le fait qu’il ne faille pas payer en ces
années là pour regarder de la F1 à la télé aidait beaucoup – comme pour le
football d’ailleurs, eh oui, il fut un temps où le sport était gratuit, c’était
le bon vieux temps – et, par la force des choses, il me fallait un jeu de
Formule 1, dont, forcément, l’achat de celui-ci qui, accessoirement, fut une
belle acquisition ! Il fait dire que, en dehors du fait que Jacques
Villeneuve – alors champion cette année là – brillait par son absence,
remplacer qu’il était par un pilote anonyme – saleté d’affaire de droits – tout
le reste est parfait ou presque : les autres pilotes étaient au rendez
vous, les voitures également, les grands prix correspondaient au calendrier du
championnat du monde, graphiquement, pour l’époque, c’était plus que
convenable, quant a la jouabilité, disons que celle-ci convenait parfaitement a
un non spécialiste des jeux de course comme moi. Bref, un bon jeu de F1 à mes
yeux qui m’aura fait passer de très bons moments, surtout que, n’appréciant
guère l’infortuné Schumacher à l’époque, je ne me privais jamais de le mettre
dehors lors de chaque course et ce, en m’en sortant quasiment à chaque fois…
comment cela je n’étais pas très fair-play !? Certes, mais bon, ça me
gonflait déjà de le voir remporter grands prix sur grands prix pour que, en
plus, il vienne le faire sur console !
Points
Positifs :
-
Un excellent jeu de Formule 1. Il faut dire que nous retrouvons, ici, tout ce
qui faisait la saveur de la F1 de l’époque, c’est-à-dire, les pilotes, les
diverses écuries, l’intégralité des grands prix, les commentateurs, etc. Bref,
de quoi satisfaire les fans de ce sport.
-
Dans l’ensemble, les grands prix étaient assez conformes a leurs homologues
réels, ce qui était un plus indéniable et il était amusant de regarder une
course de F1 à la télé et de se souvenir de ce que l’on avait fait a tel
virage, etc.
-
En se remettant dans le contexte de l’époque, graphiquement, Formula 1
97 s’en sort plutôt bien.
-
Un soft qui n’est pas destiné aux spécialistes purs et durs de jeux de course
automobile. Bref, les bras cassés dans mon genre étaient aux anges !
Points
Négatifs :
- Pour
une vulgaire affaire de droits d’images, l’absence de Jacques Villeneuve,
remplacé ici par le fameux… Pilote numéro 1 !
-
Les puristes, bien entendu, regretteront le coté un peu trop arcade de ce
soft – oui, Formula 1 97 n’était pas une simulation pure
et dure, il faut le reconnaitre…
Ma
note : 7,5/10
Need
For Speed 3 – Hot Pursuit
Need
for Speed 3 – Hot Pursuit est un jeu de courses de
voitures sur Playstation. Le soft offre un sentiment de vitesse
grisant, de beaux graphismes, et de pur plaisir de conduite. Dans le mode
Classique, il y a une douzaine de super-voitures ayant chacune des qualités
différentes à montrer. Alors montez dans votre Ferrari ou autre Lamborghini et
faites chauffer le moteur.
Need For Speed 3 – Hot Pursuit
Éditeur
: Electronic
Arts
Développeur
: EA
Canada
Concepteur
: Brad
Gour, David Lucas
Date
de sortie : 25 mars 1998
Pays
d’origine : Etats-Unis
Genre
: Course
Mode
de jeu : Solo, Multijoueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme
: Playstation
Mon
avis : Celui-là, il fallait que je vous
en parle un jour ou l’autre tant il occupe depuis longtemps une place
particulière dans mon cœur. Tout commença, il y a près de vingt ans, lorsqu’une
connaissance m’avait prêté, comme je ne partais pas en vacances et que je ne
travaillais pas à ce moment là, pour le mois d’août, sa Playstation avec
trois jeux : Gran Turismo, FIFA 97et donc, ce Need
For Speed 3. A l’époque, je n’avais pour console qu’une Megadrive que
je ne touchais guère plus et une autre, vestige des années 80 dont je ne serais
même pas capable de vous donner le nom. Ma connaissance de l’époque – perdue de
vu depuis – ne cessait de me venter Gran Turismo, la révolution de
l’année 98, mais personnellement, vu le peu d’attrait que j’ai toujours eu pour
les jeux de voitures, FIFA m’intéressa largement plus.
Cependant, a ma grande surprise, ce fut Need For Speed qui
remporta les suffrages de ces quelques semaines, me faisant passer un superbe
mois d’août et me convainquant, quelques mois plus tard, à me procurer
une Playstation et à me plonger dans plusieurs années
consacrées aux jeux vidéos. Mais comment quelqu’un comme moi, allergique aux
jeux de voitures, ait put être attiré parce qu’il faut bien appeler un jeu de
course automobile ? En fait, pour des raisons qui font que Need For
Speed est tout sauf un simple jeu de course, bien au contraire.
Certes, a la base, il est bien question de, au volant de superbes voitures
comme des Ferrari, des Lamborghini ou des Corvettes, batailler ferme contre des
adversaires dirigées par la console, ou des amis, dans des circuits plus ou
moins convenus. Mais justement, lorsque l’on parle de ceux-ci, comment ne pas
s’extasier devant certains comme le parcours endiablé en montagne ou mon
préféré, dans une espèce de Grand Canyon ? Tout simplement superbe, de part les
décors (pour l’époque, une révolution) mais aussi par leur difficulté. Ah, que
de souvenirs de parties endiablées à batailler ferme pour essayer de remporter
des courses ou la moindre erreur dans le dernier virage pouvait être fatale. Un
must, tout simplement ! Mais ce qui a fait la légende de la série
des Need For Speed, c’est bien entendu le mode poursuite, où cette
fois ci, plutôt que de faire simplement une course, il faut échapper aux forces
de l’ordre dans des poursuites endiablées et jouissives, un peu comme dans bon
nombre de films ou séries américaines. Un véritable régal qui a sut séduire en
son temps bon nombre de joueurs et que, sincèrement, je n’ai jamais retrouvé
par ailleurs. Voilà donc pourquoi, presque vingt ans après sa sortie, Need
For Speed 3 reste, à mes yeux, mon jeu de course préféré et l’un des
tous meilleurs, tous genres confondus. Un jeu que j’ai eu le plaisir de
réessayer il y a quelques temps et qui, sincèrement, me procure toujours autant
de plaisir…
Points
Positifs :
-
Le mode poursuite, bien entendu, qui est la grande trouvaille de la franchise
Need For Speed : il faut dire qu’essayer d’échapper aux forces de l’ordre
dans des circuits plus ou moins ouverts, au beau milieu de la circulation, cela
a un petit coté jouissif qui n’a rien perdu de sa force, bien des années plus
tard.
-
Les circuits proposés dans ce jeu ne sont pas nombreux, cependant, ils sont
excellents et, entre le fait qu’ils sont à moitié ouvertes pour certains,
souvent grandioses – ah, le canyon – et qu’on peut les parcourir dans tous les
sens, il est clair qu’on ne s’ennui jamais…
-
Le plaisir de piloter de superbes voitures – et même quelqu’un comme moi qui ne
suis pas fan du genre apprécie la chose.
-
Le coté arcade, poussé a son paroxysme. Ici, pas de prise de tête pour les
néophytes et c’est tant mieux !
Points
Négatifs :
- Les
amateurs de softs plus axé sur la simulation, comme Gran Turismo,
dédaigneront royalement ce Need For Speed qui leur apparaitra
comme étant beaucoup trop arcade à leurs yeux – après, cela reste une affaire
de gouts personnels.
-
Il faut reconnaitre que, graphiquement parlant, ce soft accuse franchement son
âge et que, même pour l’époque, il y avait bien plus beau dans le même genre…
Ma
note : 8/10